Barbara (01/08)

Lundi 1er Septembre 2014

 

Je me levais vers 6 heures du matin pour prendre une douche, puis je réveillais Amélie pour qu’elle prenne la sienne. Je descendais dans la cuisine où Corinne avait déjà préparé les bols de Francis, son mari, d’Amélie, sa fille et le mien. J’étais un peu fatiguée de ma courte nuit mais n’en laissait rien paraître. Je les saluais en entrant, deux bises chacun. Amélie se joignit à nous et déjeuna lentement. Je lui demandais de se presser un peu, que son père n’allait pas nous attendre toute la matinée. Francis nous avait trouvé un petit job d’été, cueillette de fraises chez un maraîcher, et, comme il y avait aussi un chantier, il avait proposé de nous emmener tous les matins. Je le rejoignis dans la voiture, assise tout près de lui pour laisser la troisième place à Amélie qui tardait toujours.

Francis attrapa ma main, la posa sur la bosse de son pantalon et se massa lentement. Je n’avais pas envie de résister ce matin, pas pour si peu. Si cela pouvait lui faire plaisir. De plus, c’est grâce à lui que nous avions ce job et il nous y emmenait gentiment. Il lâcha ma main, voyant qu’elle continuait à le caresser. Amélie était remontée dans sa chambre pour passer un pantalon de jogging, tout comme moi. Je ne savais pas si nous allions beaucoup nous salir pour ce travail. Elle arriva juste au moment où Francis allait ouvrir sa braguette. Il se ravisa mais je savais que le lendemain, je n’y couperais pas. Pourquoi pas, en fait, je suis curieuse de tout et cela ne porte pas trop à conséquences. Amélie s’installa et nous sommes partis. Seulement quelques kilomètres que nous aurions dû faire à vélo, matin et soir, si Francis ne pouvait nous y conduire.

Arrivés sur place, il nous présenta au contremaître et rejoignit son équipe. Comme c’était pour nous la première fois, le chef nous confia à une jeune fille, Barbara, brune, un peu rondelette mais charmante. Elle nous guida sur le lieu de ramassage et nous expliqua tout. Et le travail commença, lentement au début, puis de plus en plus rapidement au fur et à mesure que le temps passait. Amélie semblait suivre, un peu moins vite mais elle donnait son maximum. Tout en travaillant, je fis plus ample connaissance avec Barbara. Elle avait 20 ans, était inscrite en BTS de gestion, à St Malo. Elle avait obtenu une dérogation de la direction de son lycée pour commencer les cours deux semaines après les autres. Pour pouvoir finir sa mission de cueillette.

Toute en confiance avec moi, elle me confia qu’elle vivait seule avec sa mère, que celle-ci gagnait juste de quoi finir le mois et qu’elle devait travailler en plus de l’école pour pouvoir continuer ses études. Elle était une bonne élève mais avait ratée sa première année de BTS, justement à cause des petits boulots qu’elle faisait, le soir après les cours. J’admirais son courage et sa pugnacité. Je me reconnaissais un peu en elle. Elle profitait des vacances scolaires et des week-ends pour se faire l’argent nécessaire à ses études. Cette jeune fille méritait toute mon amitié, sincèrement, et si je pouvais l’aider … Je repensais à la proposition de Geneviève. Bon, je ne sais pas si … Je dois creuser un peu plus.

La matinée se passa ainsi, entre travail et discussion. Pour le repas de midi, tout le monde se réunissait dans une grande salle. Francis nous apporta les boites de repas, préparées par Corinne. Il prit place entre Amélie et moi. Il me demanda si je pouvais passer l’aider, dans l’après-midi, à remplir des documents comptables. Je lui dis oui, bien sûr, la cueillette étant payée au kilo ramassé, je ne serai pas rémunérée le temps que cela durerait. Mais faut bien dire que ce n’est pas l’argent qui me motive dans ce travail. Des nouvelles rencontres, oui. De nouvelles expériences aussi peut-être.

L’après-midi, on devait tous se rendre dans un lieu plus éloigné. Un petit tracteur était mis à disposition, avec une petite remorque derrière. Quand j’arrivais, plus de place. Le conducteur du tracteur, un jeune garçon charmant, me dit de monter avec lui, dans la cabine. Il s’appelait Michaël, il était plutôt beau gosse, bien musclé. De partout. Je grimpais donc dans la cabine et la seule place assise était sur ses genoux. Pas de problème pour moi. Tant qu’il garde les mains sur le volant. Il démarra et ses mains restèrent bien sur le volant, sinon, pas possible de rester bien droit sur le chemin. J’étais un peu rassurée. Je sentis rapidement quelque chose de dur contre mes fesses. Je pensais à un briquet ou bien un couteau. Mais cela grandissait encore, et je compris qu’il bandait comme un âne. Par jeu, je frottais mes fesses sur ce mât. De droite à gauche d’abord, en suivant les défauts du chemin, puis d’avant en arrière. Je pense qu’il a éjaculé dans ses sous-vêtements car la bosse a dégonflé d’un coup. Michaël a posé un petit baiser sur mon épaule, pour me remercier.

Reprise du travail dans cette nouvelle serre avec Barbara et Amélie. Curieuses, elles me demandèrent ce que j’avais bien pu lui faire pour qu’il soit tout sourire ainsi. Je répondis à ma nouvelle amie que je n’étais pas du tout intéressée par les garçons. En disant cela, je me rapprochais d’elle pour bien lui faire comprendre que je n’étais pas insensible à ses charmes. Sa poitrine, surtout, que j’aimerais voir, nue, tout de suite. Une main posée dans son dos, puis sur la hanche, avant de descendre sur ses fesses. D’un coup d’œil, j’avais vérifié que personne ne pouvait nous voir derrière le plan de travail, hauteur de la ceinture, où étaient plantés les fraisiers. Elle se laissa caresser les fesses, déjà docile, en m’expliquant qu’elle n’avait jamais essayé avec une fille, faute d’avoir trouvé une partenaire. Depuis longtemps, elle se disait qu’elle aimerait « voir ce que ça faisait », mais jamais le courage de demander, de peur d’un refus et de perdre les quelques amies qu’elle avait.

–« Et avec un garçon ? Tu as déjà essayé ? »

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