J’avais prévenu Fatima que je passerais la voir ce samedi matin. Elle savait qu’elle devait laisser son fils en garde. Le plus souvent, c’était sa mère qui le gardait, plus rarement une voisine. J’arrivais donc vers 9 heures chez elle. Comme convenu entre nous, elle m’attendait à genou derrière sa porte qu’elle laissait ouverte. Sa tenue : juste un déshabillé transparent qui ne cachait absolument rien de ses atouts. J’entrais donc sans frapper et refermais à clé derrière moi. Elle était là, tête baissée, obéissante. Prête à assouvir tous mes désirs. Je tournais autour d’elle, caressant ses cheveux. Elle ne disait rien, attendant que je parle la première. Elle savait de plus qu’elle ne devait que répondre à mes questions, sans en poser surtout.
« Bonjour ma salope adorée ».
» Bonjour, Maîtresse Emma « .
Je me plaçais face à elle et passais ma robe par-dessus sa tête. Sa bouche se mit en action immédiatement. Je me frottais délicieusement contre son visage. Elle me léchait vraiment bien et je pense que cette situation l’excitait également. Subir était dans sa nature. Quelqu’un frappa à la porte. Aussitôt, j’aidais Fatima à se relever. Elle passa un peignoir et s’essuya le visage, maculé de ma mouille. Ce ne pouvait être qu’un voisin, ou une voisine, puisqu’il n’avait pas utilisé l’interphone de l’entrée de l’immeuble. Fatima ouvrit et laissa entrer Vanessa, sa voisine de palier. Celle-là même qui gardait son fils quand sa mère ne pouvait pas. Fatima lui fit la bise, comme à l’accoutumée, mais Vanessa eut un mouvement de recul en voyant le visage encore humide de son amie. Elle dut sentir mon odeur intime mais ne fit aucune réflexion. On prit place sur le sofa, Vanessa et moi, tandis que Fatima nous préparait le thé. Nous avons fait connaissance et j’ai appris qu’elle avait 25 ans bientôt, était encore célibataire mais sans enfant, et toujours sans emploi. Elle touchait une petite allocation de la part de Pôle-Emploi. Fatima revint avec son plateau et s’installa face à nous. Fatima, tout comme moi, sentit qu’elle avait un souci mais n’osait pas en parler devant moi. Elle lui dit.
« Vanessa. Tu peux parler librement devant Emma. C’est une amie en qui j’ai toute confiance. Tu as un souci ? »
Elle hésita encore une seconde puis se lança. Elle n’avait pas encore reçu son allocation de chômage et son porte-monnaie était désespérément vide. Elle lui demandait donc si elle pouvait lui prêter quelques euros, qu’elle lui rembourserait dès qu’elle aurait reçu son allocation. Fatima sembla gênée, tout d’un coup.
« Tu sais, ce n’est pas facile pour moi aussi. J’ai mon fils et j’aide ma mère un peu. De plus, mon salaire a baissé pas mal ces derniers mois ».
Elle avait dit cette dernière phrase en me regardant, avant de baisser les yeux, honteuse. J’intervenais à ce moment-là.
» Vanessa, le plus simple, ce serait de travailler plutôt que d’attendre une allocation qui, je pense, ne doit pas être très élevée. Je me trompe ? »
« Non, tu as raison. À peine 800 Euros par moi. Et travailler, je veux bien. Je cherche toujours mais on me dit à chaque fois que je manque d’expérience. Et pour d’autres postes plus qualifiés, je n’ai pas les diplômes qu’il faut ».
» Et tu cherches quoi, comme travail ? »
« N’importe quoi, du moment qu’il ne faut pas de diplôme ».
» Oui, je comprends. Mais tu as des compétences, des choses que tu fais mieux que d’autres ? »
« Non, je ne vois pas. Je ne pense pas avoir de telles compétences ».
« Mais bon, tu vis seule dans ton appart. C’est bien toi qui fait le ménage, la cuisine, la lessive. Ce sont des compétences. Et je crois savoir que parfois, tu gardes le fils de Fatima. C’est aussi une compétence. Tu dois apprendre à te mettre en avant et à arrêter de te dévaloriser ».
« Tu as déjà postulé dans des sociétés de nettoyage ? »
« Oui, une fois ou deux. La première fois, la femme m’a dit que je n’avais aucune expérience et qu’elle me rappellerait. La seconde fois, pareil. Sauf que c’était un homme. J’ai cru lire dans son regard que j’étais plutôt à son goût et que, si je le laissais me baiser, j’aurais pu avoir la place. Sans certitude, il n’a rien osé ».
» Et s’il t’avait demandé franchement ? »
« À l’époque, j’aurais refusé car j’espérais toujours trouver du travail sans avoir à passer à la casserole. Mais aujourd’hui, je pense que j’accepterais, si j’avais la certitude d’avoir le boulot ».
» Je te comprends. Et si moi, je te trouvais du travail, tu en dirais quoi ? »
« Juste, quand est-ce que je commence ? »
» Tu peux commencer dès aujourd’hui, si tu le souhaites, j’ai juste un coup de fil à passer. Mais avant tout, parlons des conditions. Il s’agit de faire le ménage, repassage, lavage des vitres ou du sol, chez des particuliers. Pour débuter, en tout cas. Tes seules consignes sont d’être ponctuelle et de bien faire ce que le, ou la cliente, te demande. Une seule obligation : porter un uniforme pour accomplir ton travail « .
Vanessa m’écoutait attentivement et hochait la tête régulièrement.
» Lève-toi, que je te regarde mieux. Tu es vraiment très jolie ».
« La société que je vais créer sera spécialisée dans le nettoyage auprès des particuliers. Et, pour me démarquer des autres, c’est l’uniforme qui nous permettra d’obtenir de nouveaux clients ».
L’idée m’était venue il y a quelques jours, en discutant avec un ancien client. Ludovic est retraité maintenant, et n’a plus vraiment besoin de mes services en tant que commerciale. Mais nous avons lié une solide amitié depuis des années et il est devenu comme un grand-père que je n’ai pas connu. C’est un ancien légionnaire qui était basé à Aubagne, près de Marseille.
Il avait trouvé, après ses années de service, un emploi de commercial itinérant et avait, pour cela, besoin d’un véhicule fiable. Je lui avais vendu sa première BMW et depuis, il en avait changé tous les ans.
C’est un homme droit, et honnête, et je prends toujours plaisir à aller lui rendre visite. Bien sûr, j’ai remarqué ses regards appuyés sur mes jambes ou mes cuisses. Ça reste un homme et je suis plutôt flattée de voir la bosse qui déforme son pantalon, et lui qui essaie de la cacher. Je ne me cache pas avec lui et je suis certaine qu’il a souvent pu apercevoir mon string.