Mirabelle (33/37)

Elle se leva pour se mettre nue, elle aussi. Je revoyais enfin sa poitrine que j’avais tant admirée. Et le reste de son corps que je découvrais pour la première fois. Sa jolie toison brune, plutôt touffue. Elle était naturelle, Viviane, et j’aimais beaucoup ce que je découvrais. Depuis déjà plusieurs semaines, j’apprenais à me connaître un peu plus, surtout côté sexualité. J’ai toujours aimé les garçons et Dany en particulier. Mais je découvrais depuis une semaine mon attirance pour les femmes, mûres si possible. Viviane et Mirabelle. J’aimais beaucoup ma mère mais jamais je n’avais pensé à elle en tant que partenaire éventuelle. Océane était son double, à quelques différences près. Se pourrait-il que, elle aussi, découvre qu’elle aime les femmes, sans doute plus que les hommes, son homme ? Je me souvenais encore de la passion qu’elle mettait en parlant de sa voisine. Et de ce matin où je l’avais vue, les yeux cernés. Je pouvais affirmer que jamais, elle ne prendrait un amant, qu’il viendrait chez elle, la nuit, pour repartir au petit matin. Une amante ? Sa voisine ? Là, j’en étais presque certaine. Viviane enfila une chemise de nuit qui me cacha son corps. Puis, elle m’indiqua la place où je dormirais dans le lit. Dans son lit. Près d’elle.

Allongées côte à côte, les lumières éteintes, nous respirions toutes les deux très rapidement. Jamais je n’aurais eu l’audace de tenter de la toucher, de la caresser. Je pensais, à juste titre, que c’était elle qui ferait le premier pas. J’étais chez elle, avec elle pour deux jours encore. J’écoutais les bruits de la nuit, le ressac de la mer, pas si éloignée que cela. Ce bruit régulier me calma et je m’endormis paisiblement. Pour une nuit pleine de rêves très agréables. Je me réveillais le lendemain très tôt. Tout d’abord, je ne reconnus pas ma chambre. Avant d’entendre la respiration lente et profonde de Viviane à mes côtés. Je regardais l’heure sur l’écran de mon téléphone. Il était un peu plus de cinq heures du matin. Je n’avais plus sommeil et je ne voulais surtout pas réveiller Viviane, qui dormait si paisiblement. Je me levais donc et, en me retournant pour remettre les draps en place, je redécouvrais son corps magnifique. Elle avait sûrement relevé sa chemise de nuit en dormant et l’une de ses mains était coincée entre ses cuisses. Allez savoir pourquoi ? Je profitais de cette vision féerique avant de rabattre les draps. Je prenais, en silence, mes affaires de toilettes et je quittais la chambre sans faire de bruit. J’entrais immédiatement dans la salle de bains, juste en face. Pour tomber nez-à-nez avec Pauline. Elle était presque nue, elle avait déjà ôté tous ses vêtements et essayait de dégrafer son soutien-gorge. Elle arrêta son geste immédiatement en me voyant, mais elle resta ainsi, sans bouger. Attendait-elle que je sorte de la pièce pour la laisser seule ? Ou bien autre chose ? Je ne savais pas que penser et je pris la décision de rester, de poser mes affaires avant … D’ôter mon long tee-shirt et de me retrouver plus nue que jamais devant elle. Étonnée de mon toupet, elle laissa ses bras retomber, mais elle avait les yeux fixés sur mes gros seins. Je devais me coller à elle pour passer mes mains dans son dos et défaire son dernier vêtement. Elle se laissa déshabiller. Une petite goutte de lait perlait à l’extrémité de ses tétons. Un petit coup de langue pour nettoyer les pointes.

Je n’avais rien prévu, absolument rien prémédité. C’était juste le destin qui nous mettait une fois de plus dans une situation particulière. Ensemble, nous sommes entrées dans la cabine de douche. Je réglais le mitigeur et, lorsque l’eau fut à bonne température, je commençais à l’arroser. Son visage, son torse. Son dos. Elle sembla émerger d’un long rêve et elle prit le pommeau à son tour pour m’asperger moi aussi. Elle avait retrouvé son merveilleux sourire et elle stoppa l’eau lorsqu’elle le décida. D’emblée, elle prit une noix de gel douche qu’elle déposa sur mes épaules. Puis elle descendit vers mes seins. Je voyais bien qu’elle prenait un réel plaisir à caresser mes deux énormes mamelles. Elle me lava consciencieusement, mettant même sa main entre mes cuisses pour bien nettoyer mon intimité. Elle me fit faire demi-tour pour laver mon dos et mes fesses qu’elle caressa plus que nécessaire. Elle reprit le flacon de gel douche et c’est dans le creux de mes mains qu’elle remit une bonne dose de produit. À charge pour moi désormais de la laver aussi bien qu’elle venait de le faire. Je refis exactement les mêmes gestes qu’elle, les mêmes caresses subtiles sur ses seins, entre ses cuisses et ensuite, sur ses fesses. Nous étions deux femelles en chaleur tentant d’éteindre le feu que l’autre faisait naître en nous. Et nous ne faisions que de l’attiser, ce feu sacré que l’on nomme Amour charnel. J’aimais, et elle autant que moi, passer mes mains sur sa peau douce, découvrir ses trésors. Me les approprier. Elle me donnait autant de plaisir par sa passivité, lorsque c’était moi qui la caressais, que par son enthousiasme évident lorsque ses mains découvraient, et recouvraient, mon corps.

Elle était ma première réelle expérience avec une femme et elle m’avoua, plus tard, que j’étais, moi aussi, sa première expérience avec une (presque) femme. Nous avons continué à nous caresser langoureusement pendant que nous nous séchions l’une et l’autre. J’allais ensuite préparer le petit déjeuner tandis qu’elle récupérait Augustin dans sa chambre. Son mari était rentré très tardivement et il dormait encore profondément. Augustin était bien évidemment sa priorité et c’est lui qu’elle nourrit en premier. Elle m’expliqua, en lui donnant le sein, qu’elle avait commencé à l’habituer à prendre le biberon, vu qu’elle avait repris le travail. Et que je n’aurais pas à lui donner mes seins. Elle les lorgna une nouvelle fois en disant cela, son regard attendri sur mes deux gros seins. Elle me promit que, dans quatre heures, ce serait moi qui préparerais et lui donnerais le biberon.

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