Jenny (26/27)

Je relevais la tête pour la fixer droit dans les yeux tout en la caressant. Elle semblait émue, troublée. Elle appuya sur ma tête pour la reposer sur sa poitrine mais n’enleva pas la main qui la caressait. Je voulais savoir jusqu’où je pouvais aller. Ma main glissa sur le côté, le long de ses hanches, puis sur son ventre. Je la sentis se raidir quand mes doigts s’approchèrent de la ceinture de sa jupe. Je reviendrais plus tard, peut-être. Ma main glissa sous sa tunique, directement sur la peau. Je la sentais frémir sous mes doigts, mais dans l’attente de quelque chose. Je remontais doucement vers sa poitrine, elle toujours passive. J’atteignis enfin mon but et, tout de suite, je sortis le sein de son bonnet. Elle eut un mouvement de recul mais me laissa faire finalement. Je pouvais maintenant caresser librement ce sein, à même la peau, satinée à souhait.

Je n’osais pas soulever sa tunique plus haut et prendre ce sein en bouche. Je ne voulais pas gâcher la magie de cet instant. Son téton devint tout dur sous mes caresses, roulant dans la paume de ma main. Elle soupira profondément. Ma main prit la direction de son ventre, la ceinture de la jupe, je passais dessous, mais au-dessus de la culotte. Elle posa la main sur mon poignet, m’interdisant d’aller plus bas, mais laissant mes doigts pianoter sur le haut de sa fente. Le clito ne tarda pas faire son apparition et je le cajolais, tournais autour pour le titiller ensuite. Corinne serrait mon poignet très fort, mais me laissait continuer à jouer avec son clito. Puis elle lâcha ma main totalement, épuisée de résister. Je la sentis se raidir d’un coup, elle avait joui en silence.

Nous sommes restées de longues minutes ainsi, tendrement enlacées. Ma main avait retrouvé son sein et le caressait amoureusement. Je n’avais plus envie de pleurer, ou plutôt si, mais de bonheur. Finalement, je relevais la tête pour poser un baiser au coin de ses lèvres. Elle ne détourna pas la tête, mais n’ouvrit pas la bouche non plus. Je me levais et lui tendis la main pour l’aider à se relever à son tour. Ses jambes avaient du mal à la porter et elle faillit tomber. Je la rattrapais et la serrais dans mes bras une dernière fois avant de lui souhaiter bonne nuit. Un bisou tendre sur chaque joue, comme ses filles. Une lueur dans ses pupilles et je sus immédiatement à quoi elle penserait en s’endormant. À quoi ou plutôt, à qui, lol.

Le lendemain, je la retrouvais dans la cuisine, souriante comme d’habitude. Elle avait préparé le petit déjeuner de Francis qui se préparait à partir pour le travail. Moi, je devais aller rendre la voiture avant 8 heures, heure à laquelle je l’avais prise hier. Francis proposa de me suivre et de me ramener ensuite, mais je refusais, ne voulant pas le mettre en retard. Une fois parti, je restais seule avec Corinne qui ne laissait rien paraître de ce qui s’était passé hier soir. Et c’était mieux comme ça, pour le moment. Elle devait y penser quand même mais ne souhaitait pas en reparler. Je devais laisser l’idée mûrir dans sa tête, voir si elle aimerait recommencer, voire aller plus loin. Un bisou sur la joue et je sortis.

Quand je suis revenue, comme d’habitude, Corinne était seule dans la cuisine. Je l’aidais à finir de préparer le repas et je dressais la table. Aucune allusion à ce qui s’était passé hier soir. Je devais être patiente. J’allais chercher les filles au moment de passer à table. Le repas se passa très bien et j’en profitais pour demander à Francis s’il pouvait nous emmener à la gare, vendredi matin, comme l’autre fois. Il consulta mentalement son planning et accepta. L’après-midi, je le passais avec Amélie à ranger les vêtements que nous avions ramenés d’Angers. Beaucoup de pleurs pour Amélie et des larmes aux yeux pour moi en revoyant ma fiancée porter ces vêtements. On en profita pour faire du tri dans ses anciens habits, trop petite fille, trop pas à la mode, trop … tout et pas bien.

Puis, sans lui en donner la raison, je procédais au rasage de son minou, puis au mien. Amélie n’aimait pas trop ça, mais elle me laissait faire. L’après-midi passa donc tranquillement, entre rangement, tri et entretien du corps. Elle descendit une caisse complète de vieux vêtements que sa mère portera à une association. Restées toutes les trois, Corinne, Amélie et moi, nous sommes descendues dans la buanderie pour trier le linge sale et préparer des machines à laver. Amélie regardait bien comment faisait sa mère et essayait d’apprendre. La machine de blanc était presque remplie. Je fis signe à Amélie de rajouter son boxer, blanc aussi. Elle n’hésita pas une seconde et l’ôta devant sa mère, tout de même un peu surprise. J’en fis de même avec mon string, qui n’était pas blanc. Je le posais juste à côté des couleurs avant de suivre Amélie qui remontait l’escalier. En me retournant, je surpris Corinne qui avait pris mon string en main et en respirait mon odeur. Elle ne sut jamais que je l’avais vue. Elle l’apprendra en lisant ceci.

Le surlendemain, vendredi donc, je réveillais Amélie qui se bougea un peu plus que les autres jours. Pas besoin de lui dire, elle ne mit rien sous sa robe. Pour une fois, on se retrouva à quatre à déjeuner dans la cuisine. Un bisou à Corinne avant de sortir qui me redemanda d’être prudente sur la route. Et je pris place dans la voiture près de Francis. Dès qu’il le put, il posa sa main sur ma cuisse et la laissa autant que possible. Presque arrivés à la gare, j’ôtais sa main pour la poser sur sa cuisse à lui. Il attrapa ma main pour la poser sur la bosse de son pantalon. Je la laissais pour lui faire plaisir et le massais à travers le tissu du jean.

Juste à l’heure pour prendre la voiture. Direction Angers. Un peu plus de deux heures après, j’arrivais chez Mariya. Jenny nous y attendait déjà. Les « Compagnons d’Emmaüs » étaient arrivés un peu après 9 heures et elle leur avait indiqué qu’ils devaient tout prendre, excepté ce dont elle avait besoin pour finir de nettoyer l’appartement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *