KATIA (08/14)

Notre serveuse, celle qui nous avait accueillis, se nommait Edna, d’après le badge qu’elle portait. Roland nous quitta un instant et Katia me confia que son mari lui avait souvent demandé de l’accompagner sur un parking où des couples s’exhibaient devant des voyeurs. Elle avait toujours refusé mais, ce soir, elle dirait « Oui », simplement parce que j’étais près d’elle. Je n’ai pas voulu lui dire qu’elle se trompait, préférant garder la surprise jusqu’au bout. Je maintenais son excitation en lui caressant de temps en temps l’intérieur des cuisses. Elle se laissait faire, consentante. Même quand la serveuse revint, je laissais volontairement ma main entre ses cuisses. Bien sûr qu’elle le remarqua. Je remarquais également un homme, assis à une autre table, qui regardait de manière insistante vers Katia. Vue la distance, il ne pouvait rien distinguer de précis, mais sans doute appréciait-il la position de ma voisine. J’en faisais la remarque à Katia.

« Regarde le mec, au bout de la salle. Il te fixe depuis un bon moment.  »

Elle voulut alors resserrer ses cuisses.

« Non. Reste comme ça. Bien ouverte. Laisse-le imaginer. Et toi aussi. Imagine qu’il se lève, s’approche, se met sous la table et vient te lécher. Toi, tu le laisses faire. Il va boire ton nectar directement à la source. Il va te faire jouir et tu vas adorer.  »

Le fait d’imaginer cette anecdote, Katia mouillait énormément. Elle dut se retenir pour ne pas jouir sur sa chaise. Edna arriva à ce moment et vit les yeux remplis de plaisir de Katia. Il me sembla qu’elle l’enviait. Le regard triste ne lui allait pas du tout. Edna est une jolie jeune fille, de couleur, il faut dire désormais. Moi, je dis Black. Je ne suis nullement raciste et j’aime toutes les femmes, quelle que soit la couleur de leur peau. Sans être très grosse, Edna était une magnifique black, avec un sourire éclatant qui dévoilait sa dentition parfaitement blanche. Des hanches qui donnaient envie de s’y attarder, et une jolie poitrine. Quand elle marchait, ses seins se promenaient de droite à gauche. Comme disent certains mecs, ça ballotte bien. Roland et Katia ne voyaient en elle que la jeune serveuse qui nous était dédiée. Moi, je voyais la soumise qui sommeillait en elle et qui ne demandait qu’à s’éveiller. Le repas se termina finalement et l’on se leva pour aller régler la note. Elle nous accompagna près de la porte. Notre groupe se trouva ainsi caché du reste de l’établissement. Je glissais mes doigts dans la fente dégoulinante de Katia, récoltais un peu de nectar et approchais ma main de la bouche de la jeune serveuse. Un coup d’œil rapide pour être certaine de ne pas être vue et elle lécha mes doigts. Mieux, elle les prit en bouche pour les nettoyer. Je lui demandais à quelle heure elle finissait son service.

« Dans trente minutes, Madame.  »

« Nous allons continuer la soirée ailleurs. Veux-tu venir avec nous ?  »

« Oh oui, Madame.  »

Le cri du cœur.

« On va t’attendre au bar. Tu vas venir prendre notre commande.  »

Avec déférence, elle nous plaça à une table et repartit chercher son carnet, laissé à la caisse. En revenant, elle se plaça tout près de moi. Je glissais ma main sous sa jupe, entre les genoux. Une petite claque sur chacun et elle écarta un peu les jambes. Voyant que ma main restait inactive, elle écarta encore plus, me donnant libre accès à son intimité. Elle aussi était dégoulinante de mouille. La culotte était trempée. Je fis lécher mes doigts humides à Katia, libre retour des choses. Elle revint plus tard avec notre commande. Deux cognacs aux amandes pour les femmes, un jus d’orange pour Roland qui devait conduire.

« Edna. Reste à côté de Roland. Et laisse-le baisser ta culotte. Sans relever sa jupe.  » précisais-je à Roland.

Étourdie par tant d’audace, Edna n’eut pas le courage de refuser. Roland glissa ses mains délicatement sous la jupe et récupéra son trophée.

« Viens entre nous deux, maintenant.  »

« Katia, à ton tour. Caresse-la tendrement.  »

« Mais, … Je n’ai jamais fait …  »

« Tu vas vite apprendre.  »

Katia commença à la doigter tandis que je caressais son cul. Un vrai cul de négresse. Sans aucun sens péjoratif, juste de l’admiration devant ses formes callipyges. Une peau douce, et chaude. Odorante. Odeurs d’épices et de fruits. Un bruit, quelqu’un approche. Elle s’éloigne de nous à regret. Elle a fini son service et nous rejoint près de la voiture. Elle monte derrière, entre nous deux, Roland au volant a réglé le rétro intérieur pour regarder sous la jupe. Edna, totalement offerte, nous laisse profiter de son corps. Le trajet ne fut pas très long, dommage mais il fallait en laisser pour plus tard. Avant de sortir de la voiture, je vérifiais auprès d’Edna qu’elle était bien majeure. Le lieu où nous allions n’acceptait pas les mineures. Katia sembla étonnée que j’en sache autant sur ce club, mais je lui affirmais que je n’y avais jamais mis les pieds. Pas plus que son mari, mais un de ses collaborateurs lui avait donné cette adresse, au cas où. Le Velvet Club se trouvait dans une zone semi-commerciale. Un cinéma tout proche attirait beaucoup de monde.

Au bout d’une impasse, sur le parking privatif, deux vigiles surveillaient les entrées. Le bâtiment ne laissait rien présager de ce que l’on trouvait à l’intérieur. Je tenais Katia au bout de sa laisse, Edna restait collée à moi de l’autre côté. Je leur donnais pour consigne de parler le moins possible, et faire tout ce que je leur demanderais. Roland ferma la voiture et nous rattrapa. Il me glissa une autre laisse dans la main, accrochée au collier qu’il portait autour du cou. Un peu surprise, j’acceptais le deal. Le mari et sa femme seront mes soumis, Edna juste comme observatrice. On entra enfin. Le vestiaire pour ôter nos impers. Katia fit une grosse sensation en se découvrant. Roland et elle me suivirent dans la première salle, la plus grande. Des couples dansaient, accompagnés par un DJ. De grands canapés moelleux. On prit place et Roland commanda une bouteille de champagne.

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