Florence : Exhibition (02/10)

« Il faut que je te vois. Ce soir, chez toi.  »

Aussitôt après mon travail, direction la salle de sport. Tapis de marche et vélo elliptique pour cette première séance de l’année. Et je prenais évidemment une bonne douche avant de quitter la salle. Je n’arrivais pas à comprendre les personnes qui repartaient chez elles, sans se laver un tant soit peu. Noémie m’attendait impatiemment et elle m’a accueillie avec un tendre baiser. Installées sur son canapé, il a fallu que je lui raconte, deux fois, ce que j’avais fait dans le bureau de Paul. Et, bien entendu, elle a demandé à voir par elle-même. Ce que je ne pouvais pas lui refuser. Surtout que cela me donnait à nouveau l’occasion de porter ce magnifique ensemble. À la différence de mon patron, Noémie avait le droit de toucher et elle ne s’en est pas privée. Toutes les caresses n’avaient qu’un seul but, m’attirer dans sa chambre où nous avons passé une nuit mémorable. Entre deux moments de folie intense, j’ai pris le temps de lui expliquer comment j’avais réussi à tenir mon patron à l’écart. Il suffisait juste de parler de sa femme et il redevenait un petit garçon peureux et craintif. Ce qui a beaucoup fait rire Noémie.

Le lendemain, dans mes emails, je recevais une notification du laboratoire au sujet de mes résultats d’analyses qui étaient disponibles sur la page dédiée. Il suffisait de me connecter avec identifiant et mot de passe pour accéder à la page. En tant qu’infirmière diplômée, j’étais parfaitement à même de lire et de comprendre que tout était conforme. J’ai donc été plutôt surprise de recevoir un appel du secrétariat de mon médecin traitant. Mon médecin avait, lui aussi, reçu les résultats. Sa lecture à lui demandait à ce que je repasse le voir. Je pris donc rendez-vous pour le lendemain soir, 18 heures. C’était le dernier et le seul créneau disponible, aux dires de la secrétaire. Je savais qu’elle serait déjà partie et que je me retrouverais seule avec mon médecin. Cela était souvent arrivé, et ne m’inquiétait nullement. Ce n’est que le lendemain matin, après ma douche, que je me posais la question des sous-vêtements que je devais porter. Habituellement, j’aurais pris quelque chose de classique, sans me poser la moindre question. Mais au souvenir de ma dernière visite, je frissonnais à l’idée de m’exhiber à nouveau devant lui. Je n’ai tout de même pas osé porter le dernier ensemble offert par mon patron, mais un coordonné très joli ferait amplement l’affaire. En le mettant, je me sentis belle, et désirable. Et je savais que mon médecin traitant apprécierait mon choix. Paul, mon patron, aima aussi beaucoup apercevoir ma lingerie dans l’échancrure de ma blouse. Il connaissait le deal, s’il voulait voir, il devait m’acheter un nouvel ensemble, que je porterais pour lui, devant lui. Je quittais donc mon travail ma journée finie, juste le temps qu’il me fallait pour me rendre chez mon médecin.

Comme je l’avais prévu, la secrétaire n’était plus là et j’étais bien la seule dans la salle d’attente. Je l’entendais donner des consignes, par téléphone puisque je n’entendais pas son interlocuteur. Puis, il raccrocha le combiné et il vint me chercher dans la salle d’attente. Il était comme d’habitude, mais c’est moi qui me sentais fébrile. Je lui ai présenté ma carte vitale dès que je fus assise et il commença son speech. Comme quoi mes résultats d’analyses l’avaient légèrement inquiété et qu’il avait souhaité me revoir. Il avait sans doute oublié que j’étais infirmière et donc apte à comprendre que tout ceci n’était qu’un prétexte pour me revoir. Et revoir ma lingerie. Puisqu’il me demanda juste après de me déshabiller pour pouvoir m’ausculter à nouveau. Je prenais tout mon temps, au juste, je savais ce qu’il voulait, et je le voulais moi aussi. J’étais là pour ça et je m’étais habillée pour la circonstance. Je restais face à lui pour ôter ma jupe, puis mon corsage que je déboutonnais lentement. Il commença à avoir du mal à déglutir et des gouttes de transpiration décoraient son front. Il se racla la gorge et se leva, pour se donner bonne contenance, et il s’approcha de moi. Je pris place sur la table d’examen et je m’allongeais lorsqu’il m’y invita. J’évitais son regard mais je savais qu’il me matait outrageusement, et je dois avouer que je ressentais les débuts d’un plaisir malsain.

Il resta professionnel et il prit ma tension, qui était bonne, quoique, un peu trop élevée, et il m’en fit la remarque, comme pour justifier que ce rendez-vous était bien nécessaire. Il prit enfin son stéthoscope et posa ses mains sur moi. Je frissonnais, même si ses gestes étaient on ne peut plus corrects, c’était dans ma tête que je me faisais des films, de ce qui pourrait arriver, de ce qui arrivera fatalement, si je le laissais faire. Vu qu’il était derrière moi, il demanda l’autorisation de dégrafer mon soutien-gorge pour me palper les seins, à la recherche d’éventuels ganglions. J’avais déjà consulté mon gynécologue récemment et lui aussi avait pratiqué une palpation. Celle-ci ressemblait de plus en plus à des caresses, à un réel pelotage. Mais, vu que je ne disais rien, il continua un peu plus que nécessaire. Il devait bien sentir que mes tétons étaient durcis et que donc, je ressentais moi aussi du plaisir à cet acte. Mais toute bonne chose ayant une fin, il cessa sa caresse et me demanda de m’allonger de nouveau.

Il me demanda à quand remontait mon dernier rendez-vous chez mon gynécologue, mais il ne me laissa pas répondre. Il demanda à ce que j’ôte ma culotte et que je place mes pieds dans les étriers. Il avait déjà enfilé ses gants chirurgicaux et il me faisait face. Il prit place sur un tabouret et je ne voyais plus que le haut de sa tête. Mais je sentais bien ses doigts qui m’examinaient profondément. Je ne pouvais malheureusement pas lui cacher à quel point j’étais excitée par ce qu’il me faisait. Il aurait pu me doigter ouvertement, me lécher même, s’il l’avait voulu, j’aurais tout accepté ce soir-là. J’avais fermé les yeux et j’attendais simplement la suite, ou la fin, de la consultation. Je crois même que, s’il avait voulu me baiser, je crois que je l’aurais laissé faire, tellement j’avais envie d’un homme après toutes les sensations ressenties.

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