Mon père, mon Maître (16/24)

« Roger le connaissait aussi et il nous a présentés. Tu l’as deviné, sans doute, c’était ton père. Parmi tous les copains de mon frère, c’était le seul qui me regardait autrement que comme un simple morceau de viande. Et c’est donc lui que j’ai choisi pour devenir une femme pour de vrai. Après ce passage à l’acte, nous avons continué à nous voir, évidemment. Mais je passais aussi de bons moments avec Chantal et Roger. Il pouvait nous baiser chacune notre tour et il ne s’en privait pas. Puis, Chantal est venue moins souvent. Je voyais ton père régulièrement. Et, dès qu’il repartait, Roger entrait dans ma chambre pour me baiser à son tour.  »

« Un jour, c’était une des dernières fois que Chantal était avec nous, nous avons pu regarder un film pornographique. Roger avait été très intéressé par la performance de l’acteur principal, surtout lorsqu’il a enculé l’une des actrices. Plus tard, pendant que Chantal le suçait, il m’a demandé de lui préparer son anus. J’avais refait simplement les mêmes gestes que dans le film et Chantal ronronnait de bonheur. Jusqu’à ce que, une fois bien bandé, il ne veuille essayer de la prendre par derrière. Il a été patient, et il a réussi à la faire crier de plaisir. Mais Chantal n’avait pas trop aimé cette première fois. Trop de douleur au début. Les fois suivantes, il l’a de nouveau enculée. Elle commençait à apprécier cette façon de faire, si bien qu’elle proposa à Roger d’essayer sur moi. Il n’a pas pu réussir, la première fois.  »

« Maintenant que Chantal ne venait presque plus, je me concentrais principalement sur ton père, mon futur mari. J’imaginais déjà la vie que nous aurions ensemble et je n’ai pas été déçue. Mais il y avait toujours Roger qui venait me rejoindre dès qu’il quittait la maison. Et un jour, à force de patience, il a finalement réussi à m’enculer lui aussi. Je pensais que mon mariage le calmerait, notre départ pour une autre région. Mais rien n’y a fait. Il nous a suivis en Bretagne, puis en Mayenne. Ce n’est qu’après la naissance de Jérôme que j’ai pu enfin me libérer de son emprise.  »

Maman se tourna alors vers mon père pour lui demander pardon pour toutes ces années de mensonge. Le regard de papa restait très dur envers sa femme mais, comme il le disait souvent. « Faute avouée est à moitié pardonnée. » Il ne pouvait évidemment pas lui pardonner les fautes commises, ce soir. Mais avec le temps, pourquoi pas ? Et puis, elle n’était pas la seule fautive. Roger avait sa part de responsabilité. Maman avait tout avoué, semble-t-il. Tout ce qui concernait sa jeunesse, et les premières années de son mariage. Moi, je repensais sans cesse au moment que nous avions vécu, il y a quelques heures, dans sa chambre. Je veux bien croire qu’elle a connu ses premiers émois avec Chantal. Mais c’était tout de même il y a très longtemps. Elle semblait pourtant très habile, et surtout passionnée par ce qu’elle me faisait. Puisque nous étions en pleine séance de vérité, je lui posais une seconde question.

« Maman, tu viens de nous révéler de lourds secrets et je suis certaine que c’était très difficile. Mais maintenant, cela te fait un poids de moins sur le cœur. Pour finir, tu as raconté tes premiers amours avec une femme. Mais il y en a eu d’autres, après. C’est une soirée Vérité. Tu peux, et même tu dois, tout nous dire. Ce soir.  »

Elle me regarda, très étonnée de ma perspicacité. Le plus gros des mensonges avait été dévoilé, le reste ferait pâle figure, à côté.

« Encore une fois, tu as parfaitement raison. C’était il y a quelques mois, moins d’un an, c’est sûr. Une de mes amies a perdu son mari. Cancer. Elle était inconsolable et j’étais très souvent auprès d’elle.  Elle s’appelle Bernadette. D’ailleurs, tu dois la connaître, tu as été à l’école avec sa fille, Marguerite, je crois. Oui, c’est bien ça, Marguerite.  »

Ce prénom ne me disait absolument rien. Mais je l’avais sûrement oubliée.

« Bon, bref. Elle aimait se blottir contre moi pour être rassurée, cajolée. Et, un jour, à ma grande surprise, elle attrapa ma main qu’elle glissa immédiatement entre ses cuisses. Avant que je ne puisse réagir, elle se caressait fortement avec ma main. Je n’ai pas eu le cœur de lui refuser cette maigre satisfaction car elle semblait véritablement en manque de câlins. Elle a recommencé ensuite à chaque fois que je venais lui rendre visite. Et je venais très souvent. Je n’osais pas encore me l’avouer mais ces moments, passés près d’elle, me devenaient indispensables. Comme une drogue, une accoutumance. Un manque se créait en moi et je savais exactement comment le combler. Bernadette avait compris tout cela bien avant que je ne puisse me l’avouer à moi-même. Et un jour, c’était il y a six mois à peu près, elle s’est approchée de moi pour me faire la bise, comme d’habitude, mais sa main s’est posée immédiatement entre mes cuisses. J’ai dû reculer jusqu’au mur derrière moi, surprise de cette attaque, et j’ai évidemment écarté les jambes. Lui donnant encore plus d’emprise sur moi. D’ailleurs, je n’avais aucune envie de me libérer de sa main. Je restais inerte en me laissant caresser.  »

« Elle a soulevé ma jupe pour entrer sa main dans ma culotte. Quand j’ai voulu protester tout de même, elle a posé ses lèvres sur les miennes et je me suis abandonnée aux caresses qu’elle me prodiguait. Je n’étais plus qu’une femelle en chaleur, attendant de jouir à nouveau. Excuse-moi, mon chéri, mais c’était à l’époque où tu prenais des somnifères pour dormir et que tu me négligeais un peu. Je ne te rends pas responsable de ce qui est arrivé, mais j’avais des raisons. Et puis, avec une autre femme, je n’avais pas du tout l’impression de te tromper. Cela a duré ainsi pendant plusieurs semaines. Maintenant, je ne la vois plus aussi souvent qu’avant, mais c’est toujours très intense entre nous. « 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *