J’apercevais ses yeux qui se dirigeaient très souvent vers mon opulente poitrine. Puis, elle demanda aux deux filles pourquoi elles avaient gardé le haut du maillot, pourquoi elles ne faisaient pas comme moi. Flora regarda Clara et décida qu’elle pouvait le faire, elle aussi. Comme sa grande sœur, sa mère et sa tante, elle se mit torse nu. Ce n’était pas la première fois que je la voyais ainsi, nous nous trouvions très souvent toutes les deux dans la salle de bain. Clara hésitait encore. Elle mit au défi Viviane d’ôter son maillot pour qu’elle puisse l’imiter.
Je crois bien qu’elle y pensait depuis un moment car elle n’hésita pas une seule seconde. Maintenant qu’elles étaient torse nu, on voyait parfaitement les traces laissées par le maillot. Elles restèrent ainsi, à bronzer, se protégeant l’une l’autre avec la crème solaire. Viviane semblait vraiment très intéressée par la vision des petites mains qui passaient et repassaient sur les poitrines dénudées. Pour en être absolument certaine, je proposais aux filles de retourner dans l’eau. Elles dirent non mais Viviane voulait bien me suivre. Une fois dans l’eau jusqu’au cou, elle commença à me frôler de très près. Sa main effleura mon sein une fois, puis une seconde fois. Elle voyait bien que je ne disais rien, et que je ne cherchais pas à éviter ces contacts. Elle me fixa intensément dans les yeux lorsque sa main se posa carrément sur mon sein. Pour lui montrer mon approbation, je posais mes deux mains sur son poignet et j’initiais un mouvement de caresse sur ma poitrine. Elle me sourit alors franchement et sa seconde main prit possession de mon autre sein. Elle passa un moment derrière moi pour me peloter tout à son aise. Mais moi, je voulais la voir. Observer son visage ravi. Je me tournais face à elle et j’osais poser une main sur sa taille. Elle frissonna avant de reprendre possession de mes seins. Ce sont mes deux mains qui, désormais, remontaient lentement vers sa poitrine que je pouvais apercevoir, à la limite de la surface de l’eau. Viviane ferma les yeux lorsque mes mains se posèrent enfin sur ses seins. C’était évidemment la première fois que je touchais une autre poitrine que la mienne. J’avais rêvé le faire avec Melody, dans la cabine à la piscine. Pour finalement oser avec une parfaite inconnue.
Elle semblait ravie, Viviane, même s’il lui manquait encore quelque chose. Je fus un peu surprise lorsqu’elle attrapa ma main pour la glisser dans sa culotte. Elle fit de mouvements aller retour sur sa fente et se bloqua, à un moment donné, cherchant à retrouver son souffle. Je compris qu’elle venait de jouir intensément sous la caresse que je lui avais prodiguée en toute innocence. Je ne l’avais jamais fait sur moi-même mais je savais tout de même ce qu’était la jouissance. Les films, les bruits étranges entendus parfois lorsque Gilles revenait après une longue absence, et les conversations avec d’autres filles. Toutes prétendaient savoir exactement de quoi nous parlions, mais je ne suis pas sûre que toutes avaient connu l’extase comme Viviane avec ma petite main. Nous avons nagé un peu, côte à côte. Tous étaient revenus à notre emplacement lorsque nous sommes sorties de l’eau. J’ai présenté Viviane à Melody, et aux autres. Elle a récupéré le haut de son maillot et elle m’a proposé de continuer à discuter avec elle, près de son transat. J’acceptais aussitôt, je pris ma serviette et je suis allée m’asseoir tout près d’elle. Vu qu’elle était sur son transat, elle avait une vue plongeante sur ma poitrine. Quant à moi, j’avais la bouche à la hauteur de ses tétons et je bavais d’envie à l’idée de pouvoir enfin y goûter. Je savais, ou du moins je l’espérais, que cela arriverait bientôt. Et que, elle aussi, pourrait téter mes tétons. Notre conversation portait principalement sur son fils, majeur déjà. Un bon à rien, d’après elle. Il avait pourtant réussi à se marier à une jeune fille douce et délicate et ils venaient tout juste d’avoir leur premier enfant.
Elle me posait aussi beaucoup de questions sur moi, le métier que j’aimerais exercer plus tard. J’aimais beaucoup les enfants et je souhaitais vivre entourée de petits bouts de chou. Plus sérieusement, j’envisageais de devenir pédo-psychiatre, si j’en avais la possibilité. Viviane me proposa d’aller boire un rafraîchissement à la buvette et j’acceptais. Et c’est, assises face à face, qu’elle me parla de baby-sitting pour la première fois. Elle avait proposé à sa belle-fille de garder leur bébé un week-end tout entier, pour qu’elle puisse enfin se reposer sereinement. Elle avait refusé, pour ne pas embêter sa belle-mère en lui mettant un nouveau-né sur les bras. Si Viviane trouvait une baby-sitter pour le week-end, elle était sûre et certaine que Pauline finirait par accepter de se libérer tout un week-end. Et c’est à moi qu’elle pensait pour être cette baby-sitter. Évidemment que j’étais d’accord, mais il fallait demander à Melody et Gilles s’ils étaient d’accord. Elle avait ôté ses lunettes de soleil depuis que nous étions assises à la buvette et je vis clairement son visage s’éclairer à l’idée de passer tout un week-end avec moi. J’étais un peu effrayée par son regard. Mais je n’avais aucune peur, seulement la crainte de l’inconnu. À 14 ans, je n’avais pratiquement jamais quitté ma famille, ma maison, plus d’une nuit. Alors, passer deux jours, et deux nuits loin de chez moi, c’était déjà en soi une aventure. De plus, chez une presque inconnue. Mais j’avais réellement envie de vivre cette aventure. J’avais totalement confiance en Viviane, même si ses regards appuyés sur mes seins présageaient des heures et des heures de caresses.
Nous sommes retournées vers son transat où j’ai récupéré ma serviette. Elle n’a pas remis le haut de son maillot pour me suivre, dans l’intention de demander à mes parents l’autorisation d’aller faire du baby-sitting. Ils ont commencé à se concerter, en silence, mais c’est Océane qui a pris la décision pour eux. Elle a prétexté que cela me ferait le plus grand bien de sortir de mon cocon familial.