SOPHIE (02/05)

Wendy était la reine de la journée, si magnifique dans son bikini blanc. Deux garçons se jetèrent à l’eau, donnant le coup d’envoi des festivités. Seule Wendy restait sur le bord de la piscine, discutant avec ses amies. Fabiola me demanda d’aller ouvrir la porte d’entrée. Romuald, un garçon de son lycée était là avec sa copine. Mais ni l’un ni l’autre n’étaient invités. La fille semblait tout à fait déboussolée, et lui, grande gueule comme à son habitude. J’ignorais pourquoi Wendy ne l’avait pas invité cette année. Il avait été son premier coup de cœur, le premier à l’avoir touchée, au propre comme au figuré. C’est, déçue par son attitude de « vainqueur », ensuite qu’elle se laissait peloter par le premier venu. Jusqu’à il y a peu de temps. Prise d’un soupçon légitime, je lui demandais de vider ses poches. Il hésita un instant puis obtempéra.

« Et ce sachet que j’entends encore dans ta poche? »

Il sortit finalement un sachet contenant des petites pilules rouges. Quand je lui demandais ce que c’était, il répondit.

 » C’est juste de l’ecstasy, pour le fun ».

« Et pourquoi pas du GHB ? On ne veut pas de ça ici. Tu repars avec ta merde. Ta copine peut rester si elle est clean, et si elle le veut ».

Pour la première fois, elle releva la tête. Elle semblait surprise qu’on lui demande de faire un choix. Elle jeta un regard à son mec, puis leva les yeux vers moi. Je lui tendis la main et elle se dirigea résolument près de moi.

 » OK, je me casse. Et toi, je sais bien que tu reviendra gémir à mes pieds ». Ajouta-t-il à l’attention de Sophie.

Elle se serra contre moi, comprenant la menace cachée, et je la pris dans mes bras, en signe de protection. Il reprit ses affaires et partit, fâché. C’est là que je me présentais et que j’appris son prénom. Je l’emmenais sur la terrasse rejoindre la fête. J’expliquais sa présence à Wendy qui me remercia d’avoir évincé ce boulet de Romuald, et tentais de laisser Sophie avec les jeunes de son âge. Mais elle me suivait, toujours collée à moi. Je pris un moment pour discuter avec elle, à l’écart des autres. J’appris qu’elle était plus âgée, 17 ans déjà révolus. Elle avait quitté l’école, sans aucun diplôme, sans savoir ce qu’elle ferait de sa vie. Sa mère était morte quand elle était plus jeune et son père avait sombré dans l’alcool, et le chômage ensuite. Elle avait quitté le taudis familial pour vivre dans un squat avec son mec. Enfin, le seul qui lui ait montré un peu d’affection, au début de leur relation. Petit à petit, elle aussi avait sombré dans l’alcool et la drogue. C’est pour cela que Romuald était persuadé qu’elle reviendrait vers lui. Très vite. Avant de ressentir le manque. La prostitution aussi, un peu. Il n’était pas rare que son mec l’offre à ses copains pour rembourser une dette, ou simplement leur faire plaisir.

Elle était en confiance avec moi et heureuse de me parler d’elle. Sans doute n’avait-elle pas souvent le loisir de parler et surtout d’être écoutée. J’avais tout plein de questions à lui poser mais d’abord, je me devais à ma petite sœur, et à la fête organisée en son honneur. Je proposais à Sophie de se mettre en maillot et de venir se baigner avec moi dans la piscine. Elle rougit en s’excusant mais elle n’avait pas de maillot. Elle faisait la même taille que Fabiola apparemment et donc, je l’entrainais dans la maison. Elle jeta un regard ébahi en voyant le dressing de ma belle-mère. Je lui trouvais un joli bikini, noir, et le lui tendis. Elle regarda à droite, à gauche pour voir où elle pouvait se changer.

« Tu veux que je me retourne, le temps que tu te changes ? »

« Non, ça va, on est entre filles ».

J’ôtais ma robe pour me retrouver en maillot.

 » Nous voilà à égalité. Enfin presque « .

 » Tu es très belle, Emma « .

 » Déshabille-toi au lieu de dire des bêtises. Tu es certainement plus jolie que moi ».

En souriant, elle ôta sa robe à son tour, puis son soutif et sa culotte, sans aucune gêne désormais. Je ne pouvais m’empêcher de mater ses gros seins, splendides mamelles qui m’attiraient. Elle enfila le bikini et se regarda dans le miroir. Il lui allait à merveilles, juste la bonne taille, mais son ventre était zébré de vergetures. Elle tenta de m’expliquer.

« Quand j’habitais chez mon père, j’étais énorme. Une grosse vache. D’ailleurs, c’est ainsi que tous m’appelaient. L’alcool et la drogue m’ont fait perdre mon ventre, mais les vergetures sont restées ».

 » T’inquiètes, on va te trouver un maillot une pièce « .

J’en trouvais facilement un, mais rose fuchsia. Il lui allait parfaitement mais la couleur flashy la gênait un peu.

 » Reste près de moi et personne ne se moquera de toi ».

Je ramassais ses habits et les miens pour les déposer dans ma chambre avant de descendre à la piscine. Nous fûmes accueillies par des vivats, même Sophie. Surtout Sophie. Les amies de Wendy, Marielle en tête, se pressaient autour d’elle. Jamais elle n’avait été le centre des attentions, sauf quand on se moquait d’elle. Mais là, c’était l’inverse. Elle était reconnue comme une jeune fille « normale ». Elle se laissa emporter vers la piste ou certaines se déhanchaient. Après avoir fait un tour complet pour voir s’il ne manquait rien, j’allais enfin me délasser un peu dans la piscine. Quatre garçons jouaient avec un ballon qu’une fille, au centre de leur cercle, essayait d’attraper. Elle sautait hors de l’eau et chaque fois, sa forte poitrine semblait prête à faire exploser son haut. Wendy vint me rejoindre et, malicieuse, défit le nœud de mon haut de maillot. J’allais le remettre quand il me vint une idée. Au lieu de le remettre, je l’exhibais bien haut en demandant à Wendy.

 » Cap ou pas cap ? »

Elle hésita un court instant. Tout le monde regardait vers elle. Et, telle une déesse, elle ôta son haut de maillot, dévoilant à tous sa merveilleuse poitrine. Les filles et les garçons restèrent sans voix. La fille qui jouait au ballon décida de l’imiter, dévoilant elle aussi une voluptueuse poitrine. L’ambiance monta d’un ton quand presque toutes les filles ôtèrent leur haut de maillot. L’effet sur les garçons était visible sur leurs maillots mouillés, ou non.  Sophie vint me rejoindre dans la piscine et, elle aussi, découvrit sa fabuleuse poitrine avant de rentrer dans l’eau. Ses seins magnifiques semblaient flotter devant elle. De tout le reste de la soirée, elle resta près de moi. Vint le moment tant attendu d’ouvrir les cadeaux. Je m’éclipsais discrètement dans ma chambre, Sophie toujours collée à moi. Parmi la commande que j’avais passée à mon amie Jenny, j’avais prévu un gode pour Florette, déjà emballé. J’en recommanderais un autre et celui-ci servira de cadeau pour Wendy.

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