Amélie avait frémi, sentant une main étrangère sur elle. Même sa langue s’était arrêtée afin d’apprécier ce doux moment, puis reprit sa caresse. Elle sentait de mieux en mieux comment me faire le plus de plaisir possible, des petits coups de langue sur mon clito, tourner tout autour, lécher ma fente sur toute sa longueur et enfin rentrer sa langue le plus profond, nettoyer mes parois vaginales.
La conversation continuait toujours entre Julie et moi, chacune une main en train de caresser cette poitrine offerte, jusqu’à ce que le plaisir vienne m’envahir, d’un coup, me submergeant. Je posais ma main sur la tête cachée sous ma jupe, fermais les yeux et enfin m’abandonnais au plaisir. Ce fut divin. Amélie continuait à me lécher tandis que je revenais à moi, les larmes de bonheur aux coins des yeux. Julie m’observait, attentive.
Heureuse. Je m’approchais de son oreille pour lui demander tout bas si elle désirait essayer aussi. Elle ne pouvait pas sortir ce « OUI » que j’attendais, mais n’arrivait pas à dire NON. Je posais une main sur son genou et lui écartais les jambes. Son regard me suppliait d’arrêter mais ses jambes s’ouvraient toujours plus. Elles étaient grandes ouvertes maintenant.
Je repoussais la tête d’Amélie de sous ma jupe et la guidais entre les jambes de ma voisine. Elle s’exécuta bien sûr, et sa tête disparut sous la jupe à fleurs.
Je regardais Julie, les yeux dans les yeux. Elle prit ma main dans la sienne quand la caresse se fit plus précise. Je la sentais vibrer de tout son corps. Je ne savais pas grand-chose de sa vie, passée ou actuelle, simplement ce qu’elle avait bien voulu m’en dire. J’étais persuadée que c’était sa première fois avec une femme, même si elle m’avoua plus tard qu’elle avait déjà eu envie d’essayer, au collège.
Elle serra ma main un peu plus fort et la porta sur son cœur, qui battait très fort. Ma main entre ses seins, elle avança son visage vers le mien. Quand nos langues entrèrent en contact, cela lui déclencha un orgasme magnifique. Je la vis se tendre comme un arc, la nuque sur le haut du sofa mais les fesses soulevées par le plaisir.
Je posais ma main sur la « tête-chercheuse », responsable de ce plaisir immense, afin qu’elle reste en place et continue, encore et encore. Puis, la bouche toujours collée l’une à l’autre, je glissais ma main sous son pull pour caresser enfin cette jolie poitrine, que je désirais depuis si longtemps.
L’effet fut immédiat. Au contact de mes doigts, les tétons durcirent aussitôt et Julie posa sa main derrière ma nuque, pour m’embrasser plus fort encore. Nos deux langues s’activaient dans un doux combat, mais à ce jeu-là, elle était plus forte que moi. Je sentais le plaisir monter en moi et, quand elle glissa sa main sous ma jupe, qu’elle effleura mon clito dressé, je ne pus empêcher le déferlement en moi et sur ses doigts. Mon plaisir violent déclencha son second orgasme, plus puissant encore que le premier, la laissant presque évanouie.
Moi, je n’étais guère mieux. Amélie continuait de nettoyer entre les cuisses de Julie, puis entreprit de venir entre les miennes pour finir le travail. Elle avait tout compris. Je repris vraiment mes esprits longtemps après l’extase, puis Julie en fit autant.
Elle avala son café, puis se leva et prit congé. Je voyais le bonheur dans ses yeux, d’avoir été comblée ainsi, mais je savais par expérience, eh oui déjà, que je ne devais pas essayer de la retenir. Je savais qu’elle devait « digérer » cette première expérience et que je devais attendre qu’elle vienne elle-même en redemander.
Je serais patiente, donc. Après cette soirée mémorable avec Julie, ma belle voisine, nous avons diné et nous sommes allées nous coucher, heureuses l’une comme l’autre du plaisir que l’on avait reçu et donné. Le lendemain, j’étais la première à me réveiller, comme à mon habitude. Mon tee-shirt qui me servait de chemise de nuit avait disparu. Je l’ai retrouvé au pied du lit, sur le sol.
J’avais dû l’ôter dans la nuit. Amélie, quant à elle, me présentait un spectacle ahurissant. Sa chemise de nuit était remontée sur ses épaules et elle ne me cachait aucune partie de son corps. Je m’étais réveillée collée contre ses fesses dodues, une main sur sa poitrine. Je me suis levée doucement, l’ai recouverte de la couette et suis allée déjeuner.
C’est dans ces moments-là, où je suis seule, que je peux enfin retranscrire nos aventures. Et en prévoir la suite, lol.
Ce jeudi 1er Mai, les magasins étant fermés, je souhaitais rester seule avec elle, et profiter de tous ces instants ensemble. Elle se réveilla tard, comme à son habitude, elle m’expliqua qu’il lui fallait beaucoup de sommeil. Je lui ai dit de rester dans cette tenue, qui lui allait très bien, car je n’avais pas prévu de sortir.
Après le déjeuner, nous sommes restées à discuter longuement. J’en appris un peu plus sur elle, sur sa famille. Elle m’invita à passer le weekend suivant chez ses parents, à St Malo. J’acceptais, bien sûr. Enthousiaste, elle m’embrassa à pleine bouche pour me remercier. Ce baiser fut tendre et langoureux. Doucement, je me levais, elle aussi, sa bouche toujours collée à la mienne et je l’entrainais dans la salle de bains.
Je l’adossais à un mur, mes mains parcouraient son corps, sa peau. Je finis par remonter et ôter sa chemise de nuit, tout en la tripotant tout partout. Mes doigts caressaient, pinçaient, trituraient son corps. Elle gémissait tout en se laissant faire. Je me mis à ses genoux pour finir afin de lui bouffer la chatte, légèrement duveteuse. Elle écarta ses cuisses et me laissa faire, déjà abandonnée. Doucement, je l’entrainais vers le sol, tout en continuant à caresser ses formes rembourrées.
Je la sentais prête à exploser, mais je lui dis d’attendre encore un peu, de se retenir pour que ce soit meilleur encore. Discrètement, j’enlevais mon string avant de me relever, accroupie, ma chatte devant son visage. Elle voulut me rendre la caresse mais mon jet de pisse partit heurter son visage. Je tenais sa tête et je visais sa bouche. Elle se débattait tandis que je l’arrosais par petits jets contrôlés. Pour finir, je lâchais sa tête et dirigeais mon jet sur son clitoris. La jouissance fut immédiate. Elle se mit à crier son bonheur, elle ne se débattait plus. Vaincue.