À chaque fois, ses yeux langoureux me faisaient fondre et je replongeais entre ses cuisses ouvertes. Cinq ou six fois cette même journée. Un vrai délice. Un problème informatique est survenu dans l’une de nos messageries fonctionnelles et j’ai dû faire intervenir le technicien du support informatique. Rien de bien méchant, selon ses dires, mais les messageries sont essentielles pour nos missions auprès du public et des institutions départementales. Il n’est resté que quelques minutes dans mon bureau mais j’ai eu envie de lui poser une question qui me trottait dans la tête depuis les aveux de Ludivine. Question que je lui posais bien évidemment.
« Est-il possible de récupérer des photos effacées par erreur sur un téléphone portable, effacées il y a quelques mois ? »
Sa réponse a été très claire, on peut toujours récupérer ce qui est effacé récemment, surtout si aucune autre photo n’a été enregistrée par-dessus. Il suffit d’une petite intervention de quelques minutes et on peut remonter trois ans en arrière, avec un simple logiciel. Pour des données plus anciennes, il faut envoyer l’appareil dans un laboratoire spécialisé avec une salle blanche, vierge de toute poussière.
Je lui demandais s’il lui était possible de récupérer des photos sur l’appareil d’une de mes amies. Il pouvait très facilement le faire, dans son atelier informatique, situé dans un autre bâtiment de la cité administrative. Sans lui en donner la vraie raison, il était préférable d’attendre le résultat de l’opération de récupération, je demandais à Ludivine si elle pouvait passer me voir le vendredi suivant, en fin d’après-midi.
Le jeudi matin, j’étais dans le bureau de Christiane, parapheur en mains, et je devais tourner les différentes pages pour qu’elle puisse signer les documents. Il faut préciser que sa main gauche se trouvait sous ma jupe. Quand tous les documents ont été signés, elle me garda près d’elle. Elle avait besoin de parler, de se confier. Et c’est justement de sa fille, Ludivine, qu’elle voulait me parler.
Pour elle, je l’avais rencontrée lors du repas de samedi dernier, elle ignorait totalement que je l’avais revue le soir même. Elle avait remarqué que, depuis quelques temps, sa fille se laissait aller, elle ne faisait plus de sport comme avant, ne faisait aucun effort pour être jolie et féminine.
Christiane, en tant que maman, avait ressenti son mal-être, sans bien sûr en connaître la cause. Elle se sentait démunie et envisageait, à voix haute, les différentes possibilités qui lui restait. Consulter un spécialiste, psychanalyste ou psychiatre, aller voir une sophrologue qu’on lui avait conseillé ou bien tout simplement attendre la fin de la crise, si c’était une dépression passagère.
Je connaissais désormais la raison de ce mal-être, mais je n’avais pas le droit de la dévoiler comme ça, sans en parler préalablement à l’intéressée. Celle-ci m’a d’ailleurs répondu ok pour le vendredi après-midi. Je quittais ma responsable bien embarrassée avec l’état de santé mentale de sa fille. Mais j’avais tout de même réussi à lui mettre du baume au cœur, en la faisant jouir intensément dans ma bouche.
Christiane était en rendez-vous dans le bureau de notre directeur quand je quittais mon travail le vendredi soir. Adossée à une fenêtre, elle a été très surprise de voir sa fille qui venait me rejoindre. Mais ça, elle a attendu plus d’une semaine pour m’en reparler. Avec Ludivine à mes côtés, nous sommes entrées dans l’atelier de mon ami, technicien en support informatique.
Il a bien évidemment réussi à récupérer les photos effacées, même celles qui dataient de plus d’un an. Ludivine était évidemment très stressée en regardant le résultat de cette découverte. On la voyait effectivement danser dans un salon, beaucoup de monde autour d’elle. Puis, de moins en moins. On pouvait remarquer, à partir d’un moment, qu’elle restait la seule fille sur la piste. Étrangement, jamais le visage des garçons présents n’était vraiment identifiable.
Après le stress provoqué par la vision de ces photos lui remémorant un mauvais souvenir, cela ajoutait un défaitisme supplémentaire de ne pouvoir reconnaître personne. Elle dut s’asseoir sur une chaise pour s’en remettre. Mais moi, je voulais revoir les clichés, un par un. Et j’ai finalement trouvé.
Sur l’une des photos, on pouvait apercevoir le DJ derrière sa console. On ne pouvait l’identifier avec certitude, la photo était un peu floue, mais son logo était parfaitement lisible sur la console. Il suffisait de le retrouver et de lui demander chez qui se passait cette soirée-là. Une simple recherche sur Google et nous avions son numéro de téléphone.
Ludivine était évidemment beaucoup plus sereine et souriante en me quittant, ce jour-là. Nous avions trouvé des preuves concrètes, et nous avions la possibilité d’en apprendre bien plus. À condition qu’il accepte de nous dévoiler ce qu’il savait au sujet de cette soirée. Il nous faudrait, je pense, un bon moyen de persuasion. Affaire à suivre.
Marc, le chauffeur de taxi et mari de Caro, avait été mis au courant de tout ce que nous avions fait avec son épouse. Il en était même très étonné, mais heureux. Il ne restait plus qu’il l’apprenne « officiellement ». Le fait d’avoir été surprise dans le lit de Christiane par son mari me donna la solution. Il fallait que lui aussi nous surprenne, elle et moi, dans le lit conjugal.
Je voyais un peu moins Laura depuis quelques temps. Avait-elle trouvé d’autres occupations plus intéressantes ? Avec Orlane ? Ou bien une autre ? Cela n’avait aucune importance, je n’étais nullement jalouse. Au contraire, j’étais heureuse qu’elle ait trouvé des personnes de son âge pour expérimenter ce qui lui plaisait.
J’étais donc plus disponible pour Caro qui, elle, mettait ses enfants à la garderie. Le piège était mis en place et Marc était impatient de nous découvrir, elle et moi, en train de faire l’amour. Il entra chez lui sans faire de bruit, ouvrit la porte de la chambre. Nous étions entièrement nues, Caro entre mes cuisses mais elle était face à la porte. Un bruit et elle se redressa, incapable de bouger ou de dire un mot.
Son mari était là, face à elle et sa bouche encore humide de mes sécrétions. Aucun doute possible. Elle était prise en faute. Lui-même ne prononça pas un mot. Il s’approcha simplement de nous, ouvrit son pantalon et sortit sa queue à demi-bandée.