Immersion totale (07/11)

Sur mes fesses. Qu’elle malaxa admirablement bien. Après la séance avec Giacomo, je retrouvais les mains plus douces d’une femme. Mais tout aussi expérimentée que mon beau prince. Elle me demanda d’ouvrir mon corsage, ce que je fis sans discuter. Je n’en avais pas envie, trop heureuse que l’on s’occupe encore une fois de mes seins. Elle ne fit aucune fioriture et elle en prit un en bouche dès qu’il fut accessible. Sa langue experte jouait avec mes tétons. Bérénice était si habile que je ne sentais même pas lorsqu’elle passait d’un téton à l’autre. J’avais réellement l’impression que deux bouches s’occupaient de mes seins. Et ses mains sur mes fesses, sous ma culotte. Mon anus aussi fut visité par ses doigts inquisiteurs. Mais c’est le devant qui l’intéressait au plus haut point. On frappa discrètement à la porte de son bureau. Elle ne semblait pas l’avoir entendu. On frappa un peu plus fort. Bérénice leur intima d’attendre une seconde. Elle me rhabilla elle-même, vérifia que ma tenue était correcte, avant de leur dire d’entrer. Je ne vous raconte pas le « savon » qu’elle passa au pauvre jeune homme. Il était vraiment désolé d’avoir été surpris, ne cherchant même pas à se défendre. Pour le peu que j’en savais, Vanessa était beaucoup plus responsable que lui de cette situation. Il commença à blêmir lorsqu’elle parla de sanction exemplaire. Elle n’allait tout de même pas le licencier pour ça ? Il se mit à trembler, imperceptiblement. Il avait les yeux perdus dans le vague, mais il ne pouvait accuser Vanessa pour se disculper. Il était prêt à entendre le verdict. D’ailleurs, Bérénice ne l’oubliait pas non plus. Elle lui demanda de s’approcher tout près d’elle. Plus près encore. Dès qu’elle fut à sa portée, je vis sa main disparaitre sous la jupe de ma collègue. Dans le même temps, Bérénice exigea de José, le jeune homme confus, de s’agenouiller sur le sol, en attendant sa sentence.

« Voilà donc ton amant, Vanessa.  »

Celle-ci feulait sous les caresses expertes qu’elle devait subir. Mais la question demandait une réponse.

« Oui, Madame. José est mon amant.  »

Elle se pencha à l’oreille de son interlocutrice pour ajouter tout bas.

« Un de mes nombreux amants.  »

Seule Bérénice et moi avions pu entendre ce qu’elle avait ajouté. Bérénice, en Maîtresse, continua sur le ton d’un juge qui se prépare à donner son verdict.

« Je suppose qu’il te fait bien l’amour, sinon tu ne reviendrais pas aussi souvent le voir. Mais, est-ce qu’il te lèche à la perfection ? Pour être un bon amant, il faut savoir donner du plaisir, sans pour cela en prendre.  »

Vanessa sembla surprise de la question. Cela n’était jamais arrivé. Elle venait le sucer et, lorsqu’il était prêt, elle le chevauchait allégrement. Jamais elle n’avait eu envie d’autre chose. Avec lui en particulier.

« Non, Madame. Je n’ai jamais eu l’occasion de tester sa bouche sur moi.  »

S’adressant à José.

« Approche. Non, reste à genoux et viens là, devant ta maitresse.  »

D’autorité, elle baissa la culotte de Vanessa, exposant ainsi son sexe rougi à nos regards. José semblait étonné de la situation. Si la « punition » était de se servir de sa bouche, entre les cuisses de Vanessa, ce serait pour lui un réel plaisir. Il attendait patiemment la consigne qui l’autoriserait enfin à commencer. D’un signe de tête, Bérénice lui signifia qu’il pouvait lécher sa proie. Elle lui ordonna tout de même.

« Sans les mains. Juste ta bouche sur son sexe. Et tes mains, tu les gardes dans ton dos. Pas question de te branler en même temps.  »

Même dans ces conditions, c’était tout de même un réel plaisir qui s’annonçait pour lui. Et pour Vanessa. Il eut tout de même un mouvement de recul en voyant sa propre semence qui sortait encore du vagin de son amante. Mais il n’avait pas le choix. Il devait faire ce que l’on attendait de lui. Alors, bravement, il gouta à la substance qui coulait généreusement du sexe encore gluant. Il trouva cela plutôt appétissant et s’empressa de tout nettoyer avec entrain. Vanessa avait reçu pour consigne de garder sa jupe relevée, pour que Bérénice puisse assister à la leçon de léchage. Voyant que le garçon se débrouillait plutôt bien, elle le laissa emmener sa maitresse vers un nouvel orgasme. Éreintée, elle demanda à s’asseoir sur une chaise toute proche. Bérénice n’en avait pas encore fini avec le jeune homme. Elle voulut vérifier par elle-même s’il était aussi doué que cela. Elle tourna son fauteuil face à lui, écarta ses cuisses et elle enfouit la tête du jeune homme sous sa robe. Le premier moment de surprise passé, il se mit en devoir de satisfaire sa cheffe de service, sous peine de sanctions bien plus terribles. J’étais restée tout le temps très près de Bérénice. Je voyais donc distinctement la tête qui bougeait allégrement sous sa robe. Je devinais, par ses mains qui se serraient parfois sur mon poignet, tout le plaisir qu’il devait lui donner. Tout comme Giacomo m’avait réellement comblée. Elle m’avait fait signe de découvrir de nouveau ma poitrine, ce que je fis sans discuter. Je sentais qu’il ne valait mieux pas aller contre ses ordres. Et puis, cela me plaisait un peu de m’exhiber devant elle, devant Vanessa. José, lui, ne pourrait rien voir. Remise de son violent orgasme, Vanessa s’approcha derrière moi pour caresser le sein que Bérénice ne pouvait téter. J’aurais voulu. J’aurais aimé. Mais ni l’une, ni l’autre n’eut l’envie, ou l’idée, de venir me lécher à mon tour. Bérénice nous signifia de partir, toutes les deux, et de la laisser jouir paisiblement sous les caresses d’un José plus que performant. Nous sommes remontées à notre étage, encore abasourdies de ce qui venait de nous arriver. J’avais compris que Vanessa aimait autant les hommes que les femmes. Qu’elle avait souvent dû être la proie de Bérénice, dans son bureau, ou ailleurs. Mais là, aujourd’hui, elle avait vu le vrai visage d’une Bérénice, Maîtresse femme. Et cela la troublait, autant que d’avoir osé porter les mains sur moi. Le lendemain, elle semblait encore troublée en ma présence.