Il était une fois dans l’Est (11/11)

Rien de vraiment particulier si ce n’est que je remarquais un homme, d’une quarantaine d’années, qui semblait très intéressé par Rosalie. Il faut dire qu’elle était bien jolie avec sa robe à fleurs. Le haut de cette robe, élastiqué, n’était retenu que par sa poitrine et il semblait évident à tous qu’elle ne portait pas de soutien-gorge dessous. Un simple geste vers le bas et on pouvait voir ses seins magnifiques. Personne n’osa, bien évidemment, mais je suis certaine que beaucoup d’hommes y ont pensé. Et certaines femmes aussi. Cet homme la fixait donc outrageusement, quand il était sûr qu’elle ne le regardait pas. Au moment de passer à table, il s’imposa à notre table et prit place face à elle, juste à côté de moi.

Il s’est présenté à nous, il s’appelle Édouard. Il me précisa qu’il avait bien connu ma mère et son frère, le père de Rosalie, quand ils vivaient encore dans cette région que lui n’a jamais quittée. Il est boucher, employé dans une grande entreprise bien connue. Lui et Roger se sont connus sur les bancs de l’école. Je sentais dans sa voix comme des regrets, surtout lorsqu’il regardait Rosalie. Après le repas de fête, un peu de repos avant la soirée dansante. J’ai déjà assisté à des fêtes, à des mariages aussi, mais celui-là était vraiment très particulier du fait de la crise sanitaire du Covid19. On était peu nombreux, chacun restait éloigné de l’autre, sauf les couples constitués. Il y avait très peu de fêtes depuis la fin du confinement et c’est ce soir-là que j’ai pu voir, pour la première fois, une bande de jeunes garçons qui se sont invités à la fête.

Ils étaient une quinzaine, pas méchants. Ils souhaitaient simplement danser, boire et draguer, si possible. Évidemment, Rosalie et moi, nous avons été leurs premières cibles, après la mariée, que son mari est venu délivrer très rapidement. Rosalie a été très vite entourée par sept ou huit garçons qui se frottaient à elle, sans pouvoir s’en défaire. Je ne voyais pas exactement ce qu’ils faisaient avec elle mais, comme le reste de la bande m’avait prise pour cible, je peux vous dire qu’ils étaient très pressants. Je sentais parfaitement leurs mains courir sur mon corps, sur mes fesses principalement. Mais pas seulement. Une bouche, parfois, venait embrasser ma poitrine, juste dans mon décolleté.

La lumière se faisant plus tamisée, les mains se firent plus précises, plus équivoques. Je me faisais carrément pelotée par cette bande de jeunes garçons. Ce n’était pas désagréable, finalement. Je me sentais désirée. Et le plaisir commençait à monter en moi. C’est le marié lui-même qui est venu s’interposer entre eux et moi, sûrement à la demande de son épouse. Rosalie, c’est Édouard qui s’est approché pour danser avec elle. Puis soudain, ils ont disparu tous les deux. Je rejoignais Jérôme et Céliane qui profitait pleinement de la fête avec ses petites copines. Jérôme et moi devions rester discrets car tout le monde savait que nous étions frère et sœur. Mais j’ai tout de même profité de la série de zouks pour me frotter contre lui.

Rosalie et son chevalier servant sont réapparus, elle semblait très excitée par cette entrevue. Elle m’a prise à part pour me raconter ce qui s’était passé entre eux. Ils sont donc sortis dehors pour s’éloigner de la bande de jeunes. Un petit kiosque, caché dans la verdure, se trouvait non loin de la fête. Ils prirent place côte à côte sur un banc et il lui raconta un peu de sa jeunesse. Il avait parfaitement connu Roger, le père de Rosalie, puisqu’ils avaient été à l’école ensemble. Et il avait également très bien connu Armelle, la maman de la jeune fille. Il était même follement amoureux d’elle mais n’avait jamais pu le lui dire. Roger, lui, le savait mais il avait osé et obtenu ce qu’il souhaitait de la part de la jeune femme. Édouard lui en voulait encore pour cette trahison.

Mes parents se sont mariés peu de temps après et mon père a obtenu une promotion, l’obligeant à quitter la région. Roger, qui avait toujours été très lié à sa sœur, les a suivis ensuite, emportant Armelle et tous les espoirs d’Édouard. Il n’a jamais oublié son amour d’enfance et ne s’est jamais marié. Il espérait simplement que sa vie soit la plus heureuse possible. Il a ensuite posé plein de questions sur sa maman et Rosalie a fini par avouer qu’elle n’avait pas été aussi heureuse qu’il l’avait souhaité. Tromperies à répétition jusqu’au jugement de divorce. Depuis, elle n’avait plus connu d’hommes, trop déçue par son ex. Édouard était attristé mais il y voyait aussi une lueur d’espoir. Il était surtout en colère contre Roger qui n’avait pas su l’aimer comme lui, l’aurait fait.

Rosalie m’expliqua qu’elle avait alors pris la défense de son papa, un peu trop. Édouard, qui n’était pas né de la dernière pluie, comprit immédiatement qu’un lien particulier unissait la fille et le père. Il n’a pas mis longtemps à lui faire avouer qu’elle aussi avait eu des relations avec son père. Elle précisa que, évidemment, elle était parfaitement consentante. Et même demandeuse de câlins. Édouard ne mit que quelques instants à réfléchir. Avant de poser la question.

« Rosalie. Est-ce que je pourrais, moi aussi, … »

Les mots ne pouvaient sortir mais ses mains parlaient pour lui-même. Il les avait déjà posées sur les épaules de la jeune fille et, dans le même mouvement, entraina le haut de la robe, découvrant ainsi sa merveilleuse poitrine. Elle ne bougea plus, il se baissa pour embrasser chacun des mamelons offerts à sa bouche gourmande. Puis, il l’attira sur ses cuisses. Il pouvait ainsi frotter sa bosse contre le pubis de Rosalie, tout en palpant et dévorant ses seins. Une main se trouvait maintenant sur ses fesses, directement sur la culotte. Il aurait presque pu lui faire l’amour, là, à la vue de tous. Mais un bruit rompit le charme. Rosalie a relevé le haut de sa robe avant l’arrivée de l’intrus. C’était Chantal qui se promenait, qui la cherchait, peut-être. Ils discutèrent un moment avant de retourner vers la fête, tous ensemble.

Rosalie était très excitée par ce nouvel épisode, je pense qu’elle était légèrement déçue que cela se soit arrêté ainsi mais elle savait, dans son for intérieur, que ce n’était que partie remise. Les mariés avaient disparu depuis un bon moment. La soirée touchait à sa fin. Il était temps pour nous de rentrer au gite. Une courte nuit avant de prendre le chemin du retour.

 

Épilogue

Vers 10 heures du matin, nous avons raccompagné Rosalie dans sa nouvelle demeure avant de rentrer à Laval. Nous nous sommes arrêtés deux fois sur l’autoroute, pour manger, tout d’abord. Puis une dernière fois, Jérôme m’a suivie aux toilettes pour conclure en beauté ce week-end inoubliable.

FIN

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