Cette fois, je laissais faire, tant qu’il ne faisait que regarder. Corinne nous convia à passer à table. Helen me demanda de m’asseoir près d’elle, face à son mari. Charlène prit place près d’elle et Amélie en face, aux côtés de Jacky. Francis et Corinne, chacun à un bout de la table. Amélie continuait sa conversation avec Jacky, dont je vis la main droite disparaitre sous la table. Discrètement, je fis tomber ma serviette et me baissais sous la table pour voir une main caresser la cuisse d’Amélie. Vraiment pas gêné, le mec, avec sa femme en face de lui. Et Francis, à côté de lui, qui ne se doutait de rien.
Je tendis mon verre à Jacky pour qu’il me serve en vin. Il dut lâcher sa proie pour me servir, et elle en profita pour se lever, rejoindre sa mère dans la cuisine pour apporter l’entrée sur la table. En revenant s’asseoir, elle prit soin d’éloigner sa chaise un peu plus afin d’être hors de portée.
Le repas continua dans la convivialité et, toute à ma discussion avec Helen, je ne m’aperçus pas de suite que Jacky servait Amélie en vin, au fur et à mesure qu’elle vidait son verre. Finalement, doucement, elle avait rapproché sa chaise et la main retourna sur sa cuisse, ou même plus haut encore, je le supposais en voyant ses grimaces. C’est vrai que Jacky pouvait être charmeur et envoûtant pour une jeune fille naïve comme Amélie. Puis d’un coup, je reconnus ce regard, celui qu’elle avait quand elle abandonnait toute résistance. Il avait atteint son but et il devait savourer sa victoire.
Durant tout le repas, et même la soirée, je ne crois pas l’avoir entendu parler avec sa femme, Helen, qui elle, semblait s’en accommoder. Corinne nous invita à rejoindre la terrasse pour boire le café. La nuit de cette fin du mois d’Août était douce encore. Francis proposa de faire une balade nocturne dans le parc voisin. Corinne trouva l’idée parfaite pour nous permettre de digérer ce fabuleux repas. Charlène monta dans sa chambre, après m’avoir discrètement demandé de passer la voir. Les trois femmes marchaient devant, Helen entre Corinne et moi. Les deux hommes derrière et Amélie accrochée au bras de Jacky. Elle semblait si serrée contre lui qu’il devait sentir la chaleur de son sein sur la peau de son bras nu, à travers la robe. Sa main ne tarda pas à retrouver le chemin de son paradis et disparut sous la robe. Ils marchaient moins vite que nous et, se sentant en confiance, l’alcool aidant, Helen nous confia que son couple ne marchait plus trop bien depuis quelque temps. Et elle ne savait pas comment raviver la flamme qui les avait consumés ces trois dernières années. Depuis leur retour de voyage de noces, aux Seychelles, la situation n’avait fait qu’empirer. Corinne lui conseilla la patience, que le bon temps reviendrait. Francis vint nous rejoindre, seul. Je demandais où était Amélie. Il répondit qu’elle avait eu une envie pressante, et Jacky avait proposé de l’attendre là.
–« Je vais la rejoindre. Elle aura sans doute besoin de ça. » répondis-je en montrant un mouchoir en papier.
Je retournais vite fait à sa recherche, et la trouvais finalement, à peine cachée derrière un arbre. Elle avait retroussé sa robe et s’était accroupie pour faire pipi. Évidemment, Jacky n’avait pas résisté à l’envie d’assister au spectacle. Quand elle eut fini, il s’approcha d’elle, tout près, et ouvrit sa braguette. Il sortit son pénis qu’il fourra dans la bouche d’Amélie. C’est ainsi que je les trouvais, elle, accroupie, robe relevée et lui, devant elle, lui donnant sa queue à sucer.
–« Eh bien, c’est du propre. »
Surpris en flagrant délit, il rangea son monstre dans son pantalon. J’aidais Amélie à se relever, puis je soulevais sa robe pour lui essuyer la fente. Elle se laissait faire, toujours aussi docile. Puis, me tournant vers Jacky :
–« On en reparlera, à moins que je n’en parle d’abord à Helen, qu’en penses-tu ? »
–« Non, s’il te plait, n’en parle pas, à personne, je t’en prie. »
Il semblait si penaud d’avoir été pris en flag.
–« Bon, je verrais. Mais aide-moi à la raccompagner à la maison, et sans la peloter, cette fois. »
Il baissa les yeux et la prit sous les aisselles pour l’aider à marcher. Arrivés à la maison, je l’aidais seule à monter l’escalier vers sa chambre, la déshabillais avant de la coucher. Nue.
Je suis redescendue finir la soirée avec les deux couples. Jacky, assis dans un fauteuil, avait pris sa femme sur ses genoux. Helen, les jambes serrées, faisait tout son possible pour empêcher la main de s’engouffrer sous sa robe. Elle résista tant qu’elle put, avant de se laisser faire, vaincue. Assise en face d’elle, elle me fixa en écartant légèrement les jambes, une étincelle de plaisir dans les yeux. Je lui souris gentiment, comprenant ses attentes, ses désirs. Elle nous avait confié, plus tôt dans la soirée, qu’il ne la touchait plus depuis des semaines, et là, il reprenait ses attentions envers elle, petits bisous sur les épaules.
Puis ils prirent congé, en tenant absolument à nous inviter chez eux, une prochaine fois. Jacky avait trop bu et il ne pouvait pas, ne devait pas conduire. C’est donc Helen qui prit le volant. Avant de partir, elle m’avait fait deux bises sur la joue, deux bises très tendres, et chaque bise, au coin de mes lèvres, comme une invite. En montant me coucher, je suis passée voir Charlène, qui dormait profondément. Je n’ai pas voulu la réveiller. Le lendemain, dimanche, repos pour tout le monde, ou presque. Corinne toujours à ses fourneaux. Je me forçais quand même à aller courir, mais seule ce dimanche-là, Francis pas encore levé. L’après-midi, farniente, repos sur la pelouse et piscine pour se rafraichir.
J’allais me coucher de bonne heure, ce soir-là. Amélie s’endormit très vite et je passais dire bonsoir à Charlène. Elle souleva son drap, m’invitant à la rejoindre. Je retrouvais avec plaisir sa chaleur tout près de mon corps, ses mains parcourant le mien. Elle me raconta les quelques jours passés chez son amie Lucie. Sa mère était un peu plus sévère que la sienne. Elle se demandait comment elle pourrait avouer sa préférence pour les femmes à cette mère si rigide. J’expliquais qu’il ne fallait jamais brusquer les choses importantes, mais bien y réfléchir avant. De plus, qui sait, peut-être qu’un jour, la rencontre d’un beau et gentil garçon la fera chavirer. Rien n’est jamais défini à l’avance. Vivre simplement le bonheur quand il se présente. Il en était de même pour elle, même si ses parents étaient plus ouverts, cela les surprendrait beaucoup d’apprendre que leurs deux filles sont lesbiennes. Je la laissais réfléchir quelques instants … mais je finis par m’endormir à ses côtés.
Je me réveillais vers 4 heures du mat., la chatte trempée. Elle s’était réveillée avec la furieuse envie de me lécher, et elle le fit, tellement bien. Je me décalais légèrement et l’attirais sur moi pour lui rendre le plaisir qu’elle me procurait. Divine position que le 69, pour le plaisir des deux partenaires. Après avoir joui toutes les deux, elle se lova contre moi et ses lèvres trouvèrent les miennes. Encore humides de nos essences respectives. Elle finit par s’endormir sur mon bras, comblée de bonheur.
Je réussis à m’éclipser et à rejoindre Amélie dans son lit. Allongée tout contre elle, je repensais à ce que je venais de conseiller à Charlène, concernant Lucie et elle-même. Ces conseils pourraient tout aussi bien s’appliquer à Amélie. Son attitude avec Jacky, même s’il était charmeur, me faisait penser qu’elle avait peut-être envie d’explorer d’autres horizons. Je ne me sentais pas le droit de lui interdire de vivre sa vie, ses passions et même, il était de mon devoir de lui fournir l’occasion d’essayer autre chose, un mec en l’occurrence.
Je n’en connaissais pas, pas beaucoup, mis à part Sébastien, le serveur de la cafet. Et Jacky, mais il était marié. Et à Helen que j’appréciais trop. Je ne réussis pas à m’endormir à nouveau, repensant à tout ça. Ce matin, on allait cueillir de fraises, Amélie et moi.
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Cueillette de Fraises
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