Janvier 2015 (07/15)

Polina finit par la lâcher quand sa mère entra dans la pièce. Anna en était toute retournée, sans vraiment comprendre pourquoi. Petite fille modèle, jamais elle ne s’était caressée. L’idée même ne lui est jamais venue. De plus, il faut savoir qu’en Russie, comme dans beaucoup trop de pays encore, l’homosexualité est encore considérée comme une maladie et les parents envoient les enfants « malades » dans un hôpital psychiatrique pour y être soignés, le temps qu’il faut. Et donc, pour Anna, ressentir de telles sensations sous les caresses de sa cousine l’effrayait autant que l’envie qu’elle ait de recommencer. C’est surtout Darya qui fut son initiatrice. Elles se baignaient souvent dans la même crique, à l’abri du regard des adultes. Ce jour-là, Darya lui apprit comment faire la planche. Jambes serrées, tête bien droite, se forcer à rester raide comme un piquet et elle lui prouva qu’ainsi, elle ne pouvait pas couler et offrait son corps aux rayons du soleil. Darya la maintenait tout de même avec une main sur ses fesses. Une main qui devient bientôt plus caressante, plus mutine aussi. Le majeur de sa main envahissante se promenait le long de sa fente, tout près de l’anus, puis remontait entre ses lèvres intimes, les massant doucement. C’était la première fois que cette partie intime de son corps se trouvait ainsi stimulée. Elle avait bien senti des sensations étranges quand elle insistait ici, en se lavant, mais elle n’avait jamais cherché plus loin. Et là, c’est sa cousine qui frottait son doigt contre cette fente, lui envoyant des décharges dans tout le corps. Les lèvres de Darya se posèrent sur sa poitrine et elle ressentit à ce moment, son premier orgasme.

Darya lui demanda d’écarter les bras pour se maintenir à flots et elle se plaça entre les cuisses de sa cousine pour récolter son jus d’amour à la source. Anna avait fermé les yeux et ne cherchait même pas à savoir ce que lui faisait sa cousine mais elle était en état d’hébétude, à l’écoute de son corps et des sensations qu’elle ressentait. Elle aurait été étonnée de la voir lui lécher la fente si amoureusement. La bouche qui lui bouffait la chatte et les mains qui pelotaient ses fesses eurent raison de la jeune Anna qui jouit pour la seconde fois. Elle ne put empêcher un cri de jouissance sortir de sa gorge. En ouvrant enfin les yeux, elle découvrit Darya qui continuait à la lécher, et les garçons de la datcha voisine, Mikhaïl et Evgueny, qui les observaient sur la rive. Anna se blottit contre sa cousine qui posa un tendre baiser sur ses lèvres. C’est ainsi qu’elle goûta pour la première fois à son jus d’amour. Les garçons les rejoignirent dans l’eau en les félicitant.

« Eh bien, les filles, quand vous vous donnez, c’est à fond, ou pas du tout.  »

Darya lâcha sa cousine pour s’approcher d’eux. Elle posa ses mains sur les renflements de leurs maillots de bain.

« Oui, je vois que ça vous fait de l’effet.  » dit-elle en leur caressant leurs queues.

Anna restait à l’écart, pas du tout intéressée par les sexes masculins qu’elle devinait bien bandés sous l’eau. Darya se laissait caresser les seins par le plus âgé des deux et il lui roula une pelle. Elle embrassa le petit frère mais sa mère les appela à ce moment, mettant un terme, pour le moment, à leurs petits jeux. Ils se retrouvèrent très souvent dans cette petite crique. Les garçons jouaient avec Darya, mais elle seule pouvait toucher Anna. Un jour pourtant, Evgueny, le plus jeune, était venu seul, son frère devant aider son père. Anna s’était finalement laissée convaincre de le laisser la lécher entre les cuisses. Elle était allongée dans les herbes hautes et lui, à quatre pattes entre ses jambes. Darya s’était glissée sous lui et lui taillait une pipe. Pour une première fois, pour lui, ce ne fut pas trop mal mais il ne parvint pas à la faire jouir. Sans doute trop occupé par son propre plaisir venant de la bouche gourmande de Darya. Il avait fini par éjaculer sur la poitrine de la jeune fille qui s’était amusée à étaler son foutrez sur son corps. Lui, s’était allongé près d’Anna. Darya comprit le désarroi de sa cousine en voyant son regard suppliant. Elle plongea entre les cuisses ouvertes et la fit jouir en quelques coups de langue. D’après les dires d’Anna, il fut le seul homme à poser les mains, et la bouche, sur elle. Elle était définitivement lesbienne, mais elle devait le cacher à tous. Elle se plongea encore plus dans les études et jamais personne ne lui demanda pourquoi elle n’avait pas de petit copain, comme la plupart de ses amies.

Un autre jour, bien plus tard, Polina vint passer le week-end à la datcha sans son mari, retenu par son travail. Les trois filles dormaient dans le même lit, nues bien évidemment. Polina était plus âgée de deux par rapport à Darya, trois par rapport à Anna. Elle avait un caractère plutôt dominant et aimait par-dessus tout qu’on lui obéisse. Anna, qui commençait à s’endormir, sentit les mains fureteuses qui parcouraient son corps. Elle se mit à gémir quand la caresse se fit plus précise, directement sur son clito. Darya se joignit à sa grande sœur pour profiter de sa passivité. Polina plongea entre les cuisses largement écartées de la jeune fille, tandis que Darya s’occupait de sa petite poitrine. Petite mais hyper- sensible. Polina l’amena aux portes de l’extase avant de se redresser. Elle laissa sa place à sa petite sœur et se positionna au-dessus de la bouche d’Anna. Malgré son manque d’expérience, Anna réussit à la faire jouir très vite. Juste avant qu’elle ne jouisse elle-même sous la langue de Darya. Puis, les deux sœurs changèrent de place. Darya sur la bouche d’Anna, face à Polina entre les cuisses grandes ouvertes. Elle souleva légèrement les fesses de sa jeune cousine pour frotter son clito contre le sien. Cette fois, Darya jouit la première mais ses gémissements furent étouffés par le baiser de sa grande sœur. Puis ce fut le tour de Anna de convulser, juste avant Polina qui l’embrassa amoureusement. Anna se remémorait avec beaucoup de nostalgie, les quelques nuits qu’elles avaient passées toutes les trois.

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