La Comtesse d’Orgemont trois (05/10)

Il y eut, évidemment, des moments magiques pour lui comme, par exemple, le jour où il se tourna un peu brusquement vers elle pour lui montrer le résultat d’une équation. Il n’avait pas remarqué qu’elle aussi s’était rapprochée de lui. En suivit une douce collision entre ses lèvres à lui et son sein droit. Un simple petit bisou sur le téton pour conclure cet intermède.

Il lui fallut attendre trois semaines, cette fois-ci, avant que son père ne reparte sur un chantier lointain. Il devait se rendre en Allemagne, pour la première fois, et surtout, ne pouvait revenir avant trois semaines consécutives. Alain avait surpris une bribe de la conversation entre son père et Maryse qui lui demandait si ce ne serait pas trop long, trois semaines sans lui et surtout, seule à s’occuper de son fils.

La réponse fut on ne peut plus claire, cela ne la dérangeait nullement de s’occuper du fils, quant à l’absence du père, la conversation finit dans un pugilat amoureux auquel Alain n’assista pas. Il était déjà reparti dans sa chambre pour imaginer les trois prochaines semaines, seul avec Maryse. Et tout recommença comme lors de la récente absence de Serge. Portes ouvertes, douche commune, caresses et masturbation.

Il n’avait toujours pas droit à autre chose que sa divine poitrine mais il s’en contentait pleinement. Jusqu’au soir où elle l’attira dans sa chambre, pour faire de lui un homme à part entière. Elle l’avait déshabillé totalement avant de l’allonger sur le lit. Il avait eu droit à sa première fellation. Les coudes sur les oreillers, les deux mains sous sa tête, il appréciait la délicieuse caresse.

Il était encore sur son petit nuage lorsqu’il la vit nue, se positionnant au-dessus de lui. Doucement, trop doucement, elle s’empala sur la queue raide comme un i. Elle avait fini par poser ses mains sur son torse et se soulevait régulièrement pour s’empaler de nouveau sur ce sexe bandé à mort.

Il était jeune, et très résistant. Cela dura des heures. Ils jouaient, l’un et l’autre, à prolonger leur plaisir le plus longtemps possible. Il passa la nuit entière dans le lit parental. Et les nuits suivantes, bien évidemment. Sauf la dernière nuit où elle lui demanda gentiment de regagner sa propre chambre.

Les cours « particuliers » avaient payé et il obtint son baccalauréat avec mention. Il put intégrer l’école de commerce international qu’il avait choisie, tout près d’Angers. Il y serait pensionnaire, c’était son choix, afin de se consacrer pleinement à ses études. Mais dès que son père partait sur un chantier lointain, Maryse le tenait au courant et ils passaient de merveilleux moments ensemble,

Pour Maryse, c’était un rêve éveillé. Elle avait deux amants. Le plus ancien avec qui elle vivait, et un plus jeune qui lui permettait de croire encore à sa jeunesse disparue. Pour Alain, il avait une maitresse fabuleuse qui lui apprenait tout, ou presque. Il savait très bien qu’il ne vivrait jamais avec elle. Tout comme elle, il vivait ce moment comme une aventure merveilleuse qui, malgré tout, aurait une fin, un jour.

C’est lors d’un stage qu’il avait trouvé durant sa formation qu’il rencontra Szofia pour la première fois. En tant que directrice du service, elle avait tenu à être présente aux différents entretiens d’embauche, menés par l’équipe RH. Lors du stage précédent, c’était une jeune fille qui avait été choisie et elle souhaitait jouer le jeu de la parité en choisissant, de préférence, un jeune homme.

Tous les candidats étaient excellents mais il fallait en choisir un seul. Elle se résolut finalement à convoquer les deux seuls restant sur sa liste. Alain rencontra Alex dans le grand bureau de Szofia. L’un et l’autre savaient qu’ils étaient concurrents sur le poste mais aucun d’eux ne voulut s’imposer par rapport à l’autre. Au final, Szofia se résigna et prit les deux jeunes garçons en stage. Tout le monde était satisfait.

Et ce fut bien Szofia qui fut la plus heureuse lorsque, quelques jours après le début du stage, ils revenaient, ensemble, d’une réunion interminable. Elle prit place dans son grand fauteuil et, en plaisantant, elle demanda qu’on appelle un masseur pour ses pauvres pieds torturés. Les deux jeunes hommes se sont regardés et, d’un commun accord, ont décidé de la prendre au mot.

Ils se sont agenouillés à ses pieds meurtris, ont ôté les escarpins avant de débuter un massage plantaire. Surprise, mais satisfaite de sentir ces mains sur ses pieds douloureux, elle s’abandonna totalement, laissant même ses cuisses s’écarter plus que nécessaire. Les deux lurons eurent vite fait de découvrir qu’elle portait des bas, et non des collants. Ils faisaient même exprès de relever le pied qu’ils massaient pour aider à relever la robe de leur maître de stage. Maîtresse, devrais-je dire ?

La peau nue au-dessus des bas attirait leurs regards inévitablement. Ils surent que c’était un porte-jarretelles qui tenait les bas. Et enfin, la culotte apparut. Couleur lilas. Obnubilés par cette vision paradisiaque, ils en avaient oublié de masser les pieds et, bien sûr, Szofia ouvrit les yeux pour découvrir leurs regards sur sa lingerie. Sur son intimité. Elle aurait pu, elle aurait DÛ mettre fin à ce manège mais elle les trouva tellement attendrissants qu’elle ne put rien trouver à dire sinon.

« Continuez le massage, mes mignons ».

Au lieu de rabaisser sa robe, comme toute femme aurait dû le faire, elle la releva au maximum, au contraire, afin qu’ils aient une vue imprenable sur le haut de ses cuisses. Ils reprirent leur massage de plus belle. À un moment, Alain eut un réflexe malheureux et lâcha le pied qu’il tenait. Il se retrouva miraculeusement entre ses cuisses à lui et elle ne put ignorer l’effet qu’elle lui faisait.

Loin de s’en offusquer, elle commença un massage en règle de sa queue qui grossissait inexorablement. Voyant cela, Alex en fit autant et Szofia continua son massage jusqu’à ce qu’elle sente la grosseur qui dégonflait. Elle venait de gagner deux jeunes hommes soumis à ses charmes, et elle n’en manquait pas, de charme. Alex me confirma que tout s’était passé ainsi.

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