Mirabelle (06/37)

Il l’emmena au salon, boire un apéritif, tandis qu’Océane préparait le dîner. Les deux hommes restèrent près de Mirabelle à laquelle Martin posa des milliers de questions. Elle répondait à tout, avec un sourire désarmant. Puis, on passa tous à table et le repas fut simple et très convivial. Jusqu’à ce que Martin prenne la parole en se levant.

« Ma chérie, c’était délicieux. Mais je dois vous laisser. Je pars tôt, demain, pour quelques jours. Je serais là vendredi soir. Pas avant, je pense. Mirabelle, j’ai été véritablement ravi de vous rencontrer. À très bientôt, j’espère.  »

Et il alla se coucher. La chambre parentale était au rez-de-chaussée, à l’opposé de la maison. Dany remarqua bien évidemment le signe que fit Océane vers Mirabelle. D’un air de dire « Tu vois, j’avais raison.  » Dany laissa les deux femmes continuer à discuter pendant qu’il débarrassait la table. Il leur proposa un café, qu’il leur servit au salon, tandis qu’il faisait la vaisselle. Quand la cuisine fut rangée, il alla les saluer avant de regagner sa chambre. Il lança à nouveau l’enregistrement qu’il avait fait de lui et redescendit en silence. Il espérait entendre les confessions de sa mère sur ses frasques passées, avec d’autres femmes, ou jeunes filles. Les deux femmes ne parlaient pas trop fort, mais il entendait pourtant ce qu’elles disaient. Il n’avait pas entendu le début de la conversation mais il était évident qu’elles parlaient de Martin. De sa façon d’agir avec sa femme. Mirabelle tentait de la rassurer. Elle l’avait bien observé et, pas une seule fois, elle n’avait surpris un regard sur elle, sur ses formes. Pour elle, il était donc peu probable qu’il ait une maitresse, ailleurs. À moins qu’il ne préférait les hommes. Ce que Océane démentit aussitôt. Dany observait les femmes et vit parfaitement le geste que fit Océane pour relever sa poitrine, avec son avant-bras. Ce qu’elle n’avait sûrement pas envisagé, c’est que sa main allait toucher le sein de Mirabelle, très près d’elle. Elle leva aussitôt les yeux apeurés vers Mirabelle, s’excusant de ce geste involontaire. Mais, au contraire, Mirabelle saisit son poignet et plaqua sa main sur le sein le plus proche. Dany n’en croyait pas ses yeux. Océane était en train de peloter le sein que lui-même avait caressé, le matin même.

À l’abri, dans la pénombre, il observa la suite des événements. Mirabelle maintenait la main d’Océane sur son sein, l’autre main remontait la robe de sa voisine, dévoilant de nouveau ses cuisses. Puis, elle approcha ses lèvres très proches de son visage. Dany pensa qu’elle allait l’embrasser. Mais elle lui souffla quelque chose à l’oreille qu’il ne put entendre. Elle s’écarta de nouveau et commença à baisser la robe d’Océane, qu’elle venait de dégrafer. Pour la première fois de sa vie, Dany pouvait voir la poitrine dénudée d’Océane. Il avait été élevé au sein, mais il n’en avait gardé aucun souvenir, évidemment. Et, même plus tard, il ne se souvenait pas d’avoir pu apercevoir ses seins qui l’avaient nourri. Océane avait fermé les yeux et se laissait dénuder. Mais elle défit toute seule l’attache du soutien-gorge dans son dos, qu’elle ôta complètement. La robe était descendue jusqu’à sa taille et Dany voyait nettement Mirabelle qui caressait les deux globes majestueux. Effet pervers de cette caresse, Océane commençait à ouvrir largement ses cuisses, ce qui faisait remonter sa robe très haut. Dany pouvait apercevoir ses cuisses, largement écartées, gainées de ses collants noirs. Mirabelle était aux premières loges et elle aussi devait voir le sous-vêtement. Une de ses mains glissa dans la fourche exposée. Océane ronronnait de plaisir. La main s’introduit sous les collants, peut-être même directement dans la culotte, et Océane jouit une nouvelle fois sous la caresse de sa nouvelle amie. Pour la seconde fois de la soirée. Beaucoup plus calme après avoir joui merveilleusement bien sous les doigts experts de Mirabelle, Océane reprit ses confidences. Elle avait connu d’autres femmes, avant elle. C’était même sa sœur jumelle, Melody, qui avait été sa première partenaire de jeux sexuels. Elles partageaient la même chambre, le même lit. Les mêmes envies. C’était par jeu, pour commencer. Apprendre à embrasser. Et c’était parce qu’elle avait entendu deux « grandes » qui en parlaient, que tout avait commencé. Océane commença à raconter, la tête appuyée sur la poitrine de Mirabelle.

« Melody avait attendu que l’une des deux filles s’en aille et elle osa aborder celle qui restait. Je vous ai entendu parler d’embrasser avec la langue, je n’ai pas vraiment compris. La fille l’a alors entrainée dans un coin où elles ne seraient pas dérangées et elle l’a embrassée directement. Elle a forcé l’ouverture de la bouche et les deux langues ont commencé à jouer l’une avec l’autre. Ses mains ne restèrent pas inactives et elle en a profité pour caresser sa poitrine, déjà plus développée que celle qui était plus âgée. Melody avait ressenti un immense plaisir pendant ce baiser, pas du tout anodin. Elle a pourtant réussi à attendre que nous soyons toutes les deux rentrées dans notre chambre pour renouveler l’expérience avec moi. C’est ce jour-là qu’elle m’a avoué que c’était même encore mieux avec moi. Et nous avons renouvelé l’expérience des milliers de fois, toujours avec autant de plaisir que la première fois. Ce n’est que quelques semaines plus tard qu’elle m’a attirée vers les toilettes. Je n’avais pas envie, elle non plus. Je l’ai suivie malgré tout, ne comprenant pas vraiment ce qu’elle voulait. Nous sommes entrées toutes les deux dans la grande cabine pour handicapés. Mais, au moment de refermer la porte, une autre fille est arrivée, une « grande ». La « grande ». Celle-là même qui l’avait embrassée la première fois. Melody lui avait parlé de moi, sa sœur, sans même lui dire qu’on était jumelles. Surprise pour elle, comme pour moi. Elle nous a bien regardées, l’une après l’autre, et elle a très vite compris qui était celle qu’elle avait déjà embrassée, et celle qui la voyait pour la première fois. Moi, en l’occurrence. Elle m’a gentiment plaquée contre la paroi avant de déposer ses lèvres tendrement sur les miennes.

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