À cause, ou grâce, à mon métier d’éducatrice, je suis un peu psychologue et je crois pouvoir affirmer que c’est la présence de JR qui a scellé leur amitié. Sans lui, elles seraient restées deux inconnues, deux élèves d’une même classe, aussi méfiante l’une que l’autre. C’est le jeune homme qui a été le ciment de cette amitié naissante. La suite me prouva, bien plus tard, que j’avais parfaitement analysé leur relation nouvelle.
La suite, justement, je ne l’appris que quelques mois après, de la bouche même de ma fille. Mais, vu que cela s’est passé le lendemain de la rentrée, je pense judicieux d’en parler maintenant. Le mercredi donc, deuxième jour de classe. Juste la matinée, que les deux jeunes filles ont passé côte à côte. Contrairement à son habitude, Céline n’était pas rentrée directement après les cours, invitée à manger chez Océane.
C’est là qu’elle fit connaissance de la tante Linda, la sœur de son père, qui gérait la maison en l’absence des parents. C’était une vieille fille, peu aimable, qui ronchonna un peu de ne pas avoir été prévenue de l’arrivée de Céline. Océane lui rétorqua que, si elle ne lui avait pas confisqué son téléphone portable, elle aurait pu la prévenir. D’ailleurs, à manger, il y en avait beaucoup plus que nécessaire.
Les deux filles s’installèrent dans la chambre spacieuse d’Océane et y restèrent une bonne partie de l’après-midi. Après quelques commentaires sur les professeurs, ou bien les cours qu’elles auraient, Océane aborda un sujet qui la passionnait. Pour cela, elle revint sur un événement qu’elle avait provoqué le matin même, pendant la récréation. Les deux filles, accompagnées d’un JR omniprésent, se trouvaient dans un angle, un peu caché, à l’abri des regards indiscrets.
C’est une pulsion incontrôlable qui poussa Océane à prendre la main de Céline pour la poser sur le devant du pantalon de JR. Océane maintenait la main, qui caressait la protubérance. JR, quant à lui, avait son sourire béat et attendait la suite. Céline ne résistait pas vraiment, elle aussi était intéressée, savoir ce que l’on pouvait ressentir en touchant le sexe d’un homme. C’est la sonnerie de reprise des cours qui mit fin à cette caresse. Tout lui revenait en mémoire, maintenant qu’Océane lui posait la question.
« Comment ça fait, de toucher le sexe d’un garçon ? »
Océane lui murmurait à l’oreille, les deux mains sur ses épaules. Et Céline expliqua, comme elle pouvait, la sensation ressentie entre ses doigts, cette chose qui palpitait, qui semblait avoir sa propre vie. Qui gonflait à mesure qu’elle massait cette grosse bosse. Car JR était bien doté de ce côté-là. Il avait l’innocence d’un garçonnet de cinq ans, et le corps d’un jeune homme adulte. C’est justement cette fragilité qui faisait son charme. Et Océane qui soufflait toujours à son oreille.
« Quelle sensation as-tu ressentie, dans ton corps ? Les pointes de tes seins sont-elles devenues très dures ? »
En disant cela, ses mains étaient descendues sur la poitrine de sa jeune amie et elle se mit à caresser les seins, qui réagirent immédiatement à la sollicitation. Les tétons durcirent aussitôt, Océane était vraiment satisfaite de l’effet qu’elle faisait à son amie. Elle continua à triturer ses tétons un moment, puis, sa main droite descendit vers la fourche de ses cuisses. Et toujours cette petite voix à son oreille.
« Et entre tes cuisses, tu as ressenti aussi comme une chaleur, un bien-être que tu ne connaissais pas avant ? »
Céline aurait voulu disparaître sur le champ, mais pourtant, elle ne fit aucun geste de défense contre cette petite main qui se dirigeait tout droit vers son intimité. Elle avait effectivement ressenti une douce chaleur en caressant la queue de JR, cette même chaleur qui l’envahissait à nouveau. Elle aurait voulu résister mais l’envie était trop forte. Océane était trop forte. Elle avait deviné les envies secrètes de sa nouvelle amie. Jamais personne n’avait su à quel point elle désirait goûter au sexe entre filles.
Tout ça était très récent chez elle, mais prenait des proportions hallucinantes. Elle se voyait dans des situations plutôt scabreuses avec des femmes qu’elle connaissait, une en particulier. Elle avait beau rejeter très loin ces images obscènes, elles revenaient sans cesse. Et là, pour la première fois, une main autre que la sienne allait atteindre son petit paradis. Son esprit luttait encore contre cette invasion, mais son corps avait déjà capitulé depuis le début. Ses cuisses largement ouvertes en était la preuve irréfutable.
Toute attentive qu’elle était à la progression de cette petite main, elle n’avait pas senti que, de son autre main, Océane avait ouvert son corsage et avait dégagé entièrement sa poitrine. Après l’avoir caressée, elle pouvait désormais l’admirer. Une bretelle après l’autre, sa poitrine était presque dénudée. La petite main s’engouffra sous le tissu pour caresser cette merveille à même la peau.
Douce sensation, exquise caresse qui lui avait presque fait oublier la main qui se trouvait maintenant sur sa culotte. Les petits doigts se promenaient sur le tissu de coton, explorant ce territoire inviolé. L’une comme l’autre n’avait aucune expérience, en cette matière. Elles se découvraient elles-mêmes. Avec une différence tout de même, Océane apprenait la domination, celle qu’elle aimerait exercer sur sa tante, Linda, et Céline apprenait la soumission. Obéir sans se poser de questions, admettre que la Maîtresse a toujours raison. Et y trouver un plaisir incommensurable.
Sa poitrine était entièrement dénudée désormais et ce sont les lèvres enfantines d’Océane qui sont venues englober ses tétons, tandis que, plus bas, la petite main avait pénétré dans sa culotte. Les cuisses largement ouvertes, les bras ballants, la tête en arrière, elle subissait avec extase les assauts de sa nouvelle Maîtresse. Elle ne put résister très longtemps à un tel traitement et elle finit par jouir intensément entre les doigts de fée d’Océane.
Satisfaite ? Elle l’était, ou presque. Elle releva la soumise pour l’attirer jusqu’au lit tout proche. Elle n’eut pas à appuyer très fort sur les épaules avant que Céline ne s’accroupisse devant elle. Elle prit place sur le lit, jambes largement écartées. Céline avait compris ce que sa Maîtresse attendait d’elle. Mais elle hésitait encore. Première fois. Peur de mal faire. C’est Océane qui, s’allongeant totalement sur le lit, lui donna le top départ.