Olivia (04/08)

Pour cela, ses mains remontèrent directement sur les seins de son amie et elle essaya de la repousser. Le fait de prendre les seins voluptueux à pleines mains lui fit regretter immédiatement son geste. Mais il était déjà trop tard. Vaincue, elle laissa ses lèvres s’entrouvrir pour accepter finalement le baiser, caressant en même temps ces seins généreux qui vibraient sous la caresse. Prises toutes les deux dans ce maelström de sensations inédites, elles ne rendirent même pas compte que le jeune homme avait quitté le bureau, les laissant se découvrir une nouvelle passion.

Henriette travaille dans ce bâtiment depuis de nombreuses années. Vu qu’elle est tous les jours à l’accueil, elle connait tous les agents qui travaillent sur place. Elle est également parfaitement au courant des avantages dont peuvent bénéficier les agents qui travaillent ici. Quand des séances de Yoga ont été proposées, elle a été une des premières à s’inscrire sur la liste d’attente. Elles ne sont finalement pas très nombreuses à participer, chaque mardi et jeudi midi, aux séances collectives proposées par une professionnelle. Henriette avait invité Olivia à venir assister à une séance, à participer, et l’avait finalement convaincue que c’était bon pour sa santé et son moral. Vu qu’elles avaient à peu près la même corpulence, Henriette lui prêterait une tenue pour commencer les séances, jusqu’à ce qu’elle achète les siennes, si elle décidait de continuer les séances.

Et nous étions justement un mardi, jour de Yoga. Henriette enfila directement son pantalon de yoga sous sa robe, avant de l’enlever. Elle ajouta un top plutôt ajusté pour compléter sa tenue. Elle donna à son amie les vêtements qu’elle avait choisis pour elle, un legging multicolore et un top rose fuchsia du plus bel effet. Après le baiser qu’elles venaient d’échanger, Olivia se dit qu’elle n’avait plus rien à cacher à son amie. Elle ôta donc complètement sa jupe avant de faire glisser ses collants jusqu’à ses chevilles. Elle enfila ensuite les leggings qui moulaient parfaitement le bas de son corps. Pour le haut, elle fit de même, sans se retourner, elle ôta son corsage avant de passer le top que son amie avait apporté pour elle.

Elle était vraiment à croquer dans cette tenue et Henriette était époustouflée, tant de son audace d’avoir osé s’habiller devant elle sans aucune pudeur que d’admirer le résultat. Heureusement qu’elles n’étaient qu’entre femmes, pour les séances de yoga car sinon, elle aurait pu provoquer une émeute. « Entre femmes » n’était pas vraiment le terme exact car il y avait un homme qui participait de plus en plus souvent aux séances. Sa présence était toute récente et, comme il se plaçait toujours au fond de la salle, il était presqu’invisible aux yeux des autres participantes. Et il avait disparu avant la fin de chaque séance où elle l’avait aperçu.

Olivia fit une belle entrée dans la pièce où se déroulaient les séances
bi-hebdomadaires. Toutes les femmes purent apprécier sa plastique, magnifiquement mise en valeur dans cette tenue. Elles se mirent en position, chacune sur un tapis de sol et la séance débuta. L’arrivée d’Olivia n’avait bien sûr pas échappée à cet homme discret, mais fort intéressé par les formes de la nouvelle. Mais une autre paire d’yeux ne pouvait quitter Olivia, attentive à chacun de ses mouvements. Quand une position fit ressortir son joli fessier, magnifiquement mis en valeur, cette femme faillit craquer et ne pas pouvoir résister à l’envie de caresser ces fesses sublimes.

Personne ne sembla remarquer qu’elle ne faisait presque pas les mouvements attendus, concentrée qu’elle était sur la vision de sa subalterne. Tout ceci, nous l’avons appris après les confidences de cette femme qui n’était autre que … Solange, la responsable hiérarchique d’Olivia. Cette même responsable qui lui causait bien des torts depuis qu’elle était arrivée dans le service. En effet, maintenant qu’elle était en toute confiance avec David désormais, elle lui confia que sa responsable ne semblait pas beaucoup l’aimer. Les tâches qu’on lui confiait auraient pu être effectuées par une apprentie. Son nouveau seigneur et Maître a pu se rendre compte que, effectivement, sa responsable ne semblait pas vraiment l’apprécier, il l’avait entendu parler de sa subalterne avec une autre collègue dans des termes pas très élogieux.

Mais il avait également remarqué qu’elle l’observait d’une manière particulière, de façon peu conventionnelle. Il devait en être sûr avant d’agir. Un autre jour, il demanda à Olivia d’ouvrir deux boutons de sa robe avant d’aller remettre un dossier que sa cheffe attendait. Olivia accepta évidemment et, au retour, elle expliqua que l’attitude de sa responsable semblait différente. Plus aimable, conviviale. Et elle ne comprenait pas vraiment ce changement d’attitude à son égard. Ou du moins, elle ne voulait pas comprendre que c’était sa tenue, un peu plus décontractée, qui était à l’origine de ce changement d’attitude. Il était nécessaire de creuser le sujet.

Toujours est-il que la première séance de yoga avait énormément plu à Olivia qui acheta une tenue plus appropriée à ses gouts, et à sa discrétion. Toujours aussi moulante, elle était noire et grise, avec un dégradé vers le bleu marine au niveau des fesses. Henriette était ravie de la décision de son amie et, ensemble, elles en parlèrent à David qui accepta lui aussi de se lancer dans l’expérience. C’est donc en short et tee-shirt qu’il rejoignit les deux femmes, et les autres participantes. Étrangement, pour sa première séance, il était le seul homme et les participantes étaient toutes heureuses de la présence de ce beau jeune homme. Olivia la première, qui le découvrait dans une toute autre tenue, et dans un autre contexte, moins intimiste que seuls dans son bureau. Presque toutes les femmes présentes essayèrent de s’installer près de ce beau jeune homme mais, évidemment, seules deux places étaient disponibles.

Au cours de la séance suivante, il décida de se placer au fond de la salle, avec l’autre homme, toutes les participantes durent se résoudre à accepter sa décision mais certaines tentaient encore de s’exhiber dans des postures insensées, faisant semblant de s’étirer. Il s’amusait bien sûr de ce petit jeu de séduction à son égard mais il remarqua que l’autre individu n’en perdait pas une miette, une main souvent cachée dans son pantalon de survêtement. Il se branlait, bien évidemment, et David le fixa avec un air de reproche, lui faisant comprendre que cela ne se faisait pas, pas en public du moins. Ce pervers, il ne le revit jamais au cours des séances où il participa. Bizarrement, cet homme ne revenait que lorsqu’il était absent du bureau, en vacances ou en formation. Comme s’il connaissait parfaitement son emploi du temps. Bizarre, non ?

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