Décembre 2019 (05/10)

Je reconnus notre maire actuel, accompagné de son épouse, du moins, je supposais qu’il s’agissait bien d’elle. Lui, je l’avais déjà rencontré lors de réunions et je vis, à son regard, que je ne le laissais pas indifférent. Comme d’ailleurs tous les hommes présents ce soir-là. Je voyais bien qu’il cherchait, mentalement, où il avait bien pu me rencontrer auparavant. Je lui fis mon plus joli sourire avant de m’asseoir à notre table et je ne me suis plus préoccupée que des deux hommes qui m’accompagnaient ce soir.

Francis était un homme charmant, j’avais déjà pu le constater. Wilfrid était tout aussi charmant. L’un comme l’autre se doutait bien que la soirée finirait dans la chambre de Wilfrid. Sans que personne n’en ait dit un mot, c’était déjà acté, programmé. Je bus un peu plus que de raison durant le repas. C’était voulu. Pas pour me donner du courage, loin de là, mais par jeu. Je ne voulais pas que Wilfrid me prenne pour une fieffée salope, même si c’était bel et bien ce que j’étais. Je désirais qu’il pense que c’était l’alcool qui avait fait de moi la soumise que je serais, le moment venu. Repas agréable, conversation futile, sans prise de tête, tournée principalement vers les voyages. Ceux que nous avions fait, et surtout ceux que nous rêvions d’accomplir. Je leur avouais que mon rêve était de passer une semaine sur une île paradisiaque, à vivre presque nue. Cela les fit beaucoup rire. Et réfléchir aussi un peu …

Après le dessert, un tiramisu de génie, Wilfrid signa la note, avec le numéro de sa chambre. Le 324. Moi, j’attendais impatiemment de savoir comment ils allaient m’inviter à les suivre dans la chambre. Je savais que j’étais venue pour cela, encore fallait-il y mettre les formes. Francis avait remis son manteau et m’aida à mettre le mien. Wilfrid semblait très gêné, incapable de sortir un mot. C’est en me voyant prête à quitter le restaurant qu’il osa enfin.

« Seriez-vous d’accord pour prendre un dernier verre, dans ma chambre ? Je fais monter une bouteille de champagne, si vous acceptez ».

Comment refuser une offre aussi alléchante et si bien formulée ? Il passa commande de la bouteille avant de me guider vers l’ascenseur. J’avais pris aussitôt la main de Francis pour qu’il nous accompagne. Nous étions un peu serrés dans la cabine étroite et je sentais le plaisir de Francis contre mes fesses, tandis que je frottais ma poitrine contre le dos de Wilfrid. C’est une fois dans le couloir qu’il osa enfin poser de nouveau sa main sur mes fesses. Je gloussais comme une oie blanche, cela le fit bien rigoler. Le ton était donné. Le room-service arriva juste après que j’ai ôté mon manteau. Trois coupes furent servies par le serveur qui s’éclipsa aussitôt après. La chambre était très grande, et décorée avec goût. Un lit king-size trônait en plein milieu.

Une musique lancinante envahit bientôt la pièce, lancée par la télécommande que Wilfrid tenait en main. J’esquissais quelques pas de danse, très vite accompagnée par Wilfrid. Francis se colla à mes fesses et c’est à trois que nous avons suivi le rythme langoureux de cette musique. Les deux hommes posèrent rapidement leurs verres pour avoir les mains libres de me caresser. Mes hanches, mes cuisses, mes fesses et surtout mes seins. Wilfrid finit par prendre ma tête entre ses mains pour déposer un baiser langoureux sur mes lèvres. Très vite, je me retrouvais presque nue entre mes deux amants. Puis à genoux sur le tapis persan. C’est Wilfrid qui était face à moi et c’est donc son pantalon qui chuta en premier. Son boxer avait énormément de mal à contenir son sexe bandé déjà presqu’à fond. Je laissais le diable sortir de sa boîte pour l’emboucher immédiatement. Francis avait pris le temps de se déshabiller entièrement lui aussi et il s’intéressait principalement à mon cul, que je lui offrais bien volontiers.

Wilfrid était prêt et il me releva gentiment, me poussa vers le grand lit. Il me prit soudainement par derrière. J’avais mon corps allongé sur le lit, les jambes pendantes en dehors. Francis se plaça en face de moi et je pus lui offrir la fellation qu’il attendait depuis un bon moment. J’ignore s’ils se sont concertés d’un regard, mais ils ont inversé leurs places. Francis derrière moi a investi mon cul qu’il avait bien préparer. Je savais que Wilfrid en profiterait juste après. Ce que je n’avais pas prévu, c’était comment. Francis, exténué par tant d’exercices, s’écroula sur le lit, près de moi. Mais j’avais encore envie de sa queue, aussi, je me suis empalée sur son sexe encore dur. Wilfrid profita que j’étais allongée sur Francis pour me remplir le cul. Il y mit beaucoup de précautions, il faut préciser que son sexe est plus imposant que celui de Francis qui avait ouvert le chemin.

Le frottement des deux sexes à travers la fine paroi déclencha l’éjaculation de mon cher directeur. Il resta pourtant bien raide en moi, jusqu’à ce que je jouisse à mon tour. Wilfrid continuait à marteler mon postérieur et obtint enfin la satisfaction de me faire jouir une seconde fois. Il se déversa à son tour dans mes entrailles. Nous étions tous les trois vraiment exténués et Wilfrid fit monter une collation. Je laissais mes deux amants se reposer et j’en profitais pour prendre une bonne douche. On frappa à la porte, service d’étage. C’est donc entièrement nue que j’ouvrais au jeune serveur. Surpris, mais pas tant que ça. Il poussa son chariot au milieu de la pièce, tout en se régalant du spectacle que je lui offrais. Il attendait sans doute un pourboire mais aucun des deux ne se leva. C’est donc moi qui le raccompagnais à porte, la main négligemment posée sur son sexe bandé à mort. Avant de quitter la pièce, il me confia :

« Si vous avez encore besoin de moi, n’hésitez pas à appeler. Et vous demandez Armand. Pour vous servir ».

Dommage pour lui, et sans doute pour moi aussi, mais nous n’avons pas eu besoin de lui. Mes deux amants se sont relayés l’un après l’autre pour me faire jouir un nombre de fois incalculable. Tous seuls et parfois à deux. Nous avons fini ensemble sous la douche, prétexte à de nombreuses caresses sur mon corps. Il était fort tard quand nous avons pris congé de Wilfrid, Francis et moi. Il m’a gentiment raccompagnée chez moi. En prévoyance de cette nuit que j’avais imaginée très usante, j’avais posé une demi-journée de RTT.

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