Mirabelle (10/37)

J’étais seule, cette fois-ci, Flora était chez son amie Clara. Beaucoup de monde à vouloir entrer et donc, peu de cabines de disponibles. Nous avons donc décidé de partager la même cabine, pour nous préparer. J’avais juste quelques vêtements à ôter, mon maillot était déjà sur moi. Dany avait fait très vite pour être juste avec son maillot de bain et il n’a pas cessé de m’observer. J’étais un peu surprise, c’était la première fois qu’il semblait s’intéresser à mes formes. À dire vrai, ce sont surtout mes seins qu’il matait impunément. Sa façon de me scruter, en silence, me donna des picotements dans le ventre. Je n’étais pas complètement idiote. Je savais ce que les hommes qui m’observaient désiraient de moi. Les hommes et des garçons plus âgés que moi. Mais Dany, c’était la première fois qu’il me regardait comme une femme, une partenaire potentielle. Je n’y avais jamais songé avant ce jour-là mais, au fond de moi, j’espérais trouver un garçon gentil et attentionné pour vivre ma première expérience avec un garçon. Et, si je ne trouvais pas ce garçon, c’était sans doute parce qu’il était trop près de moi. Dany, c’est mon cousin, mon grand frère. Et mon confident. Mais jamais je n’oserais lui dire ce que j’espérais à ce moment précis. Une fois dans l’eau, tous les deux côte à côte, il joua à vouloir me faire boire la tasse. Ce n’était pas vraiment violent mais ses mains, parfois, passaient sur ma poitrine. Je pris une profonde inspiration avant de le laisser gagner. J’avais la tête sous l’eau et ses mains sur mes seins. Ce n’était pas autre chose qu’un jeu. Mais il pouvait caresser mes seins sans en avoir l’air. Ensuite, il a souhaité aller dans le grand bassin.

Je n’étais pas trop rassurée mais avec lui à mes côtés, j’acceptais de le suivre. J’ai pu nager deux largeurs du bassin, avec Dany près de moi. Puis, j’ai attaqué ma première longueur. J’étais restée près du bord, prête à stopper à tout moment. Ce que j’ai fait pendant la longueur suivante. Dany m’a laissée en sûreté pour aller faire cinq ou six longueurs d’affilée. En crawl, évidemment. Moi, j’étais restée à la brasse. Il est venu me rejoindre pour reprendre son souffle. Près de moi. Comme la veille avec Melody. J’ignore ce qui lui ai passé par la tête mais il voulut changer de place. Comme hier, il se colla à mes fesses, comme avec celles de Melody. Il se frotta un peu contre mes fesses avant de passer définitivement de l’autre côté. C’est l’arrivée de Melody qui me décida à sortir de l’eau. Dany resta avec elle pour nager ensemble. Et discuter ensuite. Comme la veille. Sans en être certaines, il me semble que, parfois, sa main restait sous l’eau pour caresser le postérieur de sa tante. Si je n’avais pas rêvé, alors je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle le laissait faire. Envie de lui faire plaisir ? De se faire plaisir à elle ? En oubliant qu’elle était mariée ? Et mère de famille ? J’avoue que je restais perplexe. Avais-je bien vu ?

Nous sommes rentrés assez vite, ce jour-là, car Melody voulait être là pour le retour de Flora. Elle avait de plus un peu de travail qui l’attendait à la maison. Je dis « Travail », mais c’était une passion pour Melody. Les fleurs et les plantations. Le jardinage, en gros. Dany semblait d’ailleurs être très intéressé lui aussi. Une passion naissante ?  Je partageais la cabine avec Melody. Je l’ai vue entièrement nue, ce n’était pas souvent que cela arrivait. C’est vrai que c’est une très belle femme. Elle m’a regardée en souriant, a pris la serviette et m’a séchée vigoureusement. Elle a été plus douce en essuyant mes seins, et entre mes cuisses. J’ai ressenti une certaine fierté d’avoir une maman aussi jolie. Et aussi des papillons dans mon ventre, la même sensation que j’avais ressentie dans la cabine, en arrivant, observée par Dany. Une fois à la maison, je restais seule au salon, Dany et Melody s’occupant des fleurs à planter. Flora est venue s’asseoir près de moi, sur le canapé. Elle aussi avait les yeux rivés sur mes gros seins. C’était vraiment mon jour. Dany, Melody, et maintenant Flora. À la différence qu’elle était plus insistante que les fois précédentes. Je savais évidemment que mon opulente poitrine attisait des convoitises. Elle attirait les regards et beaucoup fantasmaient sur la vision de mon corps de jeune fille avec une poitrine de femme accomplie. Ce jour-là, à brûle-pourpoint, elle osa me demander ouvertement.

« Je pourrais les voir ? S’il te plaît. J’en ai trop envie. Quand je serais plus grande, j’aimerais avoir la même poitrine que toi.  »

Je n’avais pas l’intention de répondre à ses attentes mais elle était vraiment persuasive, dans ses paroles et dans ses gestes. Elle était à moitié tournée vers moi et sa main sur mon ventre remontait dangereusement sous ma poitrine. Son pouce commença à caresser le dessous de mon sein. L’excitation montait en moi. Je m’étais exhibée bien involontairement devant Dany, aujourd’hui. Puis devant Melody. Ma raison vacillait doucement et je me disais qu’il n’y avait pas de mal à lui montrer mon corps. Un jour ou l’autre, elle finira bien par les voir. À la piscine, par exemple, comme Melody cette après-midi. Alors, finalement, je me décidais et, me tournant légèrement vers elle, je soulevais mon maillot jusqu’au menton. Je vis ses yeux émerveillés devant le spectacle que je lui offrais. Je voyais ses mains qui tremblaient, ses  petits doigts qui s’agitaient comme s’ils malaxaient déjà mes deux protubérances. Je ne voulais plus voir son regard, posé sur mon corps presque dévoilé. Je tournais la tête vers la porte du salon et j’aperçus … Dany, qui lui non plus ne perdait pas une miette du spectacle que je  proposais. Je lui fis un petit sourire, comme si je devais m’excuser d’avoir céder aux désirs de ma petite sœur. Je gardais mes yeux pointés sur lui. Une bosse se formait sur le devant de son short. Une bosse impressionnante.

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