Mon père, mon Maître (06/24)

Juste après avoir repris ses esprits, elle se leva, emporta son plateau vers les cuisines et repartit aussitôt vers son bureau. Je supposais qu’elle devait avoir envie de se rafraîchir, de se nettoyer un tant soit peu. Je restais seule avec Damien qui, bien sûr, n’avait rien vu, rien compris. Nous sommes retournés ensemble vers notre bâtiment et il m’a quittée aussitôt arrivé, une réunion l’attendait. Je regagnais moi aussi mon bureau, le cœur léger.  Mon plan fonctionnait à merveille. Et je me devais de continuer sur cette voie. J’envoyais un e-mail à Nathalie.

« Si tu as vraiment aimé, viens me rejoindre au dernier étage.  »

« Le code pour la porte, c’est le 1909B. »

Elle pouvait effectivement monter me voir via deux accès, deux escaliers. Le principal, mais elle devrait passer obligatoirement devant le bureau de son mari, ou bien l’autre escalier qui débouchait directement en face de mon bureau. Je n’attendais pas vraiment de réponse à mon courriel. Je savais qu’elle avait aimé, mais était-elle prête à recommencer ? Voire même à aller beaucoup plus loin ? Je n’en étais pas sûre du tout. Je me suis donc remise à mon travail, comme tout bon employé se doit de le faire. Je fus donc particulièrement surprise quand je reçus la réponse de Nathalie.

« Je ne peux pas, maintenant. Pas avant 15 h 30. Tu seras toujours disponible ?  »

« Je serais toujours disponible pour toi. » Fut ma réponse.

J’attendais avec fébrilité l’heure qu’elle avait elle-même convenue. Je savais qu’elle pourrait encore hésiter, ou avoir un empêchement de dernière minute. Je me levais comme propulsée par un ressort lorsque j’entendis le déclic caractéristique de la serrure électrique. Je l’entrainais dès son arrivée dans la petite salle de réunion, vide à ce moment-là. Je refermais la porte derrière moi et je me retournais, face à elle. Nul besoin de parler, ou de poser des questions, nous savions très bien l’une comme l’autre pourquoi nous étions là. Je venais me coller à elle, qui recula jusqu’à la table de réunion, où elle resta bloquée. Je posais délicatement mes lèvres sur les siennes et elle ne refusa pas ce premier contact. Sans pour autant participer. Je soulevais légèrement sa robe pour enfin caresser ses fesses. Je m’avançais encore un peu et elle dut s’asseoir sur la table, les fesses directement en contact avec le bois du plateau. Libres, mes mains sont remontées vers son ventre plat, ses hanches. Toujours sous la robe, qui remontait inexorablement, j’arrivais presqu’à sa poitrine. Ce n’est qu’à ce moment qu’elle se déchaîna véritablement. Son baiser devint beaucoup plus appuyé, plus vorace. Elle avait d’elle-même dégrafé son soutien-gorge lorsque mes mains se posèrent enfin sur ses seins. Doux moment de tendresse entre deux femmes, deux corps qui se découvrent l’un l’autre. Deux êtres qui s’apprivoisent. Et une première expérience saphique pour Nathalie, elle me l’a appris un peu plus tard. Je caressais ses seins merveilleux mais je voulais les voir aussi, les embrasser. C’est donc tout doucement qu’elle s’est allongée sur la table. Sa robe était relevée par-dessus sa tête, ses bras aussi. On ne pouvait plus voir son visage mais je découvrais son corps splendide. Ma bouche plongea littéralement entre ses seins tandis que mes mains s’attardaient sur ses hanches, baissant lentement, très lentement, son dernier rempart. Nathalie prit appui sur l’une des chaises pour soulever ses fesses et m’aider dans ma tâche.

La voilà entièrement nue, totalement à ma disposition. Mon téléphone vibra dans ma poche, je le posais près de moi pour lire le SMS que Damien venait de m’envoyer. Sa réunion était finie et il voulait me revoir, sans doute pour terminer ce que nous avions commencé dans les toilettes, ce matin. Je le laissais patienter un long moment, pendant lequel je fis jouir sa femme une première fois, sous ma langue. Puis, je lui répondis.

« Viens. Salle 4.11. »

J’étais toujours penchée en avant, la tête entre les cuisses largement écartées de Nathalie, lorsqu’il entra. Il referma la porte sans bruit et se colla à mes fesses. Le visage de la femme, allongée sur la table, était toujours caché par sa robe qui lui recouvrait le visage. C’est un peu pour cela qu’il n’a pas reconnu sa propre femme. Et puis, son intérêt était ailleurs. Il avait remonté ma minijupe sur mon dos et se frottait directement sur mon string. Un léger mouvement et c’est sa queue qui se promenait désormais entre mes cuisses. Il ne lui fallut pas longtemps pour écarter le tissu et prendre enfin possession de mon intimité. Il était plutôt bien monté, le salaud, mais j’étais préparée. Et j’aimais ça, le faire prendre ainsi, à la hussarde. Une fois bien enfoncé en moi, il commença à me labourer en cadence. Nathalie devait se demander ce qui se passait.

« Vas-y, mon chéri. Baise-moi  bien profond. J’adore ça.  »

Elle était maintenant au courant qu’un homme était entré, dans la pièce. Et en moi. Lol. Sa seule réaction fut de s’agripper à sa robe, afin que son visage reste caché. Qu’un autre homme la voie entièrement nue n’avait plus d’importance. Ce qui était fait … Mais en aucun cas, il ne devait voir son visage. C’était très probablement un collègue de son mari, ou bien son directeur. Je sentais justement que Damien était tout près de venir. Je l’éjectais, bien à regret, avant de lui dire.

« Et ma copine ? Elle en veut, elle aussi, de ta bonne bite. »

J’étais volontairement vulgaire avec lui pour lui prouver à quel point je pouvais être une salope. Et ma copine aussi. Damien me regarda, hébété, puis fixa attentivement le corps alangui de sa femme, allongée sur la table de réunion. Il ne réfléchissait plus depuis bien longtemps et il s’introduit directement en elle. Elle poussa un long râle de satisfaction extrême à cette pénétration cavalière. Il ne lui avait même pas demandé son avis. Comme il venait de le faire avec moi, il commença à la marteler, la pénétrant presque sauvagement. J’allais tenter de le calmer quand je m’aperçus que Nathalie appréciait au plus haut point.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *