Mon père, mon Maître (18/24)

Je ne portais qu’un string ce jour-là. Maman avait vu, évidemment, et elle avait détourné le regard. Quand Jérôme et Ingrid sont arrivés, ce sont les enfants qui m’ont fait une fête pas possible, heureux de me retrouver. Papa avait déjà installé la piscine sur la pelouse depuis plusieurs jours et l’eau était à parfaite température. Les enfants se sont dirigés directement vers le jardin, suppliant les adultes de pouvoir se baigner avant manger. Jérôme et papa leur donnèrent l’autorisation. Ingrid me fit la bise, très près de mes lèvres et alla saluer maman. Jérôme aussi m’embrassa et je pris sa main pour la poser sur mes fesses. Il avait eu un mouvement de recul, voyant que maman le voyait faire, puis il avait finalement laissé sa main. Ingrid sortit dire bonjour à son beau-père qui posa tendrement sa main sur la hanche de sa belle-fille. Je vis dans son regard à quel point il appréciait ce contact, somme toute banal. Puis elle retourna voir maman pour aider à finir de préparer. Je restais avec Jérôme, assis sur des fauteuils de jardin, près de la piscine pour surveiller les enfants. Jérôme alluma une cigarette et, très calmement, me demanda comment maman pouvait être au courant, pour nous deux. Et je lui expliquais tout. Ma relation avec Tonton Roger, et ce funeste week-end chez lui. Sa confession que j’avais enregistrée, et que papa avait entendue. Il avait ainsi appris la relation incestueuse qui existait depuis des années entre maman et son propre frère. Elle nous avait tout raconté, et j’avais profité de l’instant pour avouer notre propre relation. Jérôme encaissa les révélations que je venais de lui faire. Lui qui avait toujours considéré notre mère pour une sainte, un modèle de fidélité, il tombait de haut. Puis, son regard changea, il était perdu dans ses pensées, bien loin de nous. Je profitais qu’il allumait une nouvelle cigarette pour aller rejoindre les enfants près de la piscine. Je me doutais un peu vers où allaient ses pensées. Il me connaissait bien, il savait que j’aimais le sexe, avec hommes et femmes. Et que je profitais en général pleinement de chaque opportunité. Il devait donc se demander si j’avais fait l’amour avec maman ? Avec papa ? Avec les deux ensembles ?

Ils furent très heureux qu’une adulte s’intéresse un peu à eux et me demandèrent de venir les rejoindre dans l’eau. Ni une, ni deux, j’ai ôté ma robe et je suis entrée dans l’eau sous leurs applaudissements. Maman et Ingrid dans la cuisine, Jérôme toujours dans ses pensées, seul papa a vraiment assisté à mon exhibition. J’étais à genoux dans l’eau, pour être à la même hauteur qu’eux. Seul mon buste dépassait et je faisais face à mon père, mais de loin. Ingrid apporta le plat de l’entrée et me vit presque nue. Elle s’approcha de nous mais pas trop près, de peur d’être éclaboussée. Je lui demandais gentiment si elle pouvait m’apporter un drap de bain pour m’essuyer. C’est maman qui alla le chercher tandis qu’Ingrid séchait ses enfants et Dylan. Maman revint avec le drap de bain et je sortis de la piscine, dégoulinante. Mon string collait à ma peau et il était devenu totalement transparent.

Sans que je ne lui demande, elle commença à m’essuyer le dos, les fesses, avant de passer devant. J’étais redevenue sa petite fille et elle, la maman qui prenait soin de la santé de ses enfants. Céliane la regardait bizarrement, étonnée par son attitude. Jérôme aussi, nous regardait de façon étrange. Papa ne ratait absolument rien du spectacle. J’enroulais finalement la serviette autour de mon buste et tout le monde passa à table. Ingrid, face à moi, ses filles de chaque côté, papa présidait en bout de table, Jérôme à l’autre bout. Dylan était assis près de moi et maman à côté de lui. Quand elle se leva pour aller chercher la suite, elle passa très près de moi et le nœud de la serviette lâcha brutalement, découvrant entièrement ma poitrine devant Ingrid qui avait du mal à cacher son émoi. Papa et Jérôme n’avaient évidemment pas loupé ce spectacle et ils en profitaient pleinement. Car j’avais décidé de rester ainsi, à moitié nue. La seule réaction, c’est Dylan qui me dit, en rigolant.

« Maman, on voit tes nénés.  »

« Et cela te gêne que je reste ainsi ?  »

« Oh non, maman. Tu es tellement jolie.  »

Et je restais donc ainsi le reste du repas. Ingrid se leva, peut-être quinze minutes plus tard, et revint habillée de son bikini jaune, et juste un paréo autour de la taille. Elle nous exposait, presque, sa magnifique poitrine et papa n’eut d’yeux que pour elle. Je le comprenais, elle était véritablement à croquer dans cet ensemble. J’ai cru apercevoir un regard de papa vers maman. Elle s’est levée pour revenir elle aussi en maillot de bain. Noir, une pièce. Et là, c’est Jérôme qui resta scotché sur la vision de sa mère en maillot de bain. Elle avait remis sa jupe mais ce qu’elle montrait n’était pas du tout habituel entre nous. L’ambiance était festive et, il est vrai, nous avions bu quelques verres de cet excellent rosé. Personne n’a vraiment été surpris quand Céliane a dit.

« Tu es très belle, maman. Aussi belle que Lauryn. Tu devrais faire comme elle. Comme pendant les vacances. Sans le haut.  »

Un silence suivit sa déclaration. Ingrid regarda alternativement sa fille, son mari, qui n’était pas contre. Elle jeta un œil vers moi, puis vers papa et elle décida d’ôter elle aussi le haut de son bikini. La chaleur était montée d’un cran sur la terrasse. Tout le monde n’avait d’yeux que pour la voluptueuse poitrine de ma belle-sœur. Les hommes surtout, mais maman aussi. Je la regardais quand elle fixa papa dans les yeux … Avant de descendre à son tour le haut de son maillot. Pour la première fois, maman nous exposait librement sa poitrine. Seuls Lisa et Dylan semblaient indifférents à ce qui se passait à ce moment-là. Ils étaient bien trop jeunes pour ça.

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