Puis l’idée avait germé dans son esprit, se venger de son ex en soumettant son cousin. Et joindre l’utile à l’agréable, par la même occasion. Le jeune homme avait été surpris de cette invitation mais avait accepté naturellement et il arriva pile poil à l’heure dite. Julie quitta sa cuisine pour venir lui ouvrir. Puis elle nous présenta et repartit pour finir de préparer le repas.
Enzo ne sembla pas surpris de me voir là, même légèrement satisfait de ne pas se retrouver seul avec Julie. Il la respectait, c’est sûr, il avait vraiment des sentiments pour elle et ne voulait pas tout gâcher par un geste ou une parole malencontreuse. Julie nous apporta un plateau de gâteaux apéritif et nous servit à boire, avant de s’éclipser pour aller se changer. J’observais le jeune homme quand elle revint dans le salon et ses yeux étaient tout grands ouverts.
Il ne pouvait détacher son regard d’elle, ses cuisses bien sculptées par le legging, ses fesses superbement mises en valeur par les talons hauts, et sa poitrine … Sa voluptueuse poitrine qui ne demandait qu’à sortir du corsage comme un diable hors de sa boite. Il était sous le charme, et moi aussi. Elle se servit un verre et remplit à nouveau nos verres. Elle tourna le dos au jeune homme, lui présentant son cul, et, jambes bien droites, elle se pencha vers moi pour me servir, m’offrant par là même, la vue plongeante dans son décolleté. Merveilleux. Puis elle se tourna pour le servir, de la même manière. Il eut comme un vertige en plongeant son regard si profond, mais revint très vite à lui.
Suivant mes conseils, Julie semblait ne pas remarquer le trouble du jeune homme, et il en était bien aise, mais moi, je n’en perdais pas une miette. Elle nous invita à passer à table. Là encore, je remarquais son trouble, et ses mains devant sa ceinture, pour cacher si possible la bosse de son pantalon. Je fis signe à Julie et elle lui prit les mains pour voir cette « chose », cette énorme bosse qui déformait son pantalon. Elle éclata de rire, moi aussi, et il prit alors le parti d’en rire aussi, tout naturellement. Il prit place rapidement à table mais Julie lui demanda :
–C’est moi qui te mets dans cet état-là, ou bien c’est ma copine ?
Il n’osa pas répondre mais la fixa intensément, ne laissant aucun doute sur sa réponse. Julie se dit « Flattée » de tant d’attentions et repartit à rire. Pendant tout le repas, elle ne fit que l’allumer, se penchant très bas pour le servir. Puis elle se leva pour aller chercher le plat principal, un gratin de pâtes. Elle le posa sur un dessous de plat, tout près du jeune homme et colla littéralement sa poitrine à son visage en le servant. Il n’osait pas dire Stop et elle n’arrêta qu’une fois l’assiette remplie à ras bord. Elle déplaça le plat vers moi et me servit aussi, puis elle-même. Elle refit le tour de la table pour regagner sa place et, en passant près d’Enzo, glissa sa main sur son pantalon, sous la table.
–Ah ben dis donc ! Tu bandes toujours, mon grand. La force de la jeunesse.
Elle m’appela pour venir constater et, en tirant la chaise, je pus effectivement constater que l’effet ne faiblissait pas, mais semblait augmenter plus encore. Je le lui fis remarquer et elle me sourit en me disant qu’on aurait dû mesurer avant. Elle demanda au jeune homme :
–Qu’en penses-tu, Enzo ?
Il baissa les yeux, incapable de répondre. Julie alla s’assoir face à lui et je lui glissais dans l’oreille :
–Finis ton assiette. Tu vas en avoir besoin.
Et je le laissais se rapprocher de la table pour qu’il puisse manger. Quand il eut fini son assiette, elle lui en proposa encore et il refusa en secouant la tête. Le repas terminé, il demanda à aider pour débarrasser la table. Julie accepta et ce fut rapide, à trois. Puis, elle lui demanda de nous servir le café dans le salon, afin de nous montrer ce qu’il apprenait dans son école. Trop heureux d’accepter. Elle lui indiqua où trouver les tasses et autres avant de s’assoir sur le canapé.
Je pris place en face d’elle, sur le fauteuil, et on a papoté tranquillement quelques minutes avant de le voir revenir avec le plateau. Il le posa sur la table basse mais avant de nous servir, elle lui dit d’un ton sec :
— À genoux. Je veux te voir à genoux pour nous servir.
Surpris un peu, il s’exécuta aussitôt et se mit à genoux sur le tapis. Il me servit d’abord, puis Julie.
–C’est bien, dit-elle, tu as servi mon invitée avant de me servir.
Comme il allait se relever.
–Non, reste à genoux. J’aime te voir à genoux près de moi pour nous servir. Et toi ? Tu aimes me servir ?
–Oui, murmura-t-il.
–Comme il est mignon. Approche-toi et viens poser ta joue sur ma cuisse que je caresse ta tête comme je le ferais avec mon chien fidèle.
Il s’approcha et, les yeux fixés sur son entre-cuisses, posa sa tête doucement pour recevoir la caresse promise. Il ferma les yeux pour savourer son bonheur, et les rouvrit très vite pour profiter de la vue.
Si proche du Paradis.
Je m’approchais de Julie, derrière elle, et lui soufflait à l’oreille ce qu’elle devait dire :
–Veux-tu devenir mon esclave et me servir en tout ?
Il leva les yeux vers elle et lui dit :
–Oui, je veux bien, Julie.
–Maitresse. Ou Maitresse Julie.
–Oui, Maitresse Julie.
–Tu m’obéiras en toute chose sans jamais rien refuser.
–Oui, Maitresse Julie.
–Je vais rédiger un Contrat de Soumission que tu signeras et que tu respecteras à la lettre.
–Oui, Maitresse Julie.
–Enlève ton T-Shirt. Et montre-nous ton corps d’athlète.
–Oui, tout de suite, Maitresse Julie.
Il ôta son maillot et la regarda droit dans les yeux en attendant la suite
–Règle N° 1 : LES YEUX BAISSÉS EN PRÉSENCE DE TA MAITRESSE,
TU CONSERVERAS.
Aussitôt, il baissa les yeux et répondit :
–Oui, Maitresse Julie.
–Le pantalon maintenant.
Il faillit relever la tête pour dire Non, mais il se ravisa. Il avait promis de lui obéir.