Émeline soumise (03/12)

Elle finit par l’allonger sur le canapé pour être plus à l’aise. Une idée folle lui traversa l’esprit, aussitôt mise en application. Elle se mit nue à son tour et se plaça au-dessus de sa proie, la tête toujours entre les cuisses. Mais elle lui offrait la vision de sa propre intimité. Allait-elle réagir ? Et comment ? Quand elle émergea de son semi-coma, ce fut pour découvrir une jolie chatte de femme, sans un seul poil pour cacher les moindres recoins de cette intimité. C’est bien la curiosité qui l’emporta quand elle décida de goûter à ce fruit défendu. Pas une hésitation. Elle se mit à reproduire les coups de langue que Pauline continuait de lui administrer. Elle trouva très vite la même cadence, les points précis qui faisaient vibrer sa complice. Ce fut un orgasme fulgurant qui l’enveloppa soudain, la gorge noyée par un flot de cyprine continu. Elle se donnait entièrement, Katia, et elle but tout ce qui lui était offert. Quand elle rouvrit enfin les yeux, elle était assise sur le canapé, Pauline à ses côtés, totalement nues toutes les deux. Marc avait disparu, préférant les laisser seules. Il avait obtenu ce qu’il souhaitait, faire de sa compagne une coquine invétérée. Katia se leva, entraînant derrière elle sa Maîtresse vers sa chambre. Marc avait choisi la chambre d’amis, laissant le lit conjugal aux ébats des deux femmes. Et elles ne sont pas privées pour continuer. Surtout que Pauline avait tout prévu. Katia somnolait tranquillement lorsqu’elle sentit que quelqu’un voulait la pénétrer. Immédiatement, elle pensa que c’était Marc et elle ouvrit ses cuisses en grand pour l’accueillir.

Elle ouvrit les yeux et se figea en voyant Pauline au-dessus d’elle. Comment était-ce possible ? Le gode la pénétra lentement, Pauline prenait tout son temps pour investir cette chatte trempée à souhait. Elle fixait intensément sa soumise, les yeux dans les yeux, pour lui faire comprendre que c’était bien elle qui la prenait. Qu’elle lui appartenait désormais. Pauline était bien au fond maintenant et pourtant, elle donna encore un petit coup de rein qui fit chavirer Katia. Puis commença la cavalcade, doucement au début, puis de plus en plus vite, de plus en plus profondément. En experte, Pauline ralentissait la cadence lorsqu’elle sentait que Katia était prête à succomber, avant d’accélérer de nouveau. Cela dura très longtemps, elle faisait durer le plaisir le plus longtemps possible. Pauline ressortit entièrement le gode, laissant Katia sur sa faim. Celle-ci la regardait, incrédule, semblant demander ce qu’elle attendait pour continuer. Un éclair la traversa, Marc adorait la prendre en levrette. Sans doute que Pauline aussi avait envie de la voir prendre cette position. Elle se mit à quatre pattes et tourna un visage implorant vers sa Maîtresse. Celle-ci souriait de l’initiative et reprit possession de sa conquête. Elle lui martelait de grands coups de rein, accentués de temps à autre par une bonne claque sur ses fesses. Quelquefois, les mains de Pauline restaient sur les fesses, le pouce tout près de la rosette. Un grand coup de rein et le pouce pénétra son cul pour la première fois. Katia avait toujours refusé cet accès à ses amants. Mais là, cette nuit, elle avait décidé de se donner entièrement à sa Maîtresse. Et son p’tit cul faisait partie du marché, si elle le souhaitait. Prise par l’excitation extrême, elle sentit à peine lorsqu’un deuxième doigt la pénétra. Pauline travaillait habilement son trou du cul car elle avait une idée précise, bien ancrée dans son cerveau. Katia était à nouveau en train de jouir lorsque Pauline sortit le gode pour le placer près de la rondelle inviolée.

Katia n’avait jamais voulu être prise ainsi par des différents partenaires précédents. Peur de la douleur ou peur d’aimer cela à outrance. C’est ce qu’elle avait lu dans plusieurs magazines féminins. Quand on a goûté à la sodomie, on ne peut plus s’en passer. Mais là, avec Pauline, elle n’avait pas du tout envie de se rebeller, bien au contraire. Elle tentait plutôt de se rappeler ce qu’elle avait lu à ce propos, comment éviter la douleur d’une première fois. Elle se mit à pousser comme si elle voulait expulser quelque chose de son corps. Mais, inversement, c’est le gode qui la pénétrait inexorablement. Elle ressentit une légère douleur lorsque le gland força la barrière de son anus, mais très vite le plaisir s’installa, puissant et destructeur. Ouiiiii, comme expliqué dans l’article, elle aussi aimerait la sodomie. Et elle se demandait vraiment pourquoi elle n’avait pas essayé avant. Bien accrochée à ses hanches, Pauline s’enfonçait dans ses entrailles, lentement, prenant tout son temps. Elle aussi avait compris que c’était une première fois pour sa soumise et elle préférait y aller doucement. Jusqu’à ce que Katia se lance en arrière pour s’empaler entièrement sur le gode. Pauline était bien au fond et commença à aller et venir dans ce conduit étroit. Katia avait plongé la tête dans son oreiller pour pouvoir hurler son plaisir sans réveiller toute la maisonnée. Les deux femmes ont fait l’amour jusqu’au premier rayon du soleil. Une douche commune pour effacer les traces de cette nuit de folie et direction la cuisine. Marc était déjà debout et avait préparé le petit déjeuner pour tout le monde, y compris Émeline. Il a pu lire un grand merci dans les yeux de sa compagne, pour lui avoir permis de connaître une telle extase. Ils n’en ont pas vraiment reparlé ensuite, mais le cœur de Katia, et son corps tout entier, était dévoué à cet homme qu’elle aimait par-dessus tout.

Les deux femmes se sont revues, bien évidemment, sans la présence de Marc, sans même qu’il ne soit au courant. Il s’est passé deux ou trois semaines lorsque Pauline appela Marc dans son bureau. Elle le remercia pour sa discrétion, tout d’abord. Rien n’avait filtré de cette première expérience avec sa femme. C’est là qu’elle lui avoua qu’elle l’avait revue depuis, pour de nouvelles expériences entre femmes. Il parut surpris mais il attendait la suite, car Pauline l’avait appelé pour une raison précise. Elle voulait renouveler l’expérience mais à trois, cette fois-ci. Sans qu’il lui soit permis de la toucher, bien sûr, mais c’était tout ce qu’elle pouvait accepter, si lui était d’accord. Demandez à un aveugle s’il veut voir, la réponse était évidente. Rendez-vous pris, cela se ferait chez Pauline, il fallait simplement trouver une baby-sitter pour la nuit. La grand-mère d’Émeline accepterait certainement. Émeline avait été déposée chez sa grand-mère pour la soirée et le dimanche. Le samedi arriva très vite.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *