Soumise (05/14)

Je me déshabillais entièrement pour me coucher sur mon lit. J’hésitais à laisser la lumière allumée. Si elle restait allumée, la jeune fille découvrirait mon corps en entrant, lumière éteinte, elle viendrait à tâtons jusqu’à mon lit pour me découvrir avec ses mains. J’imaginais de nouveau ses caresses fabuleuses, ses petites mains sur moi et je faillis jouir sans même me toucher.

Je décidais de me calmer et d’attendre patiemment sa venue. J’avais décidé finalement de rester dans le noir, beaucoup plus excitant comme ça. Je finis par m’endormir, fatiguée de veiller inutilement. Au petit matin, elle ne vint pas non plus me réveiller comme précédemment. Je me sentais frustrée, délaissée de nouveau.

J’attendais le plus longtemps possible et c’est uniquement quand je les entendis redescendre toutes les deux que je me levais finalement. J’étais vraiment très énervée, à fleur de peau. Céline, qui me connaissait bien, mit cela sur le compte de mes règles. Océane, elle, savait pertinemment pourquoi j’étais ainsi.

Ce jour-là, j’évitais tout contact direct avec mes collègues, ils n’avaient pas à supporter ma mauvaise humeur. Le soir, en rentrant, je montais directement dans ma chambre pour m’allonger. Céline vint me rejoindre, ne m’ayant pas trouvée en bas. Elle s’allongea près de moi pour me faire un gros câlin.

Nous sommes restées ainsi un long moment, sans rien dire. Pas besoin de paroles entre nous, nous nous connaissions si bien. Elle savait quand j’étais mal et c’était réciproque. On vivait ainsi depuis dix ans, on était presque fusionnelles.

J’aurais aimé qu’elle ose les mêmes caresses que son amie … Mais non, je deviens complètement folle, obsédée. Cela ne se fait pas entre mère et fille. J’avais tellement honte d’avoir cédé aussi facilement à la petite Océane, je ne pouvais pas ajouter l’inceste à mes dérives.

Je condamnais l’inceste dans le cadre de mon travail, je ne pouvais pas l’accepter dans ma vie privée, c’était inconcevable, et inacceptable. Céline était bien loin de toutes mes pensées, je sentais la chaleur de son souffle dans mon cou et cela suffisait à me réconforter. Elle dîna seule, ce soir-là, je n’avais pas faim. Elle regagna sa chambre très tôt également.

Le vendredi se passa très bien, je m’étais replongée dans mon travail et j’avais retrouvé un peu de bonne humeur. Je rencontrais la jeune fille dont j’avais désormais la charge du traitement de son dossier. Elle était incapable de m’avouer si quelqu’un lui avait fait du mal.

Elle semblait heureuse, avec toutefois des secrets enfouis très profondément en elle. Je ne pouvais rien faire de plus, juste créer un climat de confiance entre nous. Elle devait savoir qu’elle pourrait compter sur moi, quoiqu’il arrive. Je rentrais chez moi beaucoup plus sereine que la veille.

Je sus immédiatement en entrant qu’Océane était ici, j’entendais les filles rigoler à l’étage. Je savais pertinemment qu’elle jouait avec moi, qu’elle recommencerait ses caresses comme lundi dernier, ou bien qu’elle m’ignorerait comme mercredi soir. J’étais simplement à la merci de son bon vouloir. Je pensais même que mon attitude de demandeuse, lors de notre dernière soirée, l’avait poussée à m’ignorer totalement.

Je décidais donc, (mais au final, avais-je vraiment le choix ?), de jouer son jeu, je serais la mère, l’adulte, jusqu’à ce qu’elle en décide autrement. Je me pliais totalement à ses règles et désirs. Les filles descendirent pour manger et l’attitude d’Océane était en tout point identique à celle de mercredi soir. J’étais transparente.

Elle me parlait tout de même, répondait aux questions que je lui posais, mais de manière polie, comme on répond à son professeur. J’imaginais déjà la difficile soirée que j’allais passer près d’elle, et la nuit agitée qui suivrait. J’avais adopté une attitude de soumise parfaite, qui attendait patiemment les consignes, les ordres de sa maîtresse.

Après le repas, tout le monde retourna dans le salon, Céline sur son fauteuil habituel, Océane sur le canapé, le plus loin possible de moi. Elle se leva pourtant et proposa de nous préparer un thé. Nous avons accepté son offre et elle revint avec un plateau et les trois tasses. Elle servit Céline en premier avant de poser le plateau devant moi.

Je plongeais mon regard dans le sien et je crus y voir de l’envie. Préparait-elle une nouvelle surprise à mon intention ? Je n’eus pas longtemps à attendre. Moins de cinq minutes plus tard, Céline semblait dormir profondément. Océane s’approcha d’elle pour vérifier, elle dormait déjà profondément. Avant que je ne puisse m’en inquiéter, elle me rassura.

« J’ai simplement ajouté un peu de valériane dans sa tasse pour que nous soyons tranquilles ».

J’étais totalement estomaquée, elle m’avouait avoir drogué ma fille pour pouvoir jouer avec mon corps en toute sérénité. Encore une fois, j’étais partagée entre deux sentiments. La mère, l’adulte, qui avait pour mission ultime de protéger son enfant et la femme qui savait déjà que son corps allait être utilisé, caressé, peloté par cette jeune fille qui n’avait honte de rien.

La mère tentait de se rebeller, mais la femme lui assurait que tout allait bien. Océane replaça Céline en meilleure position pour dormir, face à moi. Puis, elle releva une jambe pour la poser sur l’accoudoir, relevant ainsi la minijupe de ma fille. Je voyais parfaitement sa petite culotte, blanche, sage.

Je connaissais toutes ses culottes, vu que nous les achetions ensemble et que c’est moi qui les lavais ensuite. Le plus souvent. Elle m’aidait parfois dans les tâches ménagères et il lui est arrivé de laver ses culottes à la main, en compagnie des miennes.

Océane plaça sa main entre les cuisses de Céline, je lui demandais doucement de la laisser tranquille, que j’accepterais tout ce qu’elle me demanderait. Elle me sourit, sachant qu’elle avait gagné, une fois de plus.

Elle continua pourtant à caresser son amie, tandis que je l’implorais de cesser. Je voyais le visage de ma fille, calme, reposé, souriant. Très vite, une tache d’humidité apparut sur le devant de la culotte, preuve que ma fille ressentait les prémices du plaisir.

Ma culotte aussi s’humidifia en voyant le spectacle offert. J’aurais aimé être la victime de ces attouchements, et non la spectatrice. Un murmure m’échappa soudain.

« Laisse-la, je t’en prie ».

« Si c’est vraiment ce que tu veux, prends la même pose qu’elle ».

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