Été 2020 (17/30)

Ses lèvres se posent sur mon vagin, elle en prend possession. Je sens qu’elle me lèche, elle s’abreuve de la cyprine que je sécrète très généreusement lorsque je suis excitée comme maintenant. Je soulève encore mes fesses à la rencontre de sa bouche, je veux qu’elle s’occupe de mon clitoris. Je sens tous mes muscles contractés, je commence à avoir mal au creux de mon ventre. Mais, pour rien au monde, je ne lui demanderais d’arrêter. Je suis dans un autre monde, un monde que je découvre, un monde merveilleux dans lequel je veux rester le plus longtemps possible. Elle s’ébroue entre mes petites lèvres, son nez le titille le clitoris quelques secondes, elle doit avoir le visage maculé de ma cyprine. Elle semble aimer ça. Pour ma part, je sens que mon corps va exploser, il se tend de plus en plus. Je vais être emportée par un ouragan de plaisir, j’attends ce moment sereinement. Je sais que je vais vivre quelque chose d’extraordinaire, quelque chose d’inconnu pour moi, quelque chose que je ne pourrais jamais oublier. Je n’avais connu le plaisir qu’avec mes doigts jusqu’à présent. Puis les doigts de Marie-Rose, experte en la matière. Je croyais avoir connu des orgasmes mais ce n’était rien à côté de ce qui montait en moi. Jamais une bouche ne s’était posée sur mon sexe, je découvre autre chose de merveilleux. Cette bouche qui se délecte de la cyprine, ces lèvres qui aspirent les miennes, qui me sucent le clitoris, cette langue qui batifole dans ma vulve à la découverte de tous les recoins. J’en redemande. Ses lèvres se posent sur mon clitoris, l’aspirent et le rejettent pendant que sa langue le titille. Mon corps se tend, j’explose dans une gigantesque explosion atomique, mon corps n’existe plus, seul mon sexe me dicte sa loi, il n’inonde d’un plaisir intense et inconnu. Je ne sens plus mon corps, je suis dans un nuage, je vole, je plane dans une béatitude suprême. Je suis une autre personne, je suis Amour, Joie, Bonheur. Je suis dans ce nouveau monde dont je ne veux plus sortir.

Pourtant, mon corps se détend lentement sous sa langue qui n’a pas cessé de me lécher, pour prolonger le plaisir. Le mien ou le sien ? Les deux, certainement. Quand mes fesses retrouvent contact avec le sol, elle est là, à genoux entre mes cuisses. Elle me regarde, je vois de l’amour dans son regard franc. Elle m’a donné un tel bonheur que je ne peux m’empêcher de lui tendre les bras. Elle se couche sur moi avec d’infinies précautions, je sens ses seins écraser les miens. La peau douce de son pubis bouger sur le mien. Je prends sa tête entre mes mains pour approcher ses lèvres des miennes. Nos deux bouches se soudent dans un baiser langoureux. Ses lèvres ont un goût que je ne connais pas, mais qui me plaît bien. Soudain, j’ai dû rougir en me disant que ce goût était celui de mon plaisir. Sa langue part à la rencontre de la mienne, elles se titillent, elles se chamaillent mais elles s’aiment tendrement. Je suis surprise de tirer un tel bonheur d’une langue de femme dans ma bouche, titillant la mienne. Elle est en train de chambouler toutes mes certitudes. Je prends un immense plaisir à embrasser une autre femme, à sentir ses lèvres sur les miennes, sa langue titiller la mienne, à sentir son corps sur le mien. C’est tout nouveau pour, tout ça. Et ça me fait un peu peur. Mes mains se promènent sur son corps avec une grande préférence pour ses magnifiques fesses, là aussi je suis surprise d’aimer ça, j’adore sa peau veloutée, d’une grande douceur. J’ai adoré tout ce qu’elle m’a fait et je serais prête à repartir pour un tour, si mon corps me le permettait. Je viens de vivre un moment inoubliable, magique, et mon seul regret, c’est de ne pouvoir lui rendre une partie du plaisir qu’elle m’a donné. J’ai maintenant envie de, moi aussi, poser mes lèvres sur sa vulve, la faire frissonner, jusqu’à l’explosion de bonheur. Je ne sais pas encore si nous nous reverrons. Je l’espère, évidemment, comme je souhaite que ces quelques mots lui donnent de nouveau envie de moi. Je vais rejoindre les bancs de l’université dans quelques semaines. Je vais rencontrer d’autres filles, dont certaines préfèrent les filles de leur âge. Mon vœu le plus cher est de trouver une âme charitable qui pourra m’apprendre comment faire jouir une femme.

Je ne suis rentrée que vers 16 heures à la boulangerie, en passant par le magasin. Géraldine, la vendeuse, m’a fait un sourire on ne peut plus équivoque. Je ne comprenais pas vraiment ce que cela voulait dire. Même si j’adore le sexe, je ne pouvais tout de même pas avoir de relations intimes avec toutes les personnes que je rencontrais. Je rejoignais Fanny qui, assise sur le canapé, regardait sa fille qui jouait à ses pieds. Elle me sourit tendrement avant de me demander si je pouvais aller réveiller son mari. Je la regardais, un peu surprise. Elle devait se douter qu’il allait se réveiller en fanfare, la queue bien dressée. D’un regard, je lui fis comprendre ce qui allait inévitablement se passer, elle me sourit de nouveau en me montrant son gros ventre. Elle semblait me dire que, vu son état, il ne ferait rien avec elle et elle préférait que ce soit moi qui lui donne ce qu’elle ne pouvait pas faire en ce moment. Sans se dire un seul mot, nous nous étions comprises. J’allais donc dans la chambre qu’occupait Joël lorsqu’il se reposait les après-midi. Je quittais ma robe une fois la porte refermée et je m’allongeais près de lui, mes fesses se frottant contre son ventre. Il ne mit pas longtemps à réagir et m’empoigna au niveau de la taille. Son sexe était incroyablement long, et dur. En simplement deux ou trois mouvements, il se retrouva profondément soudé à moi, plongé au cœur de mon intimité. Les femmes qui me lisent, et certains hommes aussi, connaissent ce sentiment de plénitude que l’on peut ressentir lorsque l’on est remplie et comblée par une queue vigoureuse.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *