Martine (22/23)

L’eau coulait toujours sur moi pendant que je me rinçais. Grâce à la faible luminosité de la lumière qui indiquait la sortie de secours, j’arrivais facilement jusqu’au placard où j’avais laissé mon sac. Mais j’avais beau chercher, il avait disparu. En tâtonnant, je trouvais une petite serviette, oubliée là, que j’utilisais pour me sécher les cheveux. J’étais donc là, seule dans le noir, ou presque, les bras levés pour me frictionner la tête. Je réfléchissais au moyen de me sortir de cette situation. Je n’avais pas de vêtements, pas de chaussures.

Ma seule chance était d’appeler le gardien du gymnase pour qu’il vienne m’aider, au moins à retrouver mon sac. C’était sans doute une mauvaise blague de mes « camarades » de classe. J’étais donc en train de réfléchir comment j’allais appeler le gardien quand je fus totalement aveuglée par le flash des néons. La lumière était revenue pour l’entrée d’une classe entière de garçons de terminale. J’étais restée là, les bras levés au-dessus de la tête, ma poitrine et mon intimité entièrement exposées à la vue de tous.

J’étais incapable de réagir devant l’outrage que je ressentais. J’aurais bien voulu disparaître complètement sous terre alors que les garçons se poussaient pour entrer et venir admirer la naïade qui les attendait. Ils me regardaient, tous, mais aucun n’a eu de remarque désobligeante envers moi. Vu qu’ils avaient tous entre 17 et 18 ans, je supposais que je n’étais pas la première fille qu’ils voyaient toute nue.

L’un d’eux finit tout de même par réagir. Il s’approcha de moi, pas du tout menaçant. Il posa son sac sur le banc pour en sortir un drap de bain avec lequel il m’entoura. J’avais finalement lâché la serviette sur ma tête pour bien maintenir cette serviette qui me protégeait du regard des autres. Des regards différents suivant les garçons, certains avaient clairement envie de moi, de mon corps. D’autres semblaient me remercier du spectacle que je venais de leur dispenser.

Pas un regard de dégoût. Aucun regard pervers. Je lisais juste des « merci » et des « je te veux, toi ». Claude, c’était le prénom de mon sauveur, m’a entourée de ses bras protecteurs pour me faire sortir de ce vestiaire. Les garçons s’écartaient sur notre passage, comme une haie d’honneur. Il m’emmena voir leur professeur de sport, dans le vestiaire réservé.

Le prof, qui ne comprenait pas comment je m’étais retrouvée dans une telle situation, confia à mon sauveur la tâche de m’emmener à l’infirmerie. Il trouva une paire de claquettes, un peu trop grandes pour moi, mais je pouvais donc marcher normalement dehors. Je retrouvais donc mon infirmière préférée à qui je racontais tout ce qu’il s’était passé.

Le professeur des garçons trouva mon sac, contenant mes affaires, abandonné dans le hall du gymnase, bien caché. Un rapport disciplinaire a été imputé à Mme Franquin qui, sans la mettre totalement en cause, la rendait responsable de ne pas avoir vérifier que toutes les élèves étaient sorties.

Je suis presque certaine que c’était elle qui avait éteint la lumière, car il fallait savoir exactement quelle rampe éteindre dans l’armoire électrique, et qu’elle avait poussé le vice jusqu’à subtiliser mon sac de sport, m’empêchant ainsi de me rhabiller. Le résultat de cette dernière humiliation, c’est que j’ai été dispensée de sport pour le reste de l’année.

Je passais ce temps-là en études pour réviser mes cours. Tout ceci se passa fin novembre. Ma vie scolaire reprit son cours de manière plus sereine. Plus de sport et surtout beaucoup moins de remarques désobligeantes de la part de mes camarades de classe.

Le proviseur avait pris le temps de les sermonner et de leur expliquer ce qu’était le harcèlement moral et surtout ce qu’ils encouraient si je décidais de porter plainte contre mes tourmenteurs. Je racontais également ma mésaventure à Mr Renaudin qui me demanda pour la première fois de me déshabiller totalement. Il me prit tendrement dans ses bras pour me réconforter. Mais très vite, les caresses ont repris pour mon plus grand plaisir. Sa femme nous a rejoint et j’ai de nouveau joui sous sa langue experte.

À mon regard suppliant, elle a tout de suite compris que je souhaitais lui rendre ce plaisir incomparable. Elle s’est assise sur les cuisses de son mari, pendant que je me mettais à genoux entre ses cuisses. Elle a soulevé sa robe et j’ai pu goûter à mon tour au plaisir de la sentir vibrer sous ma langue.

La semaine suivante, c’était mon anniversaire. Mr Renaudin ne l’ignorait pas. Éliette, sa femme non plus. Ils m’ont invitée à revenir les voir le samedi matin, vers 9 heures. Je pensais que c’était trop tôt mais puisque j’étais invitée, j’arrivais exactement à l’heure dite. Pour une fois, c’est Mme Renaudin qui m’ouvrit la porte, qu’elle referma aussitôt. Elle était encore en chemise de nuit.

Elle me fit ôter mon manteau et me poussa dans le couloir menant au bureau. J’avais, comme à mon habitude, pris ce temps-là pour ouvrir mon corsage. Au lieu de prendre la porte de droite, elle ouvrit celle de gauche. C’était leur chambre. Mr Renaudin était encore couché, tout nu apparemment. J’étais vraiment intimidée de pénétrer dans leur intimité.

Je restais debout face à mon mentor qui m’observait tandis que sa femme me déshabillait entièrement. Quand elle se plaça à côté de moi, je m’aperçus qu’elle aussi était nue. Elle me poussa gentiment jusqu’au lit. Clotaire repoussa alors les draps et je le découvrais nu, lui aussi. J’ignorais ce qui m’attendait désormais mais je savais que je ne serais plus la même en sortant de chez eux.

Il attira ma tête vers sa queue à demi-molle, je commençais à la prendre en bouche comme il m’avait appris depuis quelques semaines. J’avais gardé les cuisses écartées pour bien me positionner et sa femme s’occupa immédiatement de mon intimité. Et pas seulement. Sa langue parcourait aussi mes fesses, mon petit trou. Elle s’immisça même à l’intérieur, le faisant frémir déjà.

Je commençais à être bien lubrifiée, aussi ce sont ses doigts qui s’attardèrent sur ma corolle toute plissée. C’était une nouvelle forme de plaisir qu’elle faisait naître en moi. Cela me paraissait un peu sale mais je n’osais rien dire. Et puis, j’avais toute confiance en eux. Si cela avait été sale, ou dégradant, jamais ils ne se seraient abaissés à jouer avec moi. Clotaire avait maintenant sa queue parfaitement dressée et bien dure.

 

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