Julie (08/09)

Elle prenait bien garde de ne pas frapper deux fois au même endroit. Le troisième coup.

–Merci, Maitresse Julie.

Intérieurement, je comptais les coups. Julie s’arrêta au dixième coup. Elle alla voir les marques et parut satisfaite. Puis elle lui ordonna de poser les mains sur la table basse, toute proche, tout en gardant la même position. Enfin, elle me tendit un tube de Biafine, en me désignant les fesses du jeune homme. Beaucoup de sollicitude, mais c’était sa première fois. Pas sûre qu’elle serait aussi gentille avec d’autres hommes. Je m’appliquais pour passer la pommade sur les plaies du garçon. Un peu réticent au début, je vis rapidement que cela lui faisait du bien.

Du bout de la badine, elle m’indiqua l’anus que je devais enduire aussi. Ce n’est que lorsqu’elle sortit le plug anal de sa boite que je compris. Un peu de pommade dessus également et elle le présenta sur la rondelle brune.

–Stéphanie, rappelle-nous la règle N°9.

–DE TON CORPS, JAMAIS AUCUN ACCÈS À TA MAITRESSE TU NE REFUSERAS.

Puisqu’un soumis est ravalé au rang d’objet sexuel, la Maîtresse peut se servir de lui à sa guise, quand bon lui semble. L’introduction de divers objets peut être envisagée, pour le plaisir de ta Maîtresse de savoir son esclave ainsi possédé en permanence. Par contre, tu dois expressément accepter qu’aucun plaisir sexuel, que ce soit par la masturbation, par une ou un autre partenaire, n’est acceptable sans le consentement et même plus, sans qu’il ne soit de l’initiative de ta Maîtresse.

Julie appuya légèrement sur la base de l’objet qui disparut à l’intérieur. On ne voyait plus que la pierre décorative, imitation Saphir. Il l’avait « gobé » d’un coup, lol. Elle passa sa main entre les cuisses écartées pour prendre entre ses petits doigts, cette verge qui n’en finissait pas de grandir. Elle en apprécia la longueur et la dureté. Elle se dirigea vers la table, sortit de la jolie boite entraves et menottes et m’expliqua ce qu’elle attendait de moi.

–Stéphanie va te placer comme je le lui ai demandé et tu vas t’exécuter.

–Oui, Maitresse Julie.

Je le fis assoir sur la table basse, juste au bord, puis s’allonger dessus, les fesses légèrement en dehors. Je ramenais ses pieds et les attachais, chacun à un pied de la table. Puis, passant ses mains sous le plateau, je les attachais ensemble à l’aide des menottes. Le voilà entièrement à sa merci. Elle fit le tour de la table, puis se plaça au-dessus de sa bouche. Elle me fit signe pour dégrafer son justaucorps, et s’abaissa lentement, afin d’approcher sa chatte de la bouche de son esclave.

–Lèche-moi, esclave. Je veux sentir ta langue en moi.

–Oui, Maitresse Julie.

Aux pieds du jeune homme et face à elle, je voyais la langue s’activer rapidement et, dans les yeux de Julie, les effets que cela lui procurait. Elle prit entre ses petits doigts, cette queue qui n’en finissait pas de grossir, et la branla doucement. Puis, elle se pencha en avant pour l’avaler toute. Enfin, ce qu’elle pouvait prendre dans sa bouche.

Soudain, d’un coup, elle se leva et se plaça juste sur la verge, avant de l’avaler toute entière. Arrivée tout au fond, elle poussa un râle de satisfaction, puis commença de lents va et vient sur cette hampe, ce mat de navire tout luisant de sa mouille.

Toute à son plaisir, elle ne remarqua pas que je m’approchais de l’oreille du garçon pour lui souffler tout bas :

–N’oublie pas la règle N°9. Tu ne pourras jouir que quand tu y seras autorisé par ta Maîtresse.

Julie me chercha du regard et tourna la tête. Elle se leva et fit demi-tour avant de s’empaler à nouveau sur la queue. Elle prit mes mains et me fit approcher d’elle. Elle voulait que je la vois jouir. Comme je me trouvais au-dessus de la tête du jeune homme, elle m’invita à utiliser les talents de sa langue à mon tour. Je n’avais rien enfilé sous ma mini-jupe, ça tombait bien. Je me plaçais bien au-dessus et la langue commença à me lécher, sans qu’on ne le lui demande rien.

J’avais déjà profité de ses services la veille mais c’est vrai que sa langue était divine. Julie accéléra les mouvements sur la verge et je la sentais prête à exploser. Puis d’un coup, elle s’arrêta net. Pas un mouvement, pas un bruit. Si, celui de sa mouille qui coulait abondamment de sa chatte sur le bas ventre d’Enzo, avant de tomber, goutte à goutte sur le sol carrelé. Elle se ressaisit rapidement, se mit à genoux aux pieds du garçon, retira le plug d’un coup avant de rentrer à sa place, le gode qu’elle avait pris au passage, sur la table. Le plug avait bien dilaté l’anus si bien que le gode rentra d’un coup. Enzo se raidit et il entendit enfin l’ordre libérateur.

–À ton tour de jouir, esclave.

Et elle entama des va et vient du gode dans le cul du jeune homme qui, ne pouvant se retenir plus longtemps, lâcha un grand jet de sperme. Celui-ci me parut très long, mais c’était le premier que je voyais, en vrai.

Un deuxième suivit presque aussitôt. Puis de plus petits. Il était inerte, semblait vidé.

J’aidais Julie à se relever. Elle fit quelques pas en titubant, je l’ai prise par la taille pour la guider jusqu’au canapé. Elle s’assoit sur l’accoudoir et je la retiens tandis qu’elle se laisse aller en arrière. Elle est allongée maintenant, les jambes pendant dans le vide. Elle me fait signe d’approcher d’elle pour me murmurer à l’oreille ses nouvelles consignes.

Enzo était toujours allongé sur la table basse et semblait avoir repris un peu de vigueur. Je me rendis compte qu’elle lui avait laissé le gode dans son cul, sans mettre en vibreur pourtant. Je l’aidais à se relever à son tour, après l’avoir libéré des menottes et entraves. À quatre pattes, son sexe se tenait déjà bien droit sous lui. Je pris la laisse pour l’amener aux pieds de sa Maîtresse. Là, je le plaçais face à la chatte luisante encore.

–Nettoie bien tout ça.

Il s’exécuta et Julie écarta ses cuisses tout naturellement, laissant libre accès à la langue fouineuse. Je vis sur son visage rapidement apparaitre de l’impatience. C’était à moi de deviner ses attentes.