Retour de bâton ! (01/23) (Bien fait pour lui !)

Il s’appelle Stéphane Martin et c’est mon ex. Pour ceux qui me suivent depuis le début, vous le connaissez déjà un peu. Cela fait déjà plusieurs mois que je l’ai quitté, et j’en suis bien heureuse. Tout ce qui m’est arrivé ensuite, je l’ai déjà écrit. Je l’avais presque oublié, presque seulement, car je voyais toujours Laura, sa fille, qui a bien grandi. Et aussi Clothilde, la grande sœur de Stéphane. Et si je vous reparle de lui, c’est qu’il est revenu dans ma vie, juste un peu. Il est toujours le bel homme que j’avais rencontré un soir, lors d’une cérémonie officielle à la mairie d’Angers. À cette époque, je vivais avec un homme, (Daniel), et son jeune fils Alain, que j’ai revu plus tard chez la Comtesse d’Orgemont. Vous avez déjà pu lire mes aventures avec Szofia et ses deux soumis. Mon couple ne fonctionnait pas très bien, mais c’était principalement de ma faute à moi. Je dois préciser que je sortais d’une dépression post-partum après la naissance de mon fils, Dylan. J’étais dans l’incapacité totale de m’occuper de lui et c’est ma mère qui a repris les choses en main. Avec mon consentement, c’est chez mes parents que vit désormais mon fils. Cela lui permet de grandir dans un milieu calme et apaisé. J’avais alors rencontré (Daniel) à Château-Gontier, où vivent mes parents et Dylan, et je l’avais suivi à Angers. Il a été un pansement sur mes blessures mais il travaillait sur des chantiers, souvent éloignés, et je me retrouvais parfois seule avec son fils. Alain était justement avec moi, le soir de la cérémonie, il me semble que c’était pour la naissance du conseil municipal des enfants.

Stéphane était, lui, un habitué de ces soirées mondaines. Il était responsable d’un pôle dans une très grande entreprise angevine. Il y représentait sa société et il en profitait pour aller à la chasse. Je l’ai appris beaucoup plus tard, à mes dépens, mais Stéphane est un pervers narcissique. Ce genre de soirées rassemblait énormément de personnes aisées, souvent oisives, et Stéphane trouvait souvent une nouvelle proie à accrocher à son tableau de chasse. Je l’ai compris longtemps après mais je n’avais été que cela, au début de notre relation. Une jeune biche, facile à mettre dans son lit pour un séducteur comme lui. Ce n’est que lorsque j’ai rencontré Laura, sa fille, qui m’a acceptée définitivement, que je suis venue vivre chez eux. Tout se passait très bien, au début. Je remontais la pente doucement après ma dépression et Laura y était pour beaucoup. Tous les deux savaient que j’avais un fils et que je voulais le reprendre avec moi, un jour où je serais apte à le faire. Laura était 100 % avec moi dans ce projet. Et je croyais que Stéphane l’était aussi. Ce n’est que bien plus tard que j’ai pu analyser ces années passées près de lui. Dès que je me sentais beaucoup mieux, je reparlais de prendre rendez-vous avec le juge des affaires familiales. Et presque aussitôt, il me faisait des reproches sur ma cuisine, sur ma façon de m’habiller, de tenir la maison propre. Il y avait toujours un truc qui n’allait pas avec moi, et j’étais de nouveau rabaissée, isolée dans ma tête de dépressive. C’était sa façon à lui de me tenir sous sa coupe, sous son emprise malsaine. Et je faisais toujours plus d’efforts pour le satisfaire, pour qu’il soit fier de moi. Les récompenses de mes efforts, c’était lorsqu’il m’emmenait avec lui à un colloque, un séminaire. Il était tellement aimable avec moi que j’oubliais tous les griefs pour me consacrer uniquement à le satisfaire pleinement. Et je crois qu’il était fier de me présenter comme sa compagne, lors de soirées, de cocktails mondains. Il trouvait toujours le moyen de garder une main sur moi. Sur mon bras, ou sur mes fesses.

C’était d’ailleurs ce qu’il avait fait déjà, lors de notre première rencontre. Je l’avais immédiatement repéré, dès que je suis entrée dans la salle de cérémonie. Mais lui, évidemment, il m’ignorait totalement. C’est pourquoi j’ai été très surprise lorsque j’ai entendu sa voix, très près de moi. Il m’a proposé de nous rapprocher du buffet pour prendre une coupe de Champagne. J’avais déjà succombé à son charme, à sa voix, bien avant qu’il ne pose sa main sur le bas de mon dos. Sur le haut de mes fesses. Plus tard, devant le buffet bien garni, nous étions très près l’un de l’autre, tout en regardant ce qui se passait dans la salle. Personne derrière nous pour voir sa main qui flattait outrageusement mon arrière-train. Il a pu découvrir ainsi, rien qu’au toucher, la lingerie minimaliste que je portais ce soir-là. Offerte par mon chéri du moment qui n’avait pas pu être présent. Stéphane m’avait attirée sur un balcon, il connaissait bien les lieux, et c’est là, adossée à un mur, qu’il m’a embrassée pour la première fois. Sa main, qui avait déjà exploré mes fesses, faisait désormais connaissance avec mon entrejambe. Heureusement pour moi que la robe était longue, sinon il aurait certainement essayé d’aller beaucoup plus loin. De toute façon, j’étais conquise et il le savait parfaitement, quand il m’a donné sa carte, avec son numéro de téléphone, griffonné au dos. J’étais toute émoustillée en rentrant avec Alain. Mais j’ai tout de même réussi à patienter deux jours avant de l’appeler. Il n’était bien sûr pas du tout surpris de mon appel. Nous nous sommes revus plusieurs fois, avant que j’accepte enfin de le suivre dans la chambre d’un grand hôtel de la ville. J’ai rompu avec mon ami du moment pour aller vivre chez Stéphane. Je n’avais pas grand-chose à emporter et, heureusement car, dès mon arrivée, j’ai dû jeter toutes mes fringues. Il ne supportait les femmes en pantalon. Et j’avais quelques jeans qu’il a fallu jeter. J’avais juste réussi à en sauver un, un 501, parce qu’il me collait bien aux fesses.

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