Quand Marc lui parla de Pauline, elle crut mot pour mot tout ce qu’il affirmait avec tant de convictions. Comme raison invoquée, Marc imagina qu’un gros contrat avait été signé par leur société et qui allait leur rapporter beaucoup, et surtout un meilleur salaire. Il fallait donc fêter ça dignement. Pauline arriva donc un vendredi soir dans une robe rouge hyper flashy. On pouvait clairement deviner qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Marc l’installa sur le canapé, près de Katia, et commença à servir les coupes de Champagne. Pauline avait accepté de rentrer dans le jeu du gros contrat signé et ils en parlaient gaiement, comme d’une très grande opportunité pour leur société et donc, pour eux deux. La première bouteille était presque vide et Marc alla en chercher une autre, au frais, dans la cuisine, laissant les deux femmes ensemble. Katia n’était pas habituée à boire beaucoup d’alcool et sa tête tournait légèrement. Le parfum envoûtant de Pauline la troublait également, sans pouvoir expliquer pourquoi. Quand Pauline se rapprocha tout près d’elle, elle n’esquissa aucun mouvement de recul, même quand elle se pencha pour lui murmurer à l’oreille qu’elle sentait très bon. La main de Pauline était déjà posée sur son genou et remontait lentement, entraînant sa robe légère. Évidemment, elle gardait les cuisses serrées, ne sachant pas trop comment réagir. Elle ne voulait surtout pas froisser son invitée, la collègue de son compagnon, celle grâce à qui son salaire allait augmenter sensiblement.
Elle ne voulait pas lui déplaire mais elle ne pouvait pas accepter n’importe quoi, surtout que Marc pouvait revenir à tout moment. Elle se sentit beaucoup plus sereine lorsque Marc revint dans la pièce, persuadée que Pauline allait s’écarter d’elle. Mais non. Elle continua des caresses plus que ciblées. La main, glissée sous la robe, avait atteint les limites de sa culotte. Les doigts frôlaient les contours de sa lingerie, sans vraiment la caresser précisément. Ils revenaient inlassablement sur ses cuisses, à l’intérieur, là où la peau est si douce, satinée, presque transparente. Katia fixait intensément son mari qui lui ne réagissait pas. Il ne pouvait ignorer la main qui explorait l’entrejambe de sa femme. Mieux, il leur servit à chacune une coupe de Champagne bien frais. Pauline trempa son doigt dans son verre avant de venir le promener sur les lèvres de Katia. Vu que celle-ci ne réagissait pas, Marc garda sa coupe entre ses mains et l’approcha de ses lèvres. Tendrement, il la fit boire le doux nectar. Quand la coupe fut vide, il regagna sa place dans le fauteuil en face d’elles et les observa. Pauline avait décidé de passer à l’attaque et avait écarté les genoux de sa proie. Celle-ci regardait toujours vers Marc, attendant le moment où il allait réagir. Mais il ne disait toujours rien, souriant bêtement. Son manque de réaction donnait raison à Pauline qui devenait de plus en plus précise dans ses caresses. Leurs nez se frottaient l’un l’autre, les lèvres étaient toutes proches de se coller pour un tendre baiser. C’était certain, leurs lèvres finiraient par se souder l’une à l’autre. Katia portait désormais toute son attention vers Pauline qui éveillait en elle des sensations jusqu’alors inconnues. Elle était capable de découvrir de nouvelles zones érogènes sur son corps qu’elle voyait pour la première fois. Quand Pauline posa ses deux mains sur ses genoux, elle les écarta d’elle-même, lui donnant alors libre accès à son intimité.
La robe se trouva remontée jusqu’à la taille, Pauline glissa au sol, entre ses cuisses et sa tête plongea à la découverte du corps de sa nouvelle soumise. Car c’est bien ce qu’elle était, soumise aux moindres désirs de cette femme qu’elle connaissait depuis moins d’une heure. Deux mains aux doigts fins s’accrochèrent à sa culotte. Elle s’avança d’elle-même vers le bord du canapé pour la laisser faire ce qu’elle désirait. Katia avait fermé les yeux et ne comprit pas immédiatement lorsque deux autres mains descendirent les bretelles de sa robe, entraînant dans le même mouvement celles de son soutien-gorge. Sa poitrine voluptueuse était presque dénudée, offerte par son mari à son amante du soir. Elle ne le vit pas, regagnant son fauteuil pour profiter du spectacle que lui offraient les deux femmes. Une fois la culotte ôtée, les mains repartirent à la découverte de ce corps qui découvrait, elle le savait, la joie des plaisirs entre femmes. Les doigts trouvèrent les tétons érigés, gorgés de sang et de plaisir. Les lèvres ne purent résister à l’appel de ces deux petites framboises. Elles furent sucées, léchées, aspirées, la langue tournant autour pour les agacer encore plus. Les lèvres remontèrent finalement jusqu’aux lèvres qui n’attendaient plus que ça. C’est un merveilleux baiser qui unit finalement les deux partenaires.
Katia ne s’occupait plus du tout de la présence, ou non, de son mari, elle était avec Pauline et seulement avec Pauline. Après avoir accepté les caresses, c’est elle-même qui allait au-devant du baiser, cherchant la langue de sa nouvelle chérie. Ses mains semblaient avoir désormais leur propre vie, cherchant le contact avec la poitrine de cette femme qui l’étourdissait de plaisirs mélangés. Elle qui n’avait jamais imaginé faire l’amour avec une autre femme, hétéro 100 %, elle se transformait en une furie, avide de connaître de nouvelles expériences, de nouveaux horizons. Juste un instant, elle pensa à sa petite fille qui devait dormir paisiblement dans sa chambre. Sa petite fille qui, un jour, deviendrait femme à son tour. Puis, elle se consacra uniquement à son plaisir, à tenter de procurer autant de bonheur à Pauline qu’elle lui en donnait. L’Amour, c’est bien ça ! Donner pour recevoir en retour. Elle avait fait abstraction de tout ce qui l’entourait. Elle était désormais seule au monde avec Pauline. Katia ne sut pas trop comment elle se retrouva entièrement nue mais cela n’était pas important. Elle voulait à son tour découvrir le corps de sa Maîtresse mais celle-ci ne se laissait pas faire. C’était elle qui commandait, qui dirigeait les ébats. Personne d’autre. Mais devant l’empressement de sa nouvelle conquête, elle concéda une partie infime de son corps, sa poitrine, qu’elle offrit bien volontiers à la bouche gourmande de Katia.
Il n’en fallait pas plus pour rendre folle de plaisir une Katia qui savourait pour la première fois les seins d’une autre femme. Pauline continuait à la doigter admirablement et le plaisir ne tarda pas à l’engloutir. Tel un pantin désarticulé, elle resta ainsi, inerte, offerte. Pauline plongea de nouveau entre ses cuisses pour y récolter cette fois les restes de son plaisir.