Une simple veste complétait ce tableau idyllique. Elle était maquillée, légèrement, parfumée. J’avais, pour la première fois, envie de blottir ma tête entre ses seins énormes et rester là à respirer son parfum. À sa question, « Comment tu me trouves ? », je restais bouche bée. Mon regard admiratif sembla être pour elle une réponse satisfaisante. Et surtout, elle souriait de son plus beau sourire, elle était heureuse.
Sa tenue si parfaite l’était beaucoup moins quelques heures plus tard à son retour. Je dus attendre le lundi midi pour en connaître la vraie raison. Déjà, dans la voiture, son mari avait posé ses mains sur ses cuisses gainées de nylon. Il avait fini par faire une légère embardée, trop occupé par les cuisses de sa femme.
Elle lui demanda de garder les deux mains sur le volant. Il resta sage jusqu’à la salle de cinéma. À peine assis, il recommença à glisser sa main sous la jupe. C’est elle qui regardait tout autour si personne ne pouvait les observer. Elle le laissa opérer quand elle fut rassurée. La lumière s’estompa et elle avait désormais les cuisses grandes ouvertes pour recevoir l’hommage à sa beauté.
Les bandes annonces et la publicité terminées, la salle fut de nouveau éclairée. Elle regarda de nouveau autour d’elle si personne n’avait rien vu. Elle fut soudain horrifiée en voyant un homme qui la dévisageait. Il ne pouvait rien voir, elle en était certaine. Il avait donc entendu, et compris ce qu’elle faisait avec cet homme qui l’accompagnait.
Le film commença enfin dès que la salle fut de nouveau plongée dans le noir le plus total. Son mari la supplia de baisser collants et culotte pour fourrager à sa guise entre les cuisses délicieuses. Elle obtempéra, certaine d’être très discrète. Un souffle. Une présence. Quelqu’un occupait maintenant le siège derrière elle, légèrement à sa droite.
Elle se sentait épiée, observée, et cela rajoutait un peu de piment dans sa vie morose. Une main, venant de derrière, se posa délicatement sur son bras puis immédiatement sur son sein. Comment devait-elle réagir ? Repousser cette main ? Prévenir son mari ? Et causer un scandale dans le cinéma ?
Elle se tourna légèrement et reconnu l’homme de tout à l’heure. Elle releva alors son bras droit, pour le reposer sur la main qui était désormais cachée. Mais pas inactive. La veste écartée, le corsage ouvert, la main chercheuse avait finalement emprisonné son sein et titillait merveilleusement bien son téton.
Son mari plongea sa tête entre ses cuisses, ignorant totalement le film qu’il avait pourtant choisi. Le mari devenu invisible, l’inconnu lui fit tourner la tête vers lui pour prendre possession de sa bouche. Elle se donna entièrement à son amant d’un soir. Sa bouche visitée par une langue indiscrète, sa poitrine exposée, sortie des balconnets. Et son mari qui lui léchait amoureusement la chatte.
Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas été à pareille fête. En y réfléchissant, c’était même la première fois qu’elle avait autant de plaisir. Première fois dans un lieu public. Première fois avec deux hommes. Première soirée depuis des années sans les enfants. Une soirée de rêve. Une soirée inoubliable.
Elle m’avait raconté cela d’une seule traite. Je voyais bien dans son regard qu’elle était très excitée par son récit. Je me levais pour me placer derrière elle, une main sur son épaule. Très vite, elle se saisit de ma main pour la porter à sa poitrine. Dans son soutif, directement. Je me déplaçais derrière elle et mon autre main rejoignit sa poitrine offerte.
Elle se remémora la scène dans sa tête et se laissa peloter. C’était la première fois pour moi que je caressais une poitrine autre que la mienne. Plus petite que la mienne, mais excessivement sensible, surtout au niveau des tétons. Mes petites mains avaient pénétré les balconnets et ma paume agaçait les pointes granuleuses. Plongée dans son rêve orgasmique, Mireille avait ouvert largement le compas de ses cuisses, ses bras ballants le long du corps.
Puis soudain, sa main s’est enfouie dans la fourche de ses cuisses tandis qu’elle serrait les genoux, tentant sans doute vainement de retenir le flot de mouille qui, certainement, inonda sa culotte. Je laissais exprès ses seins sortis du soutien-gorge et refermais son corsage. Les tétons tentaient de traverser le tissu léger.
Je la trouvais encore plus belle après avoir joui. Car je venais justement de la faire jouir. Le visage rougi, elle bégaya une vague excuse pour s’enfuir dans sa salle de bains. Je restais un instant avec les enfants et vu qu’ils étaient sages, je la rejoignais discrètement.
Vu qu’elle avait l’habitude d’être seule, elle n’avait pas refermé la porte. Il m’a suffi de m’approcher pour entendre ses soupirs. Assise sur le bord de la baignoire, jambes écartées au maximum et jupe relevée jusqu’à la taille, elle se caressait le clito d’une main, l’autre tiraillait et pinçait ses tétons.
J’entrais dans la pièce et repoussais la porte, elle ne m’avait toujours pas vue. Elle m’aperçut enfin mais il était trop tard pour se cacher, beaucoup trop tard pour arrêter ce qu’elle avait débuté. Loin d’avoir honte, cette fois-ci, elle me fixa droit dans les yeux jusqu’au final. Elle dut se mordre la lèvre inférieure pour ne pas hurler et alerter les enfants.
Consciencieusement, je pris une serviette pour nettoyer ses cuisses maculées de son plaisir. Elle me laissa de nouveau caresser ses seins. Je pinçais les bouts, lui tirant des grimaces fort comiques. Puis finalement, je les rangeais bien à leur place et refermais le corsage. La voici de nouveau présentable pour s’occuper de sa marmaille.
Nous avons repris notre conversation sur un autre sujet et aucune allusion à ce qui venait de se passer ne vint troubler cette fin de matinée. Nous étions lundi, pour la seconde semaine de vacances, il avait été convenu que je ne travaillerais que les après-midis. J’étais désormais apte à tenir la caisse toute seule, tandis que Fernand s’occupait des formalités administratives.
Il n’y avait pas de clients en permanence, donc j’étais le plus souvent dans son bureau. Il adorait frotter son sexe bandé contre mes fesses, à travers ma culotte. Il soulevait simplement ma jupe et m’attirait entre ses cuisses. J’étais, je me répète sans doute, très fière de pouvoir faire bander cet homme, mon patron. Il ne m’a jamais rien imposé. Il proposait, parfois, et moi, j’acceptais tout, ou presque.