Déconfinement, enfin ! (06/10)

Puis, ce fut le tour de Jérôme et Ingrid, un long moment de câlins était prévisible entre eux. Mes parents se levèrent peu après pour rejoindre leur chambre à coucher. J’ignore si c’est également le cas pour vous, chers lecteurs et lectrices, je peux aisément imaginer mon frère, mon oncle ou même Christiane, ma responsable, faisant l’amour, je dirais, de façon classique. Mais il m’est très difficile, voire impossible, d’imaginer mes parents faisant de même. Pourtant, mon frère et moi sommes là pour témoigner que cela leur est déjà arrivé. Avez-vous déjà imaginé vos parents faisant l’amour ? J’aimerais beaucoup avoir votre sentiment à ce sujet. Sans doute que certains, plus curieux, ont même réussi à les voir. Je serais ravie de partager, de manière anonyme évidemment, sur ce point.

Revenons à cette fin de soirée. Je restais donc seule sur le canapé où Rosalie vint me rejoindre. Tout de suite, elle se blottit contre moi. Avait-elle froid ? Ou bien avait-elle besoin de tendresse ? Je l’ignore et, sans certitude je ne tentais aucun geste inapproprié. Je sentais la chaleur de sa lourde poitrine, reposant sur mon bras. Plus tard, c’est sa tête qu’elle posa sur mes cuisses. Je caressais ses cheveux tendrement. Je pense qu’elle appréciait ce geste de grande sœur. Une fois sa série terminée, elle rejoignit sa chambre où sa mère dormait déjà profondément. Je la suivais de très près, ma chambre étant contigüe à la leur. Après m’être lavé les dents, j’allais me coucher quand, en passant près de la chambre d’amis, elle m’appela pour que je vienne lui souhaiter bonne nuit.

Armelle dormait si fort qu’elle ronflait presque. Allongée sur le dos, sa fille n’avait que peu de place pour s’allonger. Un dernier baiser sur son front et je refermais la porte. Je ne sais vraiment pas ce qui me réveilla vers trois heures du matin. Un bruit inhabituel sûrement, ou bien la tempête qui sévissait toujours à l’extérieur. N’arrivant pas à me rendormir immédiatement, je me levais pour aller me désaltérer. Passant près de la salle de bains, je vis qu’elle était allumée. Un bruit caractéristique se faisait entendre à l’intérieur. Sans hésiter, mais avec prudence tout de même, je poussais la porte qui n’était pas fermée. Un spectacle attendrissant m’apparut alors, Rosalie qui se doigtait férocement. Mais son plaisir semblait avoir du mal à venir.

J’entrais malgré tout dans la pièce et je refermais la porte à clé derrière moi. Pas envie d’être dérangée, même si l’heure tardive paraissait rassurante. Elle m’aperçut enfin mais elle ne pouvait s’arrêter, trop envie de jouir. Trop besoin de ce plaisir qui se refusait à elle. J’attrapais sa petite main fébrile et j’approchais ses doigts gluants de ma bouche. Elle émit un petit gémissement plaintif quand je les léchais un par un. C’était véritablement adorable. Puis je posais sa main sur mon poignet, tout en la dirigeant vers le compas de ses cuisses. Elle comprit que c’était mon tour de la doigter, puisque, avec elle, le plaisir se refusait. Elle guida mes doigts vers son intimité. Elle était tellement à fleur de peau qu’il m’a suffi de seulement quelques minutes pour la faire jouir enfin. Elle se mordit la main pour ne pas hurler en exultant. Il lui fallut ensuite de longues minutes pour se remettre. Rosalie est jeune, elle est belle, très belle même je dirais. Mais, après avoir joui ainsi, elle était encore plus magnifique. Je dirais divine. Elle était tout simplement resplendissante.

« Oh Lauryn. J’avais tellement envie de … De … Tu me comprends ? C’est tellement mieux avec ta main. Je crois, je suis sûre, que jamais avant je n’avais … Comme ça. Aussi fort ».

« Suis-moi dans ma chambre. On sera mieux pour parler. Et avant tout, tu me raconteras pourquoi tu avais tellement envie de jouir, d’accord ? Oui, c’est bien ce mot-là. C’était ton premier orgasme ? »

Pas de réponse à cette question qui n’en était pas vraiment une. Un signe de tête et elle me suivit, cherchant déjà ses mots pour m’expliquer. Je m’allongeais sur mon lit, elle s’est assise de l’autre côté. Pas très à l’aise, puisqu’elle me tournait le dos, elle finit par s’allonger elle aussi. Il lui fallut encore quelques minutes pour enfin pouvoir me parler.

« Quand je suis allée me coucher, maman dormait déjà profondément. Tu le sais bien, je t’ai vu sourire en entendant ses légers ronflements. Je me suis donc couchée près d’elle en faisant attention à ne pas la réveiller. D’habitude, je dors seule et j’ai un petit rituel qui m’aide souvent à trouver le sommeil. Pas besoin de t’expliquer plus, je vois que tu me comprends ».

« Nous avons le même rituel, toi et moi, et je suis certaine que d’autres femmes aussi. Je te laisse continuer ».

« J’avais baissé ma culotte, pour plus de confort. Maman ne risquait pas de se réveiller.  J’allais juste commencer quand elle a bougé. Sa main droite s’est posée sur mon ventre. Mais très vite, elle a pris place entre mes cuisses. C’était réellement délicieux mais je craignais sa réaction si elle se réveillait tout à coup ».

« Ne sachant comment faire, je me laissais doigter par ma mère. C’était absolument fantastique. J’avais relevé mon tee-shirt pour caresser mes tétons. Je me préparais à jouir, comme plus tard, avec toi, dans la salle de bains, quand elle s’est retournée une nouvelle fois, me laissant sur ma faim. J’ai tenté de reprendre là où elle m’avait emmenée mais je bougeais trop dans le lit, risquant de la réveiller pour de bon. C’est pourquoi tu m’as trouvée dans cette position, dans la salle de bains « .

Je l’avais écoutée avec attention. Mieux que cela, même. Ma main s’était posée sur son ventre. Comme Armelle, sa maman, l’avait fait. Puis entre ses cuisses. Je suivais son récit méticuleusement. Sauf que je suis allée jusqu’au bout, la faisant jouir une nouvelle fois. Elle avait saisi l’oreiller derrière sa tête pour étouffer ses cris de plaisir. Comme dans son récit, elle caressait sa poitrine qu’elle avait découverte.

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