Retour à des moments un peu plus calmes dans ma vie en ce début Septembre. Le calme avant la tempête ! Vous ne croyez pas si bien dire. Je suis, depuis plusieurs années, accro à Facebook. Oui, je sais que c’est ringard maintenant, mais moi, j’aime bien. Il est possible, en prenant des précautions, de rencontrer des personnes très intéressantes. De vraies personnes, pas des fakes qui se cachent derrière de faux profils.
L’un des avantages du virtuel, c’est que l’on peut se créer soi-même le personnage que l’on souhaite être, ou devenir. Par exemple, je peux très facilement créer un compte sur Facebook, choisir un nom et un prénom d’homme, et comme profession, je précise « Pilote de ligne ». Je ferais énormément de voyages, à l’autre bout de la terre 🌎. Et je mettrais des photos trouvées sur des sites de voyages, d’hôtels lointains. On peut se faire passer pour qui on veut, si on le souhaite.
Moi, je ne me cache pas derrière un autre nom, c’est bien le mien qui est affiché sur mon profil. Comme tous ceux qui utilisent régulièrement ce réseau social, je suis très souvent tombée sur de faux profils. Le plus courant, ce sont des personnes qui souhaitent valoriser leur petite vie étriquée. Mais j’ai eu la chance de rencontrer de vraies personnes, ouvertes d’esprit tout comme moi.
La plus importante des rencontres, encore virtuelle je le regrette, s’appelle Emma. Nous avons sensiblement le même âge, les mêmes centres d’intérêts, les mêmes passions. J’ai appris à la connaître, à l’apprécier. Puis, elle m’a fourni le lien vers son blog, ainsi que celui de Steffie, son amie. Je me suis jetée corps et âme dans la lecture de leurs aventures et ce sont elles qui m’ont donné l’envie d’écrire à mon tour.
Leurs deux blogs ayant été fermés, faute de lecteurs suffisants, je me suis renseignée de mon côté et j’ai trouvé une personne de confiance qui souhaitait créer son propre blog et cherchait des auteurs. À vrai dire, c’est quand je lui ai dit que je connaissais des auteures qui cherchaient un moyen de publier leurs aventures que l’idée à germer en lui. Jusqu’au développement du blog sur lequel nous sommes.
Je vais vous présenter succinctement mes nouvelles amies, elles se présenteront elles-mêmes sur le blog sur leur page dédiée. Et vous apprendrez à mieux les connaître au travers de leurs récits. Stéphanie, tout d’abord, a été la première à souhaiter raconter ses aventures, avant tout car l’élément déclencheur, la « Journée sans culotte », était impossible à raconter d’une traite et de vive voix.
Steffie est nantaise d’origine, des parents professeurs, elle a suivi une partie de sa scolarité à Nantes, puis à Rennes et enfin à Londres. Elle est lesbienne, depuis toujours. Ses parents et sa famille le savent depuis longtemps. Elle ne cache pas ses penchants pour les autres filles. C’est à Rennes qu’elle a vécu une très belle histoire avec Aana, une jeune femme d’origine russe.
Elles se sont séparées au bout d’un certain temps mais sont restées amies. C’est d’ailleurs lors d’une soirée chez Aana que Steffie voulut raconter sa « Journée » toute particulière mais elle se rendit compte qu’il était très difficile, voire impossible, de raconter une telle aventure. Elle a donc tout écrit pour le donner ensuite à lire à son ex et à sa jeune cousine, Anna, fraîchement débarquée de sa Russie natale.
Son histoire a eu un succès foudroyant, ce qui lui donna envie de raconter d’autres passages de sa vie. C’est quelques semaines plus tard, au cours d’une soirée organisée chez Anna, à Nantes, que Steffie rencontra Jenny et son amie Mariya, toutes les deux russes également. Anna et Jenny se sont rencontrées dans l’avion qui les amenait en France, Anna poursuivant des études d’ingénieur informatique, Jenny venait pour se marier à un français.
Son histoire vous sera très bientôt racontée par Steffie, je le sais. La rencontre entre Steffie et Mariya a été un véritable coup de foudre, mutuellement ressenti. Elles ont vécu une courte, mais très intense, histoire d’amour jusqu’au décès de Mariya.
Emma est la seconde personne dont je souhaitais vous parler. C’est une très belle jeune femme qui vivait à Nice. Elle était plutôt heureuse, hétéro comme je l’étais, jusqu’à sa rencontre avec Jenny, dans le bar d’un hôtel de Nice. Cela a été une véritable révélation pour Emma. Relations saphiques et domination mêlées. Elle vous racontera elle-même cette rencontre et ce qui a suivi.
Quelques mois plus tard, Emma et Steffie se rencontraient enfin, à Londres, le temps d’un week-end. Je sais simplement qu’elles sont restées presque tout le temps passé ensemble dans l’appartement. Elles sont officiellement ensemble depuis Mars 2019, au moment où Emma a rejoint sa moitié à Melbourne, en Australie. Les aventures qu’elles racontaient dans leurs blogs respectifs m’ont vraiment donné envie de les rencontrer.
Steffie à Londres, Emma à Nice, c’était déjà compliqué, et encore plus maintenant qu’elles vivent toutes les deux à Melbourne, depuis Mars dernier. Par contre, Jenny vivait à Angers et, de par son activité de VDI, Vendeuse à Domicile Indépendante, je pouvais facilement la rencontrer. Ensuite, je lui avouerais que j’avais lu les blogs de ses amies. Sans lui parler de mon but principal, je réussis à convaincre Christiane d’organiser une réunion chez elle.
À charge pour elle de trouver quelques amies que cela pourrait intéresser. De mon côté, j’avais pensé inviter Clothilde et Agathe, si elles étaient disponibles. Léandre étant déjà parti rejoindre son université, il suffisait de faire fuir son mari en prétextant une réunion entre filles. Il a très bien compris le message car il connaissait certaines de ses amies qu’il ne tenait pas à rencontrer.
J’avais pris personnellement le rendez-vous avec Jenny, m’assurant que ce serait bien elle qui serait là. Elle arriva donc vers 8 heures 30 ce samedi matin. J’avais déjà préparé les lieux avec Christiane qui alla l’accueillir comme il se doit. Elle me présenta comme son assistante. Jenny est vraiment une très belle femme, avec un soupçon de tristesse dans son regard très attendrissant.
Quand on la fixe du regard, on peut également découvrir une petite étincelle de coquinerie. Et c’est bien cette petite étincelle que je voulais voir apparaître ce matin. Les invitées arrivèrent une à une, Céleste fut toute étonnée de trouver Clothilde parmi les invitées mais fit semblant de ne pas la connaître.