Nous avons accompagné Vanessa à sa chambre, près de la salle de bains. Amélie l’embrassa sur les deux joues et alla se coucher. Quand je voulus en faire de même, elle m’embrassa à pleine bouche, en se serrant contre moi. J’acceptais ce doux baiser, mais je dus la repousser quand elle voulut me faire entrer dans sa chambre. Un doigt sur ma bouche en signe de silence. Résignée mais heureuse quand même, elle alla se coucher et je n’ose pas imaginer les rêves qui l’ont hantés cette nuit-là.
Vendredi dernier, en faisant les pointages horaires de toutes les filles, je me suis aperçue que Vanessa fêtait ses 15 ans le lendemain, le même jour où moi, je fêterai mes 24 ans. Et que Amélie, mon amie, avait plus d’heures que les autres. Je décidais donc de mettre les deux jeunes filles au repos ce samedi. Vu que le soleil était de retour, les clients aussi. Les filles ont bien assuré leurs services, si bien que j’ai eu une journée plutôt tranquille. Même Caroline, qui d’habitude essayait toujours d’en faire le moins possible, se surpassait. Elle est venue plusieurs vers moi pour me faire me rasseoir, assurant un service impeccable. À chaque fois, elle en profitait pour effleurer mes tétons, elle savait bien que j’adorais ça.
Les deux jeunes filles revinrent de la plage vers 18 heures 30, bien bronzées. Je vérifiais les épaules d’Amélie et je n’aperçus pas de marque de maillot. Elle n’osait pas exposer sa jolie poitrine aux rayons du soleil, et à la vue de tous. Je lui en faisais la remarque régulièrement. Cette fois-ci, c’est Vanessa, elle avait toujours pratiqué le monokini, qui lui avait demandé d’ôter le haut de son maillot et elle avait accepté. Je félicitais les deux filles d’un bisou sur le front, … et d’une petite tape sur les fesses.
J’étais heureuse de les voir si complices l’une et l’autre. Amélie vint me voir un peu plus tard et me confia qu’elle avait passé une excellente journée en compagnie de la jeune Vanessa, même si elle l’avait « saoulée » de compliments et de superlatifs à propos de moi. Elle me vénérait, littéralement Son oncle et sa tante lui avait dit beaucoup de bien sur moi, que j’étais un exemple à suivre, et elle les avait pris au pied de la lettre. Elle me suivait (presque) partout.
La preuve. Le matin-même. Comme elle était de repos, je fus surprise de la trouver dans la salle de bains, attendant mon retour de mon jogging matinal. Elle tenait à effectuer la tâche que je lui avais confiée, laver mes culottes. Sauf que ce matin, elle est venue me rejoindre sous la douche, pour la première fois. Elle avait un corps splendide, comme en ont toutes les jeunes filles de 15 ans. Elle était vraiment bronzée de partout, juste un petit triangle était plus clair mais avait certainement été déjà exposé au soleil. J’aurais voulu …, j’aurais pu …, mais j’étais l’adulte et devais me comporter en tant que telle.
Bien sûr, je l’aidais à se laver quand elle me le demanda, puis ce fut elle qui me savonna partout et ses mains s’attardèrent … J’étais ravie de lui offrir ce petit plaisir pour commencer la journée, et cela me fit très plaisir aussi, je dois l’avouer. Pareil, quand elle m’essuya mais je la laissais faire. J’ai regagné ma chambre, enroulée dans ma serviette et elle m’y a suivi, nue aussi sous son drap de bain. Amélie dormait profondément. Vanessa insista pour me passer mes vêtements, maillot deux pièces noir et petite robe de plage. Elle retombait en enfance et voulait jouer à la poupée, à habiller sa poupée.
Encore une fois, je la laissais faire, puis je l’accompagnais dans sa chambre. Elle laissa tomber son drap de bain, que je ramassais aussitôt, me retrouvant nez à nez avec son joli petit cul. Puis elle se coucha, entièrement nue, et je la recouvrais de son drap. Elle demanda un baiser avant de me laisser partir. Je m’approchais de son front quand elle s’agrippa à moi pour coller ses lèvres aux miennes. Je lui rendis son baiser, puis la laissais se reposer.
La journée touchait à sa fin et on passa à table, toutes vers 20 heures comme d’habitude. Je n’avais pas vraiment très faim et j’ai juste grignoté un peu. J’étais heureuse d’être si bien entourée et, surtout, j’avais eu la surprise de voir ma chère tante, Angélique, qui était passée me souhaiter mon anniversaire. Elle avait réservée une chambre dans un bel hôtel voisin, trois étoiles, pour le weekend et elle proposait de me raccompagner chez moi, à Rennes, dès lundi matin. En me voyant dans ce restaurant, elle en profita pour réserver une table pour elle le dimanche midi. C’est moi qui la placerais et donc qui la servirais, pour son plus grand plaisir, me dit-elle.
La soirée continuait, et Caroline nous entraina, Vanessa et moi, dans la grande salle. Vanessa prit place sur la banquette, le long du mur, et moi à côté d’elle. Caro en face d’elle et Amélie en face de moi. Les garçons et les deux autres filles prirent des chaises et fermèrent le cercle. Puis Gwénola, la patronne, apporta le gâteau d’anniversaire avec les deux bougies, une 15 et une 24. Yves, son mari apporta deux bouteilles de Clairette de Die et les coupes. Il fallait bien fêter ça mais pas saouler sa nièce pour ses 15 ans. Il nous servit puis trinqua avec nous après que Vanessa et moi ayons soufflées nos bougies respectives.
Puis il retourna derrière le bar. Gwénola découpa le gâteau et tout le monde se servit. Elle me fit un clin d’œil, m’indiquant qu’elle voulait que je passe la voir dans sa cuisine un peu plus tard. Je lui fis signe que je passerais. Les garçons plaisantaient bien sûr, sur le jeune âge de Vanessa. Elle était rassurée de me sentir près d’elle, même si personne ne lui manqua jamais de respect. Mais bon, les mecs sont tellement lourds quelques fois.
Caro proposa de nous emmener en voiture dans une discothèque qu’elle connaissait, tout près d’ici. Tout le monde accepta, les garçons prendraient la voiture de Richard avec les deux autres filles, Patricia et Véronique. Vanessa fit remarquer, à juste titre, qu’elle n’avait que quinze ans et que, pour entrer, cela ne serait pas simple.