Isabelle (06/16)

Elle semble avoir le souffle coupé, la tête bien en arrière, tendue, entièrement soumise à mon doigté. Alors je la butine ardemment avant de poser mes lèvres sur sa vulve en feu. Je me régale de ce minou que je continue à doigter doucement. Ne pas la faire jouir tout de suite. Profiter pleinement de ce moment magique. Un long et doux cunnilingus comme j’adore. Et elle gémit de plus en plus, en bougeant la tête de droite à gauche. Tous mes sens sont en extase devant tant de charmes, la beauté de sa vulve, la douceur de sa peau, ses effluves musquées, ses gémissements en sourdine et la saveur de son nectar… De tout son corps, je me nourris. Jusqu’à ce qu’elle se retourne sur elle-même comme pour se protéger. Au lieu de cela, c’est son cul qu’elle offre à ma vue, un cul magnifique.

Je n’hésite pas une seconde et je plonge la langue la première sur cet œillet si attirant. Elle gémit de plus belle en écartant encore les cuisses. Ma langue balaie sa raie fessière, s’engouffrant dans l’anus, avant de reprendre le chemin de sa vulve et de son clito. Rarement partenaire, ou soumise, n’a été aussi bonne à lécher si profondément, la plupart n’appréciant guère cette impudeur anale, mais avec Francine, je me déchaîne comme jamais, goûtant sans honte les différentes textures de son épiderme, toutes aussi douces et excitantes. Puis, c’est l’extase pour elle, l’orgasme libérateur. Quand je sens le flot de cyprine jaillir, elle me repousse, se retourne et pivote pour m’emmener sur elle, me faisant asseoir sur sa poitrine pour mieux lui offrir mon minou. Et c’est elle qui retrouve le chemin du cunni, n’ayant rien oublié de l’art sensuel lesbien. Sa langue parcourt ma fente, s’y engouffre, y récolte mon miel, en ressort ravie, revient me pourlécher, libère mon clito de son capuchon pour laisser ses lèvres le sucer abondamment. Et sa langue revient en moi, encore et encore … Toujours plus loin. Toujours plus habile.

Je me laisse bouffer la chatte avec délices, pour une fois s’abandonner. Et elle retrouve très vite le chemin du plaisir offert, la coquine. L’envie d’amplifier ce plaisir me prend aussi. Alors, je me lève et me retourne avant de lui offrir à nouveau ma chatte humide. Et mon œillet aussi. Sur lequel fond immédiatement sa langue. Et la voilà qui écarte mes fesses pour mieux butiner mon sillon fessier, ma rondelle, ma chatte dégoulinante. Je me laisse lustrer un bon moment avant de plonger à mon tour entre ses cuisses. Et lui rendre la monnaie de ses caresses. Nous sommes toutes deux comme des volcans en éruption. Juste deux langues sauvages qui s’enroulent, s’engouffrent, lustrent, enduisent… Et l’orgasme nous saisit toutes les deux en même temps. Un orgasme puissant, libérateur, adorateur de nos femelles saveurs. Je m’étonne qu’elle me récure la chatte avec autant d’ardeur que moi, la sienne. Mais aucune de nous ne veut laisser quoi ce soit dans notre assiette, trop respectueuses du raffinement du plat … C’est avec une dévotion saphique qu’elle dépose un dernier baiser sur mon clito avant de se tourner vers Geneviève.

Impossible pour elle, bien sûr, de rester impassible devant un tel spectacle, une telle fougue. Elle avait sorti un vibro du chevet et se caressait le clito avec, sa fente humide aussi. Francine le lui ôta des mains pour le jeter sur le lit, derrière elle et plongea sur la fente offerte pour lui offrir le même traitement que je venais de subir. Je me saisis du vibro, toujours en marche, pour l’approcher de sa fente. Il rentra tout seul, sans forcer. Voyant son œillet palpiter, j’eus envie de la faire hurler de plaisir. Le vibro, bien huilé par sa mouille abondante, pénétra dans son cul jusqu’à moitié, sans peine. Je pris la main droite de Geneviève et la posait sur le gode pour qu’elle continue les va et vient. Moi, je m’écartais légèrement de côté pour profiter à nouveau de sa poitrine si généreuse. Sentant le plaisir monter rapidement grâce au gode dans son cul, Francine enfila un doigt inquisiteur dans le cul de sa maîtresse. Elles réussirent à jouir de concert. Allongées toutes les trois, côte à côte, Geneviève au centre. Nous continuons à la caresser, l’intérieur de ses cuisses, son ventre, ses seins, sa bouche. Quels doux moments, ces instants, juste après l’amour !!!

Francine sursauta en entendant 11 heures sonner. Elle devait partir, un rendez-vous pour un travail en début d’après-midi. On la suivit dans le salon où elle récupéra sa robe. Son shorty, je le gardais en souvenir. Avec son odeur qui l’imprégnait encore. Elle sortit, les cuisses bien serrées, peu habituée sans doute à être nue sous sa robe. Geneviève passa un joli déshabillé transparent. Je la laissais me rhabiller comme sa poupée. Elle m’offrit un thé et nous avons discuté sur son canapé. Elle me raconta que Barbara était souvent venue la voir, qu’elle venait régulièrement maintenant, trois fois par semaine. Elle lui avait demandé si elle possédait un appartement près de son lycée. Elle voulait son indépendance par rapport à sa mère et la libérer un peu. Geneviève n’en avait pas de libre actuellement mais penserait à elle si un logement se retrouvait vacant. Par contre, Geneviève lui avait proposé de lui payer son permis de conduire. Elle-même ne l’avait jamais passé, profitant que son défunt mari l’avait. Depuis son décès, elle utilisait les taxis, ou bien le train pour les longs trajets. Barbara avait accepté, bien évidemment, et l’avait remerciée de la plus belle des façons.

Il était temps pour moi de rentrer chez Amélie. Avant de partir, elle me donna une grosse enveloppe contenant un dossier. Pour me remercier de tout ce que je faisais pour elle, elle m’avait ouvert un compte bancaire, qu’elle alimenterait au fur et à mesure et sur lequel je pouvais me servir à ma guise. Je lui roulais une pelle contre sa porte avant de la laisser, chancelante. Arrivée en bas de son immeuble, un coup de klaxon me fit me retourner. Francine m’attendait dans sa voiture. Je montais près d’elle. Bien qu’elle soit pressée, elle m’avait attendue car elle voulait me parler, échanger nos téléphones. Je lui dis de rouler en lui indiquant la direction. Comme par hasard, c’était aussi sa direction. Elle me dit qu’elle avait rendez-vous au Grand Aquarium de St Malo pour une place d’hôtesse d’accueil. Tandis qu’elle roulait, je posais ma main sur sa cuisse, puis remontais doucement.

« Oh non. Pas en conduisant. « 

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