Personne ? Je me posais évidemment beaucoup de question. Ne pouvant trouver quel partenaire avait pu m’engrosser, si c’était vrai, je me basais alors sur la date. Elle avait parlé de trois semaines. Donc, au moment du match de foot au stade. Puis dans le bus. Mais j’étais bien certaine de ce qui s’était passé ce soir-là. Bon, peut-être que c’était une folle mais je me devais de vérifier. Je passais donc à la pharmacie pour acheter deux tests de grossesse. Pour être sûre et certaine. Je rentrais ensuite chez mes parents pour dîner en famille. C’est pendant le repas que ma mère m’annonça la venue de mon frère et de sa famille pour le lendemain. Ils avaient, semble-t-il, quelque chose d’important à nous dire. Au cours de ce même repas, je reparlais à ma mère de la rencontre avec Maggy. Que j’avais appris qu’elle aussi avait été très amie avec sa maman, quand elles étaient plus jeunes. C’est moi qui lui appris que Bernadette, la maman de Maggy, était veuve depuis plusieurs mois. Elle l’ignorait, s’étant éloigné de ce couple dont elle m’appréciait pas du tout le mari, intégriste jusqu’au bout des ongles. Mais elle me promit qu’elle retournerait la voir, pour la soutenir dans son malheur et, peut-être, redevenir amies comme avant. Ce n’est qu’après le dîner que je prenais enfin un peu de temps avec mon fils. Je devais savoir pourquoi il s’était battu à l’école. Nous étions seuls, dans sa chambre. Il n’était pas question pour moi de le gronder, je pense que ma mère s’en était déjà chargé en apprenant son forfait. Je souhaitais simplement comprendre, et lui expliquer pourquoi la violence ne pouvait résoudre un conflit, quel qu’il soit. Nos dirigeants politiques nous en donnent la preuve presque chaque jour.
Il avait évidemment compris que ce n’était pas la solution, mais c’était la seule réaction qui lui était venue à l’esprit. La raison ? Elle était fort simple. Un des garçons de sa classe avait estimé que, s’il ne vivait pas avec sa mère, c’était parce qu’elle ne l’aimait pas et qu’elle préférait qu’il vive loin d’elle. Je le rassurais immédiatement en l’embrassant très fort. Il me dit qu’il le savait déjà et que c’est à cause de ce gros mensonge qu’il avait perdu le contrôle de lui-même. Je continuais en disant que seul un garçon jaloux de sa popularité pouvait en arriver à insulter son camarade, que ses paroles étaient sans doute les réflexions qu’il avait entendues chez lui, énoncées par ses propres parents. Quand il me donna le nom de ce garçon, et le prénom de son père, je revis un jeune homme boutonneux, au regard pervers, sans doute le seul qui n’avait jamais profité de mon corps, ni de ma bouche. J’exagère un peu mais c’est vrai qu’à cette époque lycéenne, j’avais énormément d’admirateurs et beaucoup sont ceux qui en ont profité. Je ne pouvais malheureusement pas expliquer tout ça à mon fils mais je trouvais une parade. « Shrek le boutonneux », c’était le surnom de son père. Il avait sûrement été amoureux de moi et il se vengeait aujourd’hui. Dylan fut très content d’apprendre le surnom dont avait été affublé le père de son camarade. Je suis certaine qu’il lui lancera à la figure, si jamais il venait de nouveau s’attaquer à lui. Comme nous étions seuls, j’en profitais pour poser une question un peu délicate à mon fils.
« Dylan, mon chéri. Dis-moi, si tu avais un petit frère, ou une petite sœur, tu serais content ? »
Il me regarda, étonné, et pour seule réponse, il se jeta littéralement dans mes bras. Nous avions rarement de tels moments de tendresse. Après de longues minutes à se cajoler, il m’affirma qu’il serait très heureux d’avoir un petit frère. Mais encore mieux si c’était une petite sœur. Je lui répondis en plaisantant qu’il était impossible de choisir. Que, quand cela arrivait, il y avait une chance sur deux pour que ce soit une petite fille. À cela, il me répondit très sérieusement que, pour faire un bébé, il fallait un homme et une femme. Il me demandait indirectement si j’avais trouvé quelqu’un pour partager ma vie et avoir de nouveau un enfant. Je lui répondis que, techniquement c’était vrai, mais que nous n’étions pas obligés de vivre ensemble. Que je pouvais être enceinte et continuer à vivre seule. Cela le laissa pensif et il me serra de nouveau entre ses petits bras, pour me confirmer qu’il en serait ravi. J’avais déjà une partie de mon problème de résolu. Si j’étais réellement enceinte, je garderais l’enfant car je suis contre l’avortement. C’est mon avis personnel. Mais je laisse chacun avec sa propre conscience. Restait à savoir avec certitude qui était le père et ce qu’il en pensait. J’avais évidemment déjà profondément réfléchi à qui il pouvait être et je n’avais plus aucun doute. Les dates correspondaient avec le week-end de la fin du mois d’août, le week-end du feu d’artifice. Je me remémorais cette nuit caniculaire pendant laquelle Jérôme et Ingrid avaient fait l’amour dans la chambre juste à côté de la mienne. J’aurais aimé les rejoindre mais, au lieu de cela, j’étais descendue boire un verre d’eau fraîche à la cuisine. La suite, je l’ai déjà racontée. Dylan préféra rester dans sa chambre à jouer à l’ordinateur. Je descendis rejoindre mes parents dans le salon, devant la télévision. Rien de très intéressant mais j’étais là, avec mon père en face de moi, sur le canapé. Un bruit caractéristique me fit tourner la tête vers lui pour découvrir que ma mère était en train de le sucer goulûment. Je levais les yeux vers mon père qui me fit signe d’approcher. Hypnotisée, j’obéissais comme un zombie. Arrivée près de lui, il posa simplement sa main sur ma tête et je rejoignis ma mère entre les cuisses de mon géniteur. Maître Tigre avait retrouvé ses deux soumises. Il bandait vraiment très fort et, voyant cela, maman éteignit la télé. Elle alla vérifier que Dylan était bien couché avant de nous rejoindre dans sa chambre. J’étais déjà embrochée sur la queue monstrueuse de Maître Tigre, le chevauchant telle une amazone. Elle se dévêtit aussitôt pour prendre place au-dessus de sa bouche, lui offrant sa chatte dégoulinante d’envie.