Corinne, enfin ! (03/05)

Elle me disait ça avec un de ces airs mystérieux et, quand je posais la question, elle me répondit dans un souffle :

— Oui, on l’a fait hier soir. Tu imagines ? Un mardi soir ?

Elle était de plus en plus convaincue que mon raisonnement était le bon et qu’il ne fallait pas reculer, quitte à se laisser prendre par un autre homme. Peut-être des plaisirs encore inconnus, qui sait ? Le vendredi après-midi, j’accompagnais Corinne à la gare pour déposer les filles à leur train, direction Dol-de Bretagne, et je lui demandais de me déposer à la galerie marchande. Je devais acheter une tenue moi aussi. Je commençais à bien connaitre cette galerie et j’allais directement voir Dany. Il n’y a que dans sa boutique que je trouverais ce que je voulais. J’avais juste fait un arrêt dans une boutique de sous-vêtements pour y prendre une paire de bas blancs et un ensemble assorti pomme-anis.

Arrivée dans la boutique de mon amie, il était presque l’heure de la fermeture et pas une cliente. On a fait vite fait le tour, je savais ce que je voulais et Dany fut ravie de mon choix. Restait juste à essayer, pour voir. Dany ferma le rideau de fer et m’emmena vers les cabines. Elle souleva ma robe légère et tomba à mes genoux quand elle s’aperçut que je n’avais déjà plus de culotte, ôtée dans le magasin précédent. Je finis d’enlever ma robe pendant qu’elle s’occupait de mon intimité. Elle me dévorait littéralement, affamée qu’elle était. Dany était une belle femme, la cinquantaine, peut-être un peu moins. Elle vivait seule dans son pavillon. Peu de famille, de rares aventures toujours sans lendemain. Des hommes de passage pour la plupart, un ou deux représentants qui l’honoraient parfois aussi. Des femmes aussi parfois. Une en particulier.

Ses deux mains agrippées à mes fesses, elle me bouffait comme si sa vie en dépendait. Je réussis à la faire se relever pour l’allonger sur le petit banc de bois, servant à s’assoir habituellement. Puis je me rabaissais sur sa bouche ouverte, avide de moi, mais ainsi je pouvais défaire son corsage, malaxer sa poitrine et triturer ses tétons. Je finis par relever sa longue jupe noire et glisser ma main dans sa culotte. Elle était si humide, la coquine. Elle finit par jouir de ce traitement, quand je pinçais son clito et son plaisir, si fort, déclencha le mien. Elle me lécha amoureusement dans tous mes recoins, puis je lui fis de même. Elle me raccompagna ensuite chez Corinne, en voiture. Elle savait que je reprenais les cours à la fac le lundi suivant et me souhaita une bonne réussite pour mes études. Elle savait très bien que je reviendrais avec Amélie aussi.

Le lendemain, samedi, Francis m’avait fait entrer dans son bureau afin de finir ensemble le document qu’il avait commencé et qu’il devait remettre à sa banque. On a bien travaillé et (j’ai eu le résultat plus tard), il a obtenu ce qu’il voulait de sa banque. Il ne tenta rien de plus, il avait compris.

Dossier bien préparé = Dossier gagné.

Corinne, quant à elle, semblait plus perturbée que d’habitude. Je lui en demandais la raison et elle me répondit qu’elle n’était pas habituée à savoir ses filles loin d’elle. Mais je pense que l’approche de la soirée l’inquiétait aussi. J’essayais pourtant de la détendre comme je pouvais, la frôlant dès que je le pouvais, caressant ses formes aguichantes. Après le repas, Francis alla faire le plein de carburant pour la voiture et je restais seule avec Corinne, à faire la vaisselle. Tandis qu’elle avait les mains plongées dans l’évier, je glissais très vite la mienne sous sa jupe, dans sa culotte, devant et entrepris de la caresser. Surprise de ma rapidité, elle ne put qu’accepter la caresse, se tordant de plaisir. Elle tourna la tête vers moi et me tendit ses lèvres. Je l’embrassais à pleine bouche, ma langue bataillant avec la sienne. Entièrement abandonnée à mes caresses, elle faillit tomber quand le plaisir la prit par surprise. Elle se retourna vers moi pour s’agripper à mes épaules, se frottant à moi comme une chatte en chaleur. Ma main toujours dans sa culotte, j’accélérais le mouvement encore en rentrant deux doigts dans sa chatte humide, de plus en plus vite, de plus en plus loin. Une deuxième fois, elle inonda mes doigts et son plaisir coula le long de ses cuisses. Je m’accroupis devant elle pour la nettoyer. J’ôtais sa culotte pour mieux la nettoyer, mais je n’eus pas le temps de la lui remettre ensuite, son mari revenait déjà. Elle resta donc sans culotte tout l’après-midi et, parfois, coquine comme je suis, je lui soulevais sa jupe. Cette situation lui fit oublier son stress et elle alla finalement se préparer pour la soirée. Avant de se diriger dans sa salle de bain, elle me glissa dans l’oreille :

— La prochaine fois, ce sera à moi de te donner du plaisir.

Cela promettait une belle nuit.

J’allais me préparer également, à l’étage. Je pris mon temps sous la douche, en m’efforçant de ne pas me toucher, afin de multiplier mon envie de sexe. Puis je m’habillais, bas blancs et dessous coordonnés et la robe bleue que j’avais choisie dans la boutique. En descendant, j’entendis Corinne sortir de sa chambre et Francis en train de siffler sous la douche. Je m’approchais d’elle pour l’admirer de plus près. Une robe de soirée, longue, noire, attachée derrière le cou et dos nu. J’apercevais le soutif, noir aussi. La robe était fendue sur le côté, presque jusqu’à mi-cuisses. Je lui demandais de l’écarter pour me faire découvrir ce qu’elle cachait dessous. Des bas bien sûr, noirs. Je lui demandais d’écarter plus encore et là, oh surprise, pas de culotte. Se sentir prête à être enfilée sembla lui plaire énormément. Je glissais ma main dans cette ouverture, trop heureuse de toucher encore cette toison. Déjà, elle mouillait en pensant à ce qui allait lui arriver ce soir. Hummmmm.

Rendez-vous était pris à 19 heures. Il était grand temps que Francis arrive enfin. Il était tout beau dans son costume. Dans la voiture, il prit place derrière, Corinne au volant et moi à côté d’elle pour lui indiquer le chemin. Francis avait l’autorisation de boire ce soir, sa femme nous ramènerait. Je lui indiquais la route à suivre, route que je connaissais bien déjà puisque nous allions chez Dany, mon amie. Ma soumise aussi, je pourrais ajouter. Elle avait accepté de nous recevoir et adhéré totalement à mon plan. Rue des Bleuets, à droite et nous y étions. Un joli petit pavillon, sans chichis. Je sonnais et laissais entrer Corinne et Francis, puis je leur présentais Dany. Elle nous guida vers le salon et nous invita à nous assoir sur le canapé, ce que fit Francis, Corinne prit un fauteuil et moi, l’autre. Dany prit donc place à côté de Francis et je les invitais à se présenter eux-mêmes. Dany, en maitresse de maison commença, puis Francis et enfin Corinne. Tout de suite l’ambiance fut très bonne entre tous, on avait l’impression de se connaitre depuis des années.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *