Olivia (03/08)

Il la raccompagna à son bureau, avant de regagner le sien, tout proche. Leur relation évolua après ce jour-là, évidemment. David revenait prendre un café dans son bureau. Il profita qu’elle se soit levée pour prendre place dans son fauteuil. Quand elle revint vers lui, il lui fit signe de venir s’asseoir sur ses genoux. Elle s’avança jusqu’à lui, elle dut soulever sa jupe lorsqu’elle toucha ses genoux pour pouvoir avancer encore. David avait profité de l’aubaine pour poser ses mains sur ses cuisses et remonter vers ses fesses.

Assise désormais sur ses cuisses musclées, elle le laissait caresser son joli postérieur. Son regard à lui tentait de plonger dans son décolleté, pas très prononcé pourtant. Elle comprit, à son regard insistant, qu’il voulait en voir plus. Elle commença à déboutonner son corsage, écartant le tissu à chaque bouton défait. Elle retournait voir sa satisfaction et continua par les boutons suivants. Elle arriva à sa taille et son soutien-gorge était largement exposé à la vue de son Maître. Et elle sentait bien à quel point cette vision l’émoustillait. Une grosse protubérance commençait à gonfler le devant de son pantalon. Il en voulait semble-t-il encore plus. Et elle était prête à se donner entièrement à lui, peu importait les conséquences.

Très adroitement, elle fit glisser une des bretelles de son soutien-gorge sur son bras. Elle aperçut le regard de satisfaction et elle en fit de même de l’autre côté. Sa poitrine était presque totalement exposée, prête à être léchée, sucée, ou tout ce qu’il voudrait. Il ne lui restait qu’une dernière étape, c’était de défaire l’attache dans son dos. Une fois détaché, le sous-vêtement descendit très lentement pour laisser apparaitre une poitrine pleine et voluptueuse. Olivia était comme en transe. Elle se souleva légèrement pour apporter ces beaux fruits aux lèvres impatientes de son Maître. Et il exprima sa satisfaction extrême en malaxant plus durement son cul, tout en goûtant généreusement aux fruits qui lui étaient offerts.

Il suçait, aspirait les tétons déjà bien érigés. Il titillait du bout de sa langue ces petites pointes hyper sensibles. Il prenait en bouche les mamelons et se mettait à téter, comme si du lait pouvait en sortir. Olivia se sentait chatte entre ses mains expertes. Elle se sentait enfin femme, plus femme qu’elle ne l’avait jamais été. Du plus loin qu’elle pouvait se remémorer, jamais elle n’avait senti une telle sensation avec les hommes qu’elle avait connu. Des orgasmes, oui, elle en avait eu, et très souvent, mais toujours de manière conventionnelle. Pour tout dire, c’était la première fois qu’elle se sentait en parfaite harmonie avec son partenaire. Elle avait compris qu’elle serait capable de tout pour Lui. Tout accepter, sans rechigner. Pour Lui plaire, tout simplement.

C’était pour elle la première fois qu’elle s’abandonnait ainsi totalement. Elle oubliait ses besoins, ses désirs, uniquement portée vers la satisfaction de son Seigneur et Maître. Elle avait eu des histoires d’amour, mais cette fois, c’était différent. C’était l’Amour avec un grand A, celui dont rêve toutes les femmes, de la plus jeune à la plus âgée, de la plus jolie à la plus moche. Chaque femme rêve au moins une fois dans sa vie de vivre cet Amour inconditionnel, sans faille, sans crainte du lendemain. Paradoxalement, le fait de se livrer corps et âme à cet homme l’avait libérée totalement. Elle n’avait plus à jouer un rôle, comédie ou tragédie, elle devait simplement se soumettre aux volontés de son Maître et vivre intensément chaque instant passé avec Lui.

Elle était donc là, serrée contre Lui qui aspirait ses tétons, quand la porte s’ouvrit d’un coup. Henriette était là, décontenancée. Puis elle s’excusa et elle voulut repartir immédiatement mais il l’arrêta d’un mot.

« Reste, Henriette, reste s’il te plait. Et rentre … en refermant la porte ».

Étrangement, c’est exactement ce qu’elle fit. À Olivia, il dit.

« Rhabilles-toi, ma chérie, et sers nous trois café ».

Elle se releva donc, ajusta son joli soutien-gorge avant de le rattacher dans le dos. Elle passa alors ses mains dans les bonnets pour bien les replacer et commença à reboutonner son corsage. Une fois bien apprêtée, elle se dirigea vers la machine à dosette et prépara les boissons demandées. La première pour son amie, Henriette, qui avait pris place face au bureau, la seconde pour Lui et la dernière pour elle-même. Il lui laissa sa place dans le fauteuil pour reprendre sa place habituelle, assis sur le plateau du bureau inoccupé. Chacun but sa tasse en silence, repensant à l’instant où Henriette était entrée. Celle-ci se demandait si elle n’était pas arrivée un peu trop vite, Olivia se disait qu’il était dommage qu’elle n’ait pas eu le temps de jouir pleinement de ces instants. David, lui, était serein et observait les deux femmes. Il se doutait bien qu’elles avaient plein de choses à se raconter, aussi fut-il le premier à finir sa tasse et il repartit vers son bureau en disant.

« Je pense que vous avez plein de choses à vous dire. En dehors de ma présence. Je vous laisse donc, Mesdames, en vous souhaitant une bonne journée ».

Il était évident qu’elles allaient finir par parler de ce qui s’était passé entre Olivia et David, uniquement lorsqu’il ne serait plus là. Il avait stoppé juste avant de passer la porte et Henriette se leva elle aussi, comme pour le saluer. Elle poussa sa chaise vers le bureau et, ce faisant, recula légèrement vers David qui se trouvait juste derrière elle. Jusqu’à le toucher. Son postérieur était désormais au contact du jeune homme et ni l’un, ni l’autre n’en semblait gêné. Bien au contraire. Sans geste superflu, il fit un signe à sa soumise pour qu’elle s’approche à son tour. Elle ne comprenait pas vraiment ce qu’il souhaitait mais elle Lui obéissait aveuglément.

Elle était maintenant toute proche du couple et avançait encore, jusqu’à ce que sa poitrine entre en contact avec celle de son amie. Henriette, craignant sans doute qu’elle ne la pousse un peu plus, posa immédiatement ses deux mains sur les hanches d’Olivia. Des mains qui remontèrent presqu’immédiatement juste en-dessous de la poitrine. C’était la toute première fois pour Olivia qu’elle se trouvait ainsi au contact direct avec une autre femme. Elle n’avait jamais eu de rapports intimes avec une autre femme, et surtout, elle n’en avait jamais eu l’envie, le besoin. Elle qui avait tellement souffert avec des hommes n’avait jamais envisagé cette possibilité. Chose qui devenait possible, peut-être, ici et maintenant. Sans expérience aucune, elle ferma simplement les yeux pour approcher ses lèvres de celles d’Henriette. Celle-ci résista, les gardant farouchement fermées, et, pour se défendre de cette attaque, tenta de repousser « l’ennemie ».

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