Il suivait l’exemple donné par son père, puis par son grand frère. Mais cela s’était fait contre sa nature première. Il était doux et délicat, bien loin de la mentalité d’un macho comme son père. C’est Sandrine qui rompit le silence en expliquant.
« Il lui faudrait une jolie robe pour finaliser le tableau. »
Cédric la regarda d’un air d’abruti, sonné par sa remarque pourtant judicieuse. C’est Nadège qui choisit une robe de plage pour la donner à Françoise. Elle finit donc d’habiller sa « poupée » avec une petite robe fleurie. Le résultat était saisissant. Un peu de maquillage et une perruque et Cédric aurait facilement pu passer pour une femme, véritablement. Il se regardait dans le miroir. Et il ne pouvait s’empêcher de bander très fort. Sa queue formait une excroissance sur le devant de la petite robe. Mais Sandrine trouva cela très excitant. Françoise se mit de nouveau à genoux devant lui pour lui mettre au pied ses propres sandales. À talon compensé. Les femmes lui demandèrent ensuite de faire quelques pas dans la pièce et Cédric s’exécuta, aux ordres de sa Maîtresse. Cédric aimait les femmes, cela avait toujours été ainsi. Mais, de se voir ainsi déguisé, il comprit que le fait de se travestir était un rêve qu’il avait enfoui tout au fond de son être. Il lui revint alors en mémoire des jeux avec son meilleur ami, Romain. Celui-ci n’avait jamais caché son attrait pour les hommes. Et Cédric l’avait vu, chez lui, dans la chambre de sa mère, en train d’essayer les robes de sa mère à lui. Elles n’étaient pas à sa taille mais il avait pris l’habitude de se travestir devant Cédric. Plus tard, il put acheter lui-même les robes qu’il souhaitait porter, à sa taille. Et Cédric était encore là pour le regarder faire. La transformation était époustouflante. Si ce n’était le visage, tout le reste exprimait une véritable sensibilité féminine. C’était comme si Romain était une fille, née dans le corps d’un garçon. En se travestissant, il retrouvait sa véritable nature. Cédric n’était pas du tout dans le même schéma. Mais se travestir était ce qu’il rêvait de faire depuis qu’il avait accompagné son meilleur ami sur ce chemin de la vérité. Romain avait trouvé sa voie, Cédric également.
Cédric bandait vraiment très fort et les quelques pas, exécutés dans la chambre, avaient fini par laisser son sexe, exagérément raide, sortir du sous-vêtement. Françoise osa enfin ce qu’elle avait refoulé précédemment. Elle s’agenouilla devant l’homme pour lui offrir sa meilleure prestation. Elle n’était pas vraiment adepte de la fellation, mais, comme toutes les femmes, elle savait à quel point les hommes appréciaient cette pratique. Sandrine observa un instant la scène, puis regarda Nadège. Elle aussi était obnubilée par les mouvements de cette bouche gourmande, allant et venant sur le sexe de son mari. Elle se laissa entraînée vers le lit où Sandrine l’allongea. Juste ses jambes pendaient en-dehors du matelas. Elle glissa ses mains habiles entre les cuisses de son amie pour dégrafer les attaches du body dentelle. Elle avait désormais accès à l’intimité de Nadège et elle ne se priva pas de la lécher amoureusement. Elle devait la préparer avant l’assaut final de son homme. Elle ne cherchait nullement à la faire jouir, juste l’exciter suffisamment pour qu’elle soit parfaitement réceptive. Quand elle la jugea prête, elle s’écarta pour laisser Cédric honorer dignement sa Maîtresse et épouse. Sandrine était hyper excitée et elle se plaça derrière Françoise qui regardait le couple devant elle. Elle se laissa peloter les seins par la femme derrière elle. Les mains descendirent rapidement entre ses cuisses pour la doigter divinement. Elle eut un premier orgasme lorsque la bouche de Sandrine s’appliqua à titiller son clito. C’était une première fois, encore pour elle. Vous avez compris que ce ne serait pas la dernière. Elle dut s’allonger sur le sol, ses jambes ne pouvaient plus la porter. Aucune importance pour Sandrine qui continua allègrement à la lécher partout, même l’anus reçut la visite de doigts indiscrets. Mais ce n’était que plaisir et bonheur pour Françoise qui n’avait jamais autant joui en quelques heures de toute sa vie de femme. Sur le lit, la cavalcade se poursuivait. Nadège avait relevé ses jambes pour les poser sur les épaules de Cédric. Il avait ainsi accès à toute l’intimité de sa femme. Elle lui jeta un clin d’œil malicieux. Il comprit immédiatement et ôta le préservatif que Françoise lui avait passé, par habitude. Il s’enfonça d’une seule poussée dans le cul offert à ses désirs les plus fous. Il ne mit, hélas, pas très longtemps avant de jouir en elle, abondamment.
Mais il resta bandé et il put continuer à la besogner jusqu’à ce qu’elle aussi puisse jouir de nouveau. Il reprit le chemin plus traditionnel, entre ses cuisses ouvertes, et il commença une nouvelle fois ses allées et venues en elle. Lentement. Profondément. Il avait joui et il pouvait désormais rester ainsi pour qu’elle demande grâce. Françoise, allongée, avait rendu les armes depuis un moment. Sandrine s’était donc approchée du couple. Elle se mit à caresser les fesses musclées de Cédric. Puis, sans le prévenir, elle fit pénétrer un doigt inquisiteur dans son fondement. Surprise pour le mâle qui n’avait jamais connu caresse aussi violente. Et subtile. Bizarrement, cela lui redonna encore plus de vigueur et il accéléra ses coups de rein pour exploser de joie au fond de la vulve de sa femme. Tous étaient comblés au-delà de leurs espérances. Pour une première expérience, c’était véritablement une réussite totale. Sandrine repartit très heureuse de son après-midi coquin. Puis, ce fut le tour de Françoise de se rhabiller et de quitter ses amis. C’est Cédric qui, simplement vêtu d’un peignoir, la raccompagna jusqu’à la porte. Avant qu’elle ne sorte, il caressa longuement la poitrine de la boulangère. Elle avait glissé sa main dans l’ouverture du peignoir et elle le branlait doucement pendant qu’il la pelotait. Il finit par la laisser repartir, sachant pertinemment qu’il y aurait d’autres occasions pour se revoir. Et profiter l’un de l’autre. Il ne se passa rien de particulier durant les deux semaines qui suivirent. Nadège dominait son mari, lui, il obéissait sans tergiverser.