FATIHA (06/10)

« Jamais je ne te jugerais. Je sais pertinemment que tu n’as rien fait de mal. Je comprends donc que c’est de sexe que tu veux parler. C’est bien ça ? »

Incapable de répondre, elle inclina simplement la tête. Puis, elle se lança.

« J’ai, depuis quelques temps, des envies, des besoins. Des choses que je suis incapable d’exprimer, d’expliquer. C’est simplement un manque qui se fait de plus en plus envahissant, qui me prend toute mon énergie. Je sais que je dois rester pure jusqu’au mariage mais je dois absolument combler ce vide qui m’aspire inexorablement « .

Je pensais bien que ce moment arriverait et, même s’il était encore trop tôt, je m’y étais préparé. J’allais prendre place sur mon canapé, emmenant avec moi la jeune fille. Elle resta debout, face à moi.

 » Je te dirais simplement ce que j’ai dit à Alexia hier. Tu as confiance en moi ? Alors, tu devras exécuter tout ce que je te demanderais, sans discuter. Es-tu d’accord avec moi ?  »

Elle acquiesça simplement.

« Tourne toi et soulève ta jupe, jusqu’à la taille. Je veux voir tes jolies fesses, et ta culotte ».

Sans hésiter, elle fit ce que je demandais. J’attrapais le bas de la culotte et la baissais sur ses chevilles. Son joli postérieur était exposé, à quelques centimètres de mes mains, de ma bouche. Il me sembla apercevoir un peu d’humidité entre ses cuisses mais je pense que j’ai dû rêver cela. Jupe toujours relevée, je l’attirais par la taille et l’invitais à s’asseoir sur mes genoux. Elle fut obligée d’écarter les jambes, et encore plus quand j’écartais les miennes.

Elle devait sentir, contre ses fesses dénudées, mon membre qui commençait à se réveiller. L’ambiance était électrique, tout pouvait arriver, le pire comme le meilleur. C’était moi qui dirigeais, qui donnait la direction à ce qui allait suivre, j’en étais parfaitement conscient. Je savais ce que je voulais, et surtout ce que je ne voulais pas.

« Tu peux maintenant relâcher ta jupe, derrière, et commencer à la remonter sur tes cuisses. Je ne pourrais rien voir et ta pudeur sera ainsi sauvegardée ». Épargnée. Elle fit tout ce que je demandais, sans hésiter.

« Tu vas maintenant poser tes mains sur mes poignets. Et tu les dirigeras toi-même là où tu souhaites. Entre tes cuisses, si c’est là qu’est ton désir le plus fort. Ou bien sur ta poitrine. Ou bien n’importe où cela te fait plaisir. Mes mains, mes doigts, ne sont plus qu’un objet qui te permettra d’atteindre ton plaisir, sans pour autant que ce soit toi qui te le donnes ».

« Tous les parents, les éducateurs, disent aux enfants de ne surtout jamais se donner du plaisir soi-même. Que c’est péché, mauvais pour la santé, et autres insanités. Et ces adultes, qui osent dire cela, sont les premiers à le faire sur eux-mêmes, quand le besoin se fait sentir ».

« Tu vas connaître le plaisir, mais ce ne sont pas tes doigts qui en seront à l’origine. Pas de honte à avoir. Tout cela n’est que naturel. Tu vas apprendre à connaître ton corps, à le maîtriser. La maîtrise de son propre corps devrait être au programme éducatif de tous les lycées. Voire même des collèges. Cela éviterait certainement les désagréments que ton amie Alexia a dû endurer ».

Mes mains ne m’appartenaient plus. Elles n’étaient qu’un objet de plaisir entre les doigts de ma jeune complice. Elle les posa d’abord sur son ventre, qu’elle malaxa quelques instants. Je sentais son désir de les glisser plus bas, entre ses cuisses ouvertes. Elle n’osa pourtant pas. Elle choisit de les poser sur ses cuisses.

Elle se caressa un peu, avec mes doigts. Mais mes mains prirent rapidement le chemin de son entrejambe. Elle était visiblement inexpérimentée, nul doute qu’elle ne s’était jamais touchée auparavant. Je reprenais la direction des opérations car elle ne semblait plus savoir quoi faire. Mes mains étaient déjà presque en position. Des caresses à l’intérieur de ses cuisses et elle s’ouvrait encore plus.

Puis je posais ma main délicatement sur sa chatte, l’emprisonnant entièrement. Par de petites pressions, je faisais monter le désir en elle, sans toucher les points les plus sensibles. Ma paume commença à masser ses lèvres intimes. Je sentais son bouton d’amour sortir de son capuchon pour durcir contre ma peau.

Deux doigts remontèrent de son anus vers le clito, maintenant complètement sorti. Mes doigts récoltèrent un peu de mouille pour s’approcher de son bouton, tendu à l’extrême. Ils se mirent à tourner autour sans jamais le toucher. Elle ne savait pas encore qu’il était la plus grande source de son propre plaisir. Qu’il suffisait de l’effleurer pour qu’elle jouisse enfin.

Je le pinçais soudainement entre deux doigts, délicatement, et je me mis à la branler de plus en plus vite. Très vite, elle chercha de l’air, à reprendre son souffle. Mais l’orgasme était déjà là, prêt à bondir pour la surprendre pour sa première fois. Elle posa la tête en arrière, sur mon épaule, s’abandonnant totalement.

Ses yeux trouvèrent les miens, elle semblait me demander ce que j’étais en train de lui faire. Et, en même temps, elle n’aurait pour rien au monde changé sa place avec quelqu’un d’autre. Elle savait inconsciemment que quelque chose se préparait, quelque chose d’énorme, qui allait changer sa vie à tout jamais.

C’était inéluctable, et c’était ce qu’elle souhaitait le plus au monde. À ce moment précis et surtout avec moi. Elle n’avait confiance en personne d’autre pour lui faire découvrir les faces cachées de sa sexualité. Si elle avait pu, elle aurait bien demandé à son amie, Alexia. Elle en connaissait certainement plus qu’elle sur ce sujet. Mais passer pour une cruche auprès de sa meilleure amie, elle ne voulait pas.

Elle n’osait se l’avouer encore à elle-même mais elle avait ressenti des tas de nouvelles sensations, la veille, chez moi, en regardant pour la première fois une autre jeune fille entièrement nue, exposée à ses regards. Plusieurs fois, elle avait dû retenir ses mains qui auraient aimé partir à la découverte de ce corps splendide, envoûtant. Désirable. C’était le mot. Elle avait du désir envers une autre fille.

C’était ce flot de nouvelles sensations, de désirs inconnus et inavouables, qui lui faisait perdre pied dans la réalité du quotidien. Elle avait des envies, sans savoir lesquelles, ne pas pouvoir les exprimer était très douloureux pour elle. Le fait de pouvoir se libérer enfin entre mes doigts était encore plus fort que la jouissance ressentie. Un havre de bonheur lui ouvrait les bras.

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