Elle avait déjà acheté tout ce qu’il fallait, plus un tube de crème dépilatoire pour affiner ses jambes et ses aisselles. C’est encore une fois Céline qui fut chargée de répandre la mousse à raser sur toute la surface à traiter. Même la raie culière fut abondamment badigeonnée. Linda cessa (presque) de respirer lorsqu’elle vit sa Maîtresse s’approcher, rasoir à la main. Ce n’était pas la peur qui la paralysait, mais la certitude que cela allait tout changer pour elle. Ne serait-ce que la façon de se regarder chaque matin dans le miroir. Et la façon dont les autres allaient la regarder ensuite.
C’était pour elle une évolution logique, presqu’une renaissance. Elle ferma ses yeux quand elle sentit le rasoir glisser doucement sur sa peau. Océane passait partout, méthodiquement, relevant une cuisse, ou l’autre, lorsque cela était nécessaire. Céline observait attentivement, persuadée que cela serait son tour, un jour prochain. Elle n’avait pas une touffe de poils aussi fournie que la tante de sa copine, juste un léger duvet qui avait bien du mal à cacher son intimité. Les deux jeunes filles avaient eu sport, dans l’après-midi. Athlétisme, et bien sûr, douche commune à la fin du cours.
Céline étant une sportive accomplie, elle avait évidemment l’habitude de ces douches prises en commun, après les matchs. Mais c’était la première fois qu’elle était aussi émue de se déshabiller devant Océane. Les autres filles, elle ne les voyait même pas. Océane également ne regardait que Céline et elle avait une furieuse envie de la prendre dans ses bras. Ou même simplement lui prendre la main pour entrer ensemble dans la partie douches proprement dite. Elle se retint avec beaucoup de difficultés, voyant que Céline aussi attendait ce contact, même bénin. Elles sont restées côte à côte, tout le temps qu’elles sont restées sous le jet d’eau.
C’est justement après la fin du cours d’EPS qu’Océane a demandé à Céline si elle voulait passer chez elle avant de rentrer. C’est un peu pour ne pas rester à rien faire qu’elle se déplaça de l’autre côté du lit. Pour dire la vérité, elle avait depuis longtemps envie de caresser la voluptueuse poitrine de Linda, surtout en la voyant si docile, si obéissante. Offerte complètement à toutes les possibilités. Et, en caressant cette divine poitrine, c’était à une autre personne qu’elle pensait, une femme évidemment. Mais, pas n’importe quelle femme. Sa propre mère. Moi, en fait. Tout ceci, je l’ai bien évidemment appris bien plus tard mais je souhaitais relater les événements, tels qu’ils s’étaient déroulés et dans un ordre chronologique.
Le rasage était terminé et Océane admirait le résultat. Elle avait demandé à Linda de se lever et de tourner sur elle-même. Une jolie chatte imberbe, libérée de tous ces poils disgracieux. Elle était véritablement satisfaite du résultat obtenu, appelant même Céline à venir confirmer ses dires. Le seul point noir, elle s’en était rendue compte en soulevant les jambes, de nombreux poils recouvraient ses mollets, ses cuisses et ses fesses. Et, en y regardant de plus près, c’était pratiquement tout le corps qu’il fallait épiler. Et, comme elle n’avait pas les yeux dans sa poche, elle avait bien évidemment repéré le grand tube de crème dépilatoire. Sans demander, elle le prit pour se servir une bonne dose de crème. Elle commença à badigeonner l’arrière des cuisses, remontant jusque sur les fesses.
Elle repassa sur le devant des cuisses et redescendit sur les mollets, pour étaler toute la dose de crème qu’elle avait dans ses mains. Elle s’essuya les mains sur le ventre de sa tante. Céline attendait toujours, debout derrière Linda, tendant les mains, paumes vers le haut, prêtes elles-aussi, à recevoir leur dose de crème. Océane distribua une bonne dose de crème sur les paumes de son amie. Céline n’avait plus qu’à enduire le dos de Linda, avant de finir par ses seins majestueux. Linda se trouva très vite complètement recouverte de cette crème dépilatoire. Restait à patienter 10 à 15 minutes pour que le produit agisse. C’est les unes derrière les autres qu’elles sont allées dans la salle de bain.
Le temps était écoulé et Linda entra sous la douche, rejointe par Céline qui s’était très vite déshabillée. Encore et encore des caresses, partout sur le corps offert de cette femme. Pour finir, à genoux, entre ses cuisses. Le séchage, c’est Océane qui s’en est chargé, celui de sa tante, évidemment, puis celui de son autre soumise. Car oui, c’était un fait déjà bien établi. Céline était soumise dans l’âme et elle avait trouvé sa Maîtresse. Ou alors, n’était-ce pas la Maîtresse qui l’avait trouvée ? Ce n’est qu’en pénétrant de nouveau dans la chambre de Linda que Céline se rendit vraiment compte de l’heure qu’il était.
Elle devait rentrer chez elle avant que sa mère ne s’aperçoive qu’elle n’était pas là. Mais elle se rattrapa le lendemain après-midi, seules de nouveau toutes les trois chez sa nouvelle amie et surtout Maîtresse. Les deux jours suivants, Céline rentra sagement chez elle après l’école, sachant qu’elle reverrait ses amis le lendemain après-midi. Mais une énorme surprise l’attendait à la fin de l’entraînement. Sur les gradins, entre JR et Océane, se trouvait Émeline, celle qui avait très longtemps été sa meilleure amie. Celle qui l’avait trahie de la pire des manières. Elle l’avait acceptée en amie sur son compte Facebook, sur l’insistance d’Océane. Et c’était elle qui avait invité la jeune fille à venir assister à l’entraînement de la sportive.
Océane avait expliqué à l’intéressée que l’invitation venait d’elle, sans en avoir prévenu Céline auparavant. Émeline lui en était véritablement reconnaissante, Océane avait désormais un ascendant sur la jeune fille également. Et elle tenait à le garder, voire même le consolider encore plus. Céline tenta d’éviter le groupe pour ne pas saluer celle qu’elle tenait responsable du départ de son père. Mais Océane intervint pour l’obliger à se tenir face à face avec elle. Obligée de murmurer un timide « Bonjour », elle baissa la tête, incapable de la regarder en face. Océane se rendait évidemment bien compte du trouble de son amie et elle avait une idée derrière la tête, et ce, depuis plusieurs jours.
« Céline, emmène-nous de nouveau dans la salle des agrès ».