FATIHA (10/10)

Aziza, voyant mon émotion s’amplifier, appuya sur la tête de sa grande sœur, la dirigeant inexorablement vers mon sexe tendu. Je dus fermer les yeux au contact de ses lèvres si douces, tellement le bonheur était intense. Quand je les ouvrais à nouveau, je pus voir la tête brune qui montait et descendait sur mon bas-ventre, légèrement accompagnée par la main de sa petite sœur. Aziza, elle, ne me quittait pas des yeux, cherchant à détecter le moment où je ne pourrais plus répondre de rien.

Je fermais les yeux de nouveau pour apprécier cette douce caresse. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine quand je les ouvrais de nouveau. Dans l’embrasure de la porte, à demie cachée dans l’obscurité du couloir, j’aperçus Aïcha qui nous regardait. Je pensais immédiatement au scandale qui allait éclater, inévitablement. Mais elle restait à nous observer.

Doucement, sa main remonta vers sa poitrine qu’elle commença à malaxer. Ce qu’elle voyait lui donnait des envies. Il est vrai que, si nous avions entendu leurs ébats, un peu plus tôt, cela n’avait pas duré très longtemps. Elle semblait en manque. Sinon, pourquoi ne serait-elle pas intervenue pour nous empêcher de continuer ?

Les filles ne l’avaient pas vue, heureusement, et elles continuaient à me sucer pour l’une, et à me surveiller pour l’autre. Elle dut détecter dans mon regard le point de non-retour et posa fermement sa main sur la tête de sa grande sœur. Elle reçut au fond de sa gorge les giclées de sperme que je lui envoyais.

Sans doute était-ce convenu entre elles, elle se redressa et me montra ma semence sur sa langue. Puis, elle se tourna vers sa sœur pour partager avec elle le fruit de mon plaisir. Je vis parfaitement l’une et l’autre déglutir pendant qu’elles s’embrassaient encore. Fatiha reprit ma queue en bouche pour y récolter ce qu’elle pouvait en extraire.

Aïcha avait disparu, sans doute dans sa chambre pour se calmer. Je ne suis pas sûr qu’elle m’ait bien vu l’observer. Je laissais les deux sœurs échanger entre filles ce qui venait de se passer et me dirigeais vers la salle de bain. Je me retournais pour fermer la porte quand la maman entra à son tour.

Elle me parlait dans sa langue, que je ne comprenais pas, je supposais qu’il s’agissait de reproches. Pourtant, elle n’avait pas l’air si hostile après moi. Je reculais jusqu’au lavabo lorsqu’elle s’approcha de moi. Bloqué, j’attendais les coups qui allaient tomber quand sa main se posa entre mes cuisses, sur ma queue qui se remit à bander immédiatement. Elle commença à me caresser et je réagissais favorablement, malgré la situation incongrue.

Elle semblait apprécier ce qu’elle tenait dans sa main désormais et son autre main, au lieu de me frapper, se dirigea vers le haut de ses cuisses et je suppose qu’elle se caressait à son tour. Quand j’étais avec ses filles, il y a quelques instants, nous avons bien entendu Mourad et sa femme faisant l’amour. C’est vrai, pas longtemps. Aïcha semblait véritablement en manque de sexe, de sensations. Le fait de nous avoir surpris sur le canapé avait dû réveiller en elle des besoins depuis longtemps inassouvis.

Je sais, ou du moins je crois savoir, que les femmes musulmanes sont fidèles à leurs maris. Ce qu’elle caressait à ce moment n’avait rien de contraire à ses convictions, elle me sermonnait en tenant entre ses doigts l’objet du délit. Qui grossissait encore entre ses doigts. Je voyais son regard chavirer, elle était prête à toutes les extrémités, puis elle se calma enfin, comblée.

J’ai juste eu le temps d’apercevoir une tâche suspecte sur le devant de sa chemise de nuit avant qu’elle ne disparaisse définitivement dans sa chambre. Je rejoignais les deux coquines qui commentaient entre elles l’expérience qu’elles venaient de vivre, et de me faire partager. Il était trois heures du matin, je laissais les jeunes filles aller dormir et regagnais mon appartement.

La journée du vendredi a été beaucoup plus calme que le reste de la semaine. Le lendemain également, Fatiha et sa famille devaient aller rendre visite à des amis de leur communauté, vivant dans un autre quartier de Dijon. Je sus plus tard qu’il y avait énormément de monde réuni ce jour-là, malgré les risques sanitaires.

Je ne revis Fatiha que le dimanche midi, car j’étais de nouveau invité à venir partager le couscous. Le matin même, j’allais faire un tour sur le marché voisin, faire quelques courses, voir du monde et prendre l’air. En arrivant en bas de mon immeuble, je tombais sur Aïcha qui revenait elle aussi du marché, les bras chargés de paniers.

Je lui proposais mon aide, même si elle ne l’avait jamais acceptée auparavant. Elle me dit oui pour la première fois. Je posais mes propres courses chez moi, au passage, et montais au dernier étage avec les siennes. Elle était devant moi, je montais en baissant la tête pour ne pas regarder son postérieur. Mais juste avant d’arriver sur son palier, elle fit un stop.

Bien évidemment, je me retrouvais la tête contre ses fesses, bien en chair. Je levais les yeux pour m’excuser auprès d’elle mais je vis, dans son regard, qu’elle était satisfaite de la petite blague qu’elle venait de faire. Elle me demanda de poser les sacs que je portais, m’invitant à revenir plus tard pour déjeuner. Elle s’approcha de moi très près, trop près, pour me faire la bise, chose qu’elle ne faisait jamais avant ce jour-là.

Je sentais sa voluptueuse poitrine se frotter contre la mienne. Elle glissa sa joue sur la mienne, à droite, à gauche. Elle était chaude, presque désirable. Je devais me retenir pour ne pas la prendre dans mes bras, l’embrasser tendrement. Je suis presque certain qu’elle n’attendait que cela. Mais je la respectais, elle et son mari, sa famille.

Elle ne pouvait ignorer que je ressentais des choses à son contact. Elle dut comprendre que je ne ferais pas le premier pas. C’est donc elle qui prit ma main droite pour la poser directement sur son sein. Je ne résistais pas longtemps au plaisir de malaxer cette douce rotondité. Nous étions toujours joue contre joue. Je guidais alors sa main droite entre mes cuisses.

Elle se saisit de mon membre à travers le tissu du pantalon et le serra tendrement également. Nous étions seuls au monde pendant quelques instants divins. Puis, on entendit des enfants qui se chamaillaient derrière la porte encore close. Dur retour à la réalité. Elle se redressa, saisit ses sacs avant de rentrer chez elle. Et moi, chez moi, deux étages plus bas.

 

À suivre, si vous le voulez bien …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *