Elle avait même fini par croiser ses jambes dans le dos de son amant, l’emprisonnant pour le garder en elle. Je ne restais évidemment pas inactive et je continuais à caresser ses seins, à les embrasser, aspirer ses tétons. Je voyais que, l’un comme l’autre étaient rendus au bord de la jouissance. Mon plan machiavélique avait fonctionné à merveille et je devais donner le coup de grâce.
« Damien. Tu vois comme elle aime ça, ma copine. Et, tu vois, elle a aussi une merveilleuse poitrine. »
Je lui avais laissé la place et il commença à maltraiter les seins de sa femme. Elle savait maintenant que c’était lui, son mari qui la baisait activement. Bien mieux que ce qu’elle avait l’habitude, la nuit, dans leur lit. Aussi, elle ne résista même pas lorsque je baissais légèrement sa robe, découvrant ainsi son visage. Elle avait le regard d’une femme comblée. Lui, il se décomposa littéralement. Sa femme, qu’il prenait pour une sainte, se faisait baiser par un inconnu, là, dans son immeuble. Et, avant cela, c’est avec une femme, une salope de la pire espèce, qu’elle avait pris son pied. Il ne reconnaissait plus la femme qu’il avait épousée. Qu’il avait adorée. Mais, pour autant, il continuait à la baiser intensément. Peut-être même plus fort qu’avant. Et ils arrivèrent très vite au paroxysme de leur plaisir. Jamais Nathalie n’avait joui aussi fort. Elle en était bien certaine. Elle me le confirma, beaucoup plus tard. Je les avais laissés, tous les deux dans cette salle de réunion et j’avais regagné mon bureau.
Plus tard, j’entendis la porte palière qui se refermait et Damien stoppa devant ma porte, ouverte. Il cherchait ce qu’il pouvait dire, mais il préféra se taire. Depuis ce jour-là, son attitude a changé complètement. Vis à vis de moi, et de mes autres collègues féminines. Et c’est Marie-Laure qui me fit la réflexion la première. Il ne cherchait plus à l’embêter, même dans son travail. Je lui racontais ce que j’avais fait et elle voulut, elle aussi rencontrer Nathalie. Elle, je l’avais revue plusieurs fois. J’étais même descendue une fois dans son bureau, à sa demande expresse. Elle ne fut donc pas très surprise de me revoir, un jour, accompagnée de Marie-Laure. Tandis que je m’approchais d’elle pour l’embrasser, mon amie refermait la porte, après avoir pris soin de mettre le panonceau « En visio ». Déjà, j’avais pris ses lèvres et elle se laissa guider par ses instincts quand Marie-Laure se plaça entre ses cuisses, sous sa robe. Moi, c’est surtout ses seins merveilleux que j’adorais malaxer, lécher, sucer. Et elle trouva elle aussi le chemin de mon propre plaisir, ses doigts fins dans ma culotte. Nous avons toutes les trois trouvé l’extase, ce jour-là, et les autres jours. Car, bien sûr, nous nous sommes souvent retrouvées dans ce même bureau.
Il m’est arrivé d’y aller seule, aussi. Mais je sais que Marie-Laure qui allait seule, elle aussi, et bien plus souvent que moi. Elle m’a même raconté qu’un soir, elle a été invitée chez Nathalie et qu’elles ont fait l’amour tendrement devant Damien qui devait se contenter de regarder. Avec interdiction de se toucher. Il était devenu un petit toutou à sa maitresse, obéissant à tous les ordres. Elle avait réussi à le transformer en un petit mari sage et aimant. Vu que j’ai changé de poste, quelques mois plus tard, je n’ai plus eu beaucoup d’occasions de revoir Nathalie, et je le regrette vraiment. Mais je suis certaine que, elle ou moi, on trouvera bien une solution pour se revoir encore, et encore. Mais là, nous étions vendredi soir et je quittais mon travail, heureuse en pensant à tout ce que j’avais prévu de faire, ce week-end. J’ai dû me rendre à la Poste pour retirer mon colis. Tout se passait comme prévu. Papa est arrivé peu avant midi, le lendemain. Il m’a embrassée tendrement dès qu’il a passé la porte. Il en voulait bien plus, évidemment, mais je l’ai convaincu d’attendre, que je lui réservais une surprise phénoménale. Même si ce n’est pas vraiment dans la nature des hommes de devoir patienter, il a accepté le challenge et il s’est laissé guider. Nous avons déjeuné ensemble et, dès que la cuisine fut rangée, je le guidais vers la salle de bains. Je l’ai déshabillé entièrement, moi ensuite, et nous avons pris notre douche ensemble. Bien sûr qu’il m’a caressée, et lavée aussi. Et c’est entièrement nus que je l’ai attiré dans ma chambre. Et c’est à partir de là que j’ai commencé à le rhabiller pour la soirée que j’avais organisée. Un string en cuir, pour débuter, puis le pantalon, en cuir aussi. Il était très ajusté, comme je l’avais rêvé, et on pouvait admirer son membre qui faisait une bosse incroyable sous le tissu. Pour le haut, un tee-shirt sans manche, noir aussi, avec, en guise de décor, une tête de tigre rugissant. Mais je gardais le meilleur pour la fin. Avant cela, ce fut son tour de m’habiller. Si on peut dire.
Ma tenue était constituée de lanières en cuir, reliées par des anneaux métalliques, mais qui ne cachait absolument rien de mon corps. Mes seins, par exemple, étaient bien soutenus mais ils restaient accessibles à une bouche gourmande. Papa ne s’est d’ailleurs pas gêné pour les sucer allègrement. Pour conclure mon déguisement, je devais porter un loup, qui lui, cachait une bonne partie de mon visage. J’étais prête, et à l’heure. Il ne restait plus qu’à apporter la dernière touche au déguisement de mon père. Je sortis une boule, reliée par deux lanières, que j’attendais derrière sa tête. La boule étant bien évidemment dans sa bouche, il ne pouvait plus parler. La touche finale, un masque en cuir, comme celui de certains catcheurs, qui lui cachait entièrement son visage. Maître Tigre venait d’apparaître devant moi. Il se regardait encore dans le miroir lorsque que l’on sonna à la porte. Je l’emmenais avec moi et le plaçais juste devant la porte, pour que mes invités le voient dès leur entrée.