J’avais (presque) oublié l’épisode du train avec ce parfait inconnu quand, en passant près d’une vitrine de fringues, je crus l’apercevoir qui nous suivait. Sans doute que je me faisais des idées. D’ailleurs, j’aurais beaucoup de difficultés à vous le décrire précisément. Grand, brun, sportif. Plutôt jeune mais plus âgé que moi. C’était un homme, un adulte. Qui avait profité de l’innocence de ma jeunesse. Lol. Pas si innocente que cela. Je rigole. Bien sûr qu’il avait profité de moi, mais il pouvait recommencer quand il voulait. J’avais adoré tout ce qu’il m’avait fait. Et je suis certaine qu’il pourrait me faire encore plus de bien. Dans l’intimité d’une chambre d’étudiant, ou une chambre d’hôtel ? J’étais complètement folle de penser à ça. Me donner corps et âme à cet inconnu. Mais l’idée avait germé dans ma tête. Et vous savez ce que l’on dit dans ces cas-là :
« Ce que Femme veut, … »
Toute la matinée passa comme dans un rêve. J’étais présente, bien sûr, mais ma tête était ailleurs. Ma tête, mais pas seulement. La sonnerie retentit pour nous indiquer la fin des cours. C’est tout de suite la cohue pour se rendre au self. Jessica et moi ne sommes pas pressées. Nous nous dirigeons vers les toilettes situées sous le préau. Très peu de monde à cette heure-là. Il nous était déjà arrivé de partager la même cabine quand il n’y avait pas le choix, aussi ai-je été étonnée de voir mon amie entrer avec moi. Cela ne me dérangeait pas, d’habitude. Sauf que, aujourd’hui, précisément, j’aurais bien aimé rester seule pour me remémorer les évènements du train. Et me caresser en même temps, tout en discutant avec mon amie. Non seulement elle entre dans ma cabine mais en plus, elle relève sa jupe pour s’asseoir sur le siège des toilettes. Culotte baissée, bien évidemment. Une bien jolie petite culotte violette, qu’elle a laissé glisser sur ses chevilles. Elle continuait à parler, mais j’ignore de quoi. Je ne l’entendais plus. Seul le bruit caractéristique de son jet frappant la céramique me parvenait aux oreilles. Ce bruit, … Et cette odeur épicée, connue, …
Soudain, plus rien. Juste le silence. J’osais enfin regarder ma camarade qui, gentiment, me tendait le papier toilette, deux feuilles arrachées au rouleau. Je ne comprenais pas, ou plutôt, je ne voulais pas comprendre. Elle me demandait explicitement de l’essuyer, entre les cuisses. Allais-je oser ? Oui, évidemment, j’en avais terriblement envie. C’était encore une fois comme dans un rêve, j’exécutais ce que l’on attendait de moi sans rechigner. En fait, c’était exactement comme si je m’essuyais moi-même après ma miction. Sauf que ma main était tournée dans l’autre sens. Et il me semblait que je ressentais la caresse de mes doigts entre mes propres cuisses. C’était vraiment hallucinant. C’est avec un peu de regret que je laissais finalement choir le morceau de papier dans la cuvette. Je n’osais pas, je n’osais plus, regarder mon amie, droit dans les yeux. Je devais pourtant lui demander si elle avait fini car j’avais envie, moi aussi. Envie de faire pipi, bien entendu. Pas autre chose. Quoique. Faire pipi et me caresser un peu en m’essuyant.
Et si c’était Jessica qui me caressait à son tour. L’idée m’a traversé l’esprit et en un instant, j’étais mouillée. J’étais sur le point de relever la tête et affronter son regard de cocker quand je sentis qu’elle prenait ma main. Pour la glisser de nouveau entre ses cuisses. Sans le papier toilette, mes doigts étaient directement en contact avec ses lèvres intimes. C’était comme si je me caressais avec ce petit soupçon d’interdit, ce sentiment de faire quelque chose « contre nature ». Et si justement, c’était ma nature profonde qui me guidait, qui me dictait ma conduite. Je n’avais jamais, auparavant, eu de pensées dans ce sens. En y repensant, cela a dû m’arriver une fois et il est vrai que ma jouissance en avait été décuplée. J’avais mis cela sur le compte d’une abstinence prolongée, refusant d’admettre la vérité crue. J’étais attirée par les femmes, les jeunes filles. Enfin, surtout une. Ma meilleure amie. Ce qui me faisait le plus kiffer à ce moment-là, c’est que, loin de repousser mes caresses, c’était elle qui les demandait. Qui les imposait même. Et j’en étais plus que ravie.
Pour que ma main puisse la caresser correctement, j’avais dû me pencher légèrement en avant. Je remarquais, sans que cela ne me gêne le moins du monde, que les deux premiers boutons de mon corsage étaient dégrafés. Bizarre, tout de même. Il était impossible qu’ils se soient défais tout seuls. Ou bien, Jess … Je n’allais pas plus loin dans ma réflexion. Les deux mains de Jessica venaient d’emprisonner mes seins, les serrant l’un contre l’autre, les faisant presque sortir de mon corsage. Ses pouces jouaient désormais avec mes tétons qui réagissaient favorablement à cette caresse. J’arrêtais totalement de la doigter quand sa bouche prit possession de ma poitrine. J’aurais pu jouir très vite sous les effets de cette bouche gourmande mais, si jamais je m’étais laissé aller, j’aurais risqué également de faire pipi dans ma culotte, et mes leggings auraient été trempés. Je serrais donc les genoux l’un contre l’autre et posais ma main entre mes cuisses, comme si mes doigts pouvaient retenir le liquide qui s’apprêtait à sortir.
Jessica dut sentir mon geste, puisqu’elle était trop absorbée par la tétée. Elle se leva pour me laisser la place toute chaude. Elle n’avait pas pour autant renoncer à caresser mes gros seins. Je baissais vivement leggings et culotte pour satisfaire un besoin bien légitime. Jessica, accroupie entre mes cuisses grandes ouvertes, avait repris sa tétée. La différence avec tout à l’heure, c’est que maintenant, je pouvais me laisser porter par le plaisir montant et m’abandonner totalement sous ses caresses buccales. Et je ne m’en privais pas. Mes tétons étaient durs comme jamais auparavant. Elle les faisait vibrer avec sa langue. Un éclair fulgurant m’aveugla le temps de le dire et je fermais les yeux pour apprécier cet instant à sa juste valeur. J’avais depuis longtemps déjà fini de faire pipi. Je revenais à moi, lentement, comme sortant d’un rêve.