Un magasin d’articles de charme, elle m’avait dit. Moi, j’aurais plutôt appelé ça un sex-shop.
Océane était mineure, c’était une évidence pour le responsable du magasin. Il ne fit aucune remarque mais insista pour que je lise la charte sur la protection des mineurs, affichée à l’entrée. J’ai lu ce document, que je connaissais par cœur, du reste, du fait de mon métier. Durant la lecture, je distinguais parfaitement son regard lubrique sur mes formes, et celles d’Océane, qu’il prenait pour ma fille.
Je lui expliquais ensuite la raison de notre visite. Il scruta l’écran de son ordinateur, valida la commande et nous pria d’attendre quelques instants, pour qu’il la prépare. Il nous encouragea à faire un tour dans sa boutique, le temps de l’attente. Il ne remarqua pas que c’est Océane qui me tira dans les différents rayons. Vidéos, bandes dessinées, godes, tout était dirigé et porté vers le sexe.
Des parfums aphrodisiaques, des produits stimulant l’érection, même de la lingerie. C’est d’ailleurs par-là que je fus attirée par la jeune fille. Une tenue, exposée sur un présentoir avait attiré son attention, et la mienne également. Une magnifique guêpière rouge flamboyant, soulignée par des rubans en dentelle noire. Avec un string assorti.
Vue de plus près, les balconnets laissaient libre d’accès tétons et mamelons. Sans hésiter, Océane trouva l’article à ma taille sur le présentoir et se tourna vers le responsable, qui lui indiqua immédiatement la cabine d’essayage, dans un angle du magasin. J’étais excitée comme une collégienne avant son premier bal.
Je savais que j’allais me dévêtir entièrement devant la jeune fille, qui certainement n’hésiterait pas à me caresser, à m’habiller peut-être. Je serais une fois de plus un jouet entre ses petits doigts. Et je fantasmais énormément, ce lieu, l’ambiance, la musique lancinante. Les odeurs.
Océane entra avec moi dans la cabine, évidemment. Nul besoin de m’ordonner d’ôter mes vêtements, j’étais là pour ça. Pour elle. Totalement nue devant elle, qui me scruta de longues minutes. Puis commença l’habillage, elle m’enfila le vêtement et se plaça derrière moi pour lacer dans le dos. Ces effleurements très tactiles m’énervaient, mais me faisait couler également.
L’odeur dans cet endroit exigu devenait lourde de plaisirs inassouvis. Je sentais, et j’apercevais, une présence derrière le rideau. Sans doute le responsable du magasin, prêt à ouvrir au moindre appel. Le pré-laçage était fini. Elle repartit du bas pour tirer et tendre parfaitement la guêpière autour de mes formes. Elle glissa sa petite main entre le tissu et chacun de mes seins pour bien les positionner.
Ensuite, elle serra, serra très fort, me coupant presque le souffle. Finalement, elle me laissa lui faire face pour admirer le résultat. Cela semblait lui convenir, elle se baissa pour me passer le string. Son souffle chaud, si près de ma toison, m’électrisa un peu plus. Elle se recula un peu pour vérifier que tout était conforme. Et percuta le responsable qui était très près du rideau.
Elle se tourna vers lui et, sans vergogne, lui demanda son avis sur ma tenue. Il m’observa sous toutes les coutures pour finalement en déduire que cela m’allait à ravir. Juste un détail que nous avons oublié. (Encore, fallait-il le savoir).
Sous les balconnets étaient fixées deux pinces avec un petit grelot. C’était des pinces-tétons qui se posaient une fois la guêpière ajustée. Il en attrapa une et l’installa sur mon sein droit. Puis le gauche. Pour lui, j’étais parfaite.
Le commerçant, qui sommeillait en lui, tenta de rajouter au tableau une paire de bas résilles. Je déclinais, prétextant que j’avais ce qu’il fallait dans ma garde-robe. Il insista un peu, promettant en cadeau un plug anal. C’était l’offre du mois dans sa boutique. Voyant que je ne cèderais pas, il se fit tout gentil et proposa.
« Je vais faire une exception, vu que vous êtes une nouvelle cliente. Et que je vous trouve charmante. Le plug, c’est moi qui vous l’offre. Et, si je puis me permettre, j’aimerais beaucoup le mettre en place moi-même ».
J’étais prête à refuser tout net mais je changeais d’avis en voyant les yeux exorbités de ma jeune maîtresse. Ce type ne manquait pas d’aplomb et il allait finalement obtenir ce qu’il voulait. Me toucher enfin. Pour autant, je le laissais languir un peu avant d’accéder à sa demande.
Il attrapa un plug tout proche et le déballa, il le suça, pour le réchauffer dit-il, et s’approcha de mon cul presque offert. Il appuya sur mes épaules pour que je me penche en avant. Mes mamelles pointaient vers le sol, les grelots au bout des pinces-tétons également et se mirent à tinter doucement. Il me fit écarter les jambes.
Ce que j’ignorais encore, pour quelques secondes, c’est que le string était ouvert. En écartant les cuisses, je lui donnais libre accès à mon intimité. Il remarqua immédiatement que j’étais très excitée, vraiment trempée. Il plongea le plug dans ma fente pour l’imbiber de ma mouille. Il le plaça finalement sur mon petit trou qui s’ouvrit tout naturellement pour laisser pénétrer l’intrus.
Il faisait doucement, flattait mes fesses de temps en temps. L’excitation montait en moi, mes tétons grossissaient, se gorgeaient de sang. Et faisaient tinter encore plus les grelots qui pendaient. Le bruit attira un client qui ne se gêna pas pour me mater en se caressant le sexe.
Soudain, le plug entra entièrement et se bloqua. Une douce chaleur m’envahit. Le gérant profita de la situation, et de ma position, pour m’enfiler deux doigts, puis trois. Ensuite, vu que je le laissais faire, il débuta ses allers-retours, de plus en plus vigoureusement. J’étais secouée et les grelots tintaient de plus belle.
Il ne me fallut pas longtemps de ce traitement pour éclabousser ses doigts de ma cyprine. Sous les yeux ébahis de ma jeune maîtresse. En écrivant ces lignes, et en repensant à ce moment précis, je me dis que nous avons pris de gros risques, elle et moi. Surtout moi. Il aurait pu me violer sans que personne ne bouge. Ou bien, pour l’aider. Le client n’aurait certainement pas dit non s’il lui avait proposé de me baiser à son tour.
Finalement heureux de m’avoir faite jouir, il me laissa me rhabiller, seule. Obligée de repasser par la caisse pour récupérer ma commande et payer la guêpière. Il me fit un grand sourire et m’invita à revenir quand je voulais, que je serais toujours la bienvenue. Tu m’étonnes ! Il espérait certainement que je revienne seule, pour finir ce qu’il n’a pas pu faire.