« Je voulais te souhaiter mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Et aussi, m’excuser pour ce que j’ai fait subir à Amélie. »
« Stop. Arrête-toi là. C’est auprès d’Amélie que tu dois t’excuser. Pas auprès de moi. »
J’aperçus justement Amélie qui me cherchait. Je lui fis signe de venir. Je fis entrer Delphine dans la petite salle que je venais de quitter et j’embrassais ma belle soumise à pleine bouche. Et tant pis si quelqu’un nous voyait. Nous avons échangé nos vœux de bonheur et de réussite pour l’année qui commençait. Je lui promis une surprise en la poussant doucement dans la petite salle. Delphine attendait sagement et se jeta aux pieds d’Amélie, implorant son pardon pour toutes les humiliations qu’elle lui avait fait subir. Amélie me regarda, abasourdie. Après tellement longtemps à se demander ce qu’elle avait bien pu faire de mal pour mériter ce traitement, elle l’avait à ses pieds, implorant son pardon.
« J’accepte tes excuses. À une condition. »
Et là, elle releva ma jupe et plaqua le visage de Delphine sur mon string. Ma jupe retomba, cachant sa tête. Sa langue écarta habilement mon string et vint parcourir mon abricot encore humide du plaisir pris avec Selma. Accroupie derrière elle, Amélie avait à nouveau relevé sa robe jusqu’au cou et lui malaxait les seins avec un grand plaisir. Elle lui torturait les pointes qui n’en finissaient pas de grossir. J’étais appuyée le dos contre la porte et je laissais monter en moi les prémices d’un plaisir qui s’annonçait violent. Amélie avait descendu une main entre les cuisses de la belle et la doigtait à un rythme effréné. Elle jouit une nouvelle fois sous les caresses de sa nouvelle amie. Je ne tardais pas à la suivre. Elle nettoya toute trace de mon plaisir avant de se relever. Elle, par contre, avait laissé des traces sur le sol. Je lui demandais de tout lécher et elle le fit, sans broncher. À nouveau debout, Amélie l’embrassa fougueusement et, accroupie devant elle, je relevais sa robe pour y récolter son jus d’amour qui coulait encore. Elle était vraiment délicieuse, cette petite salope. Sucrée à souhait. Elle regagna sa table, nous la nôtre, et je fis un tour de table pour souhaiter mes vœux à tous. Une fois assise, je pus enfin gouter au champagne et trinquer avec tout le monde. Thierry attira Isabelle sur la piste, Francis se leva et c’est Helen qu’il invita. David entraina Dany dans une nouvelle valse et je me levais pour faire danser Corinne. Je dus insister un peu et ses filles, et Lucie, m’aidèrent à la convaincre enfin. J’aimais tellement me blottir dans ses bras, et je sentais son cœur battre très fort. Elle aussi semblait apprécier ma chaleur. Je le voyais dans ses yeux émus.
Je lui ai dit ce qui s’est passé entre Amélie et Jacky, puis entre Amélie et son père. Elle ne m’a pas semblée surprise. Devant mon étonnement, elle m’avoua que Helen lui en avait déjà parlé, que sa fille était majeure et libre de ses choix. Tant qu’ils ne sont pas imposés. De retour à table, Francis était plus souriant, plus serein. J’appris plus tard de la bouche d’Helen qu’il lui avait posé des questions auxquelles elle avait répondu sans rien cacher. Les tables avaient toutes disparu, laissant plus de place aux danseurs. Les chaises placées le long des murs pour s’asseoir de temps en temps. La plupart des anciens, les retraités, étaient rentrés chez eux, laissant la place aux jeunes. La musique avait changé également, mêlant les années 80, 90 avec des titres plus récents. Si bien que tous pouvaient en profiter. Selma continuait son service mais elle réussit à nous rejoindre quelques minutes. Delphine, par contre, ne me quittait pas, ou presque. En fin de soirée, je l’invitais à venir nous voir chez Amélie, dans l’après-midi du Jour de l’an. Elle connaissait l’adresse. Amélie ne comprit pas tout de suite mes intentions mais elle me faisait entièrement confiance. La lumière baissait pendant les slows, permettant un peu plus d’intimité. Une danse avec Amélie où je pus l’embrasser à loisir, la peloter aussi. Elle adorait, mais elle préférait avec Jacky, ce soir. Sentir son désir monter, sa queue grossir entre ses cuisses. Elle le suivit au moins deux fois aux toilettes. À ce que j’en ai vu.
Delphine aussi dansa avec moi. Je relevais sa robe devant pour la caresser tendrement. Elle se faisait chatte contre moi, ronronnant comme un petit animal en chaleur. Son frère semblait déçu, mais il trouva un groupe d’amis et finit par l’ignorer. Dany, tout comme moi, avait soif et elle me proposa d’aller nous désaltérer au bar. C’est Selma qui nous servit avec un petit sourire complice. Dany m’apprit qu’en discutant avec David, il lui avait dit qu’il travaillait comme commercial, dans la société Groupe Beaumanoir, bien connue autour de Saint-Malo. Principalement, des vêtements pour jeunes filles. Dommage que les engagements pris avec son enseigne lui interdisaient de vendre d’autres marques. Pour avoir aussi un peu discuté avec Delphine, je lui appris qu’elle travaillait comme vendeuse dans une boutique du même centre commercial. Vendeuse en parfumerie. Saint-Malo est vraiment une petite ville. Évidemment, Dany connaissait sa patronne. Retour sur la piste de danse entourée de Lucie, Charlène, Amélie un peu moins. Et Delphine qui se défoulait comme jamais. Dany et Helen se joignaient à nous quelques fois, et Corinne, qu’il fallait aller chercher. Finalement, on s’est bien amusées et on a dansé jusqu’au bout de la nuit. Je cherchais Delphine du regard pour lui rendre ses sous-vêtements mais je ne la trouvais pas. Elle avait dû partir avec ses parents, et son frère. J’imaginais parfaitement Roger profitant de la situation, et j’aurais bien voulu voir sa tête quand il découvrit qu’elle n’avait plus sa culotte. La musique stoppa et tout le monde se dit au revoir. Isabelle rentra avec Thierry, sans sa fille qui resta avec nous. J’ignore si elle passa la nuit chez elle ou chez lui. Mais un couple s’était formé en ce début d’année. Au passage, ils avaient bien évidemment déposé Jacky et Helen. David avait suivi Dany. Pour débuter l’année en beauté.