Le soir même, j’eus une longue discussion avec Melody. Nous avions reçu les notes du second trimestre et, en français, le professeur mettait « Insatisfaisant ». Je devais me remuer pour remonter ma moyenne pour passer en seconde, et surtout pour le brevet qui arrivait à grand pas. Je repensais alors à la voisine de Dany, Mirabelle, qui était prof de philosophie au même lycée. Elle pourrait peut-être m’aider si je le lui demandais. Quitte à utiliser mon argent de poche pour la rémunération. Melody m’assura que c’est elle qui prendrait en charge les frais, s’il y en avait. Je rappelais Dany pour lui parler de mon idée. Il en fut ravi, je serais ainsi souvent près de lui. Il me confirma qu’il pouvait venir avec moi pour demander à Mirabelle. À sa proposition, je répondis qu’il valait mieux que j’y aille seule. En y réfléchissant, il se dit aussi que ce serait mieux. Je lui dis que je passerais le voir demain matin et que j’irais demander à Mirabelle ensuite. Il me demanda à quelle heure je viendrais, je ne savais pas encore, cela dépendrait de ma nuit, et de l’heure à laquelle j’allais me réveiller. J’avais maintenant hâte d’être au lendemain, revoir Dany. Revoir Mirabelle. En espérant qu’elle accepte de m’aider.
Pour une fois, Gilles était à la maison et j’ai pu partir de bonne heure pour aller chez Dany. Océane se préparait encore. Elle sortait tout juste de sa salle de bains. De légers cernes sous ses jolis yeux me firent penser que Martin était là également. Elle me dit qu’il était tôt, que Dany dormait encore mais que je pouvais aller le réveiller, elle lui avait laissé des tâches à accomplir. Quand je demandais des nouvelles de son mari, elle me fit un geste évasif, comme si elle ne savait pas où il se trouvait. Je montais donc directement dans la chambre de mon cousin, pendant qu’elle prenait son petit déjeuner. Dany dormait profondément. Sa respiration calme et posée en était la preuve. Je savais ce que je voulais, j’y avais pensé avant de me coucher, et sur la route en venant. Je me déshabillais presqu’entièrement. Je ne gardais que mes chaussettes aux pieds et ma petite culotte. Je me plaçais tout près de son lit et je soulevais légèrement la couette. Je baissais le haut de son boxer pour découvrir son sexe, totalement au repos. Je l’avais déjà vu bien bandé, c’était différent complètement au repos. Il m’était difficile d’admettre que cette petite chose pouvait se développer autant. Je commençais à la caresser tout doucement, pour ne pas réveiller son propriétaire. Pas encore. Quand elle fut un peu dure, à demi molle, je penchais ma tête au-dessus de lui pour la prendre enfin entre mes lèvres.
J’avais déjà expérimenté une fellation, la veille, je voulais faire mieux. Réveiller le monstre qui sommeillait en lui. Elle devint très vite plutôt raide. Je n’ai pas pu identifier à quel moment exactement il s’était réveillé. Sa main glissa hors du lit et, en retombant, elle frôla mon sein. Presqu’aussitôt, elle remonta sur mon téton qu’elle se mit à exciter. Dany dégagea entièrement la couette qui le recouvrait. Il me fit comprendre de grimper sur le lit, tête-bêche au-dessus de lui. Je suivis ses consignes sans pour autant cesser de le sucer. Il écarta habilement le fond de la culotte et commença à me lécher moi aussi. Il me fallut plusieurs minutes pour comprendre que cette grosse limace, humide et chaude, qui se promenait sur mon intimité, c’était tout simplement sa langue. Et elle était terriblement efficace. J’ignorais qu’il était aussi doué avec les filles. Mais il avait tout de même un an de plus que moi. Cela semblait logique. Il allait avoir 16 ans dans quelques jours. Je n’en aurais que 15, deux mois après lui. C’était tellement bien que j’en oubliais de le sucer. Il s’en moquait, bien sûr, trop occupé à ce qu’il me faisait subir. Ses mains avaient trouvés mes seins dénudés, à sa disposition, et il commença à me peloter sans vergogne. J’étais sa chose, son jouet, car je l’avais décidé ainsi. Un flash. Soudain. Puis plus rien. J’émergeais au bout d’un long moment. J’entendis Océane qui partait et qui nous souhaitait une excellente journée. Elle n’avait pas tort, la journée commençait par la plus belle des façons. J’étais toujours allongée sur Dany, et sa queue bien droite, insolente, semblait me narguer.
Je me redressais un peu pour la reprendre en bouche et je l’ai maintenue en moi jusqu’au bout, jusqu’à l’éjaculation. Que j’avais senti venir, cette fois. J’étais préparée et j’ai tout avalé. Sans en perdre une seule goutte. Je me suis allongée ensuite près de Dany qui m’a longuement cajolée. Surtout mes seins, je dois dire. Il aimait par-dessus tout les caresser, triturer mes tétons turgescents. Sa bouche entrait en jeu pour me téter avidement, comme si du lait pouvait sortir de mon sein. Ses doigts, parfois, jouaient avec ma toison, avec mes lèvres intimes. Mais c’était surtout ma poitrine qui l’intéressait. Nous sommes restés longtemps ainsi, puis il s’est allongé sur moi. Son sexe démesuré frottait sur mon ventre, entre nos deux corps. Je voyais dans ses yeux comme une supplique, une demande muette, mais je ne me sentais pas encore prête à m’offrir totalement à lui. Je savais que ce serait lui le premier. Mais je voulais me sentir prête à m’abandonner dans ses bras. Nous arrivions à nous comprendre sans dire un mot, c’est pour cela que je dis tout le temps qu’il est mon âme-sœur. Je lui rappelais que sa mère lui avait laissé quelques menus travaux à faire, et que je devais aller voir Mirabelle. Nous sommes allés prendre notre douche ensemble, pour la première fois. Nous nous sommes caressés encore, tout en nous lavant, puis en nous essuyant l’un l’autre. Il était neuf heures lorsque je me rhabillais. Croc-top, jupette et socquettes blanches. Je reprenais un bol de céréales avec Dany. L’amour, ça creuse. Et je me rendis dans la maison voisine, rencontrer Mirabelle. Elle sortait justement sur sa terrasse au moment où je passais son portail en bois.