Martine (03/23)

Miss Peggy, la cochonne, comme dans le Muppet’s Show. Je fis semblant de n’avoir rien entendu. Il ne me semblait pas avoir passé plus de temps que les autres filles. Mais je n’avais pas calculé, surtout le temps de la palpation. Le reste de la semaine se passa sous les quolibets. J’avais beau essayer d’ignorer leurs persiflages, j’étais touchée au plus profond de moi. Je finissais par m’isoler dans les toilettes pour pleurer sans être vue.

Le week-end arriva enfin et j’espérais pouvoir oublier leurs moqueries. J’avais réussi à avoir un rendez-vous avec mon médecin traitant le vendredi soir, juste après que le bus nous ait déposés sur la place de l’église. Je me rendais directement au cabinet médical. Une vieille fille, sympathique, tenait l’accueil et faisait office de standardiste. Filtrage des appels et prises de rendez-vous.

Je n’eus pas beaucoup à attendre, il n’y avait personne avant moi, le docteur me reçut immédiatement. Je lui expliquais la raison de ma venue. Il me demanda de me dévêtir entièrement, sauf pour la culotte que je pouvais garder. Il m’ausculta avant de, lui aussi, commencer à palper mes mamelles. Une différence avec le docteur du collège, il ne mit pas de gants et caressa ma poitrine innocemment. Enfin, pas tant que cela.

J’avais subi une première palpation avec l’infirmière, très professionnelle. Elle cherchait semble-t-il, d’éventuels ganglions. Le docteur aussi opéra la même palpation, mais elle se transforma très vite en caresse, un pelotage en règle. Avec mon médecin traitant, pas de chichis. Il commença directement à me peloter. C’était plutôt agréable, pour lui comme pour moi. Je n’osais pas me rebeller, surtout que j’y prenais un certain plaisir.

J’observais malicieusement la bosse qui ne cessait de se développer sous le tissu du pantalon. Bien à regret, il dut cesser cette caresse et, redevenu professionnel, il me fit une ordonnance pour une pommade anti vergetures. Un représentant médical lui en avait laissé quelques échantillons. Il sortit un tube de son tiroir, déposa précautionneusement une noisette sur chacun de mes seins.

Il me demanda alors de masser moi-même ma poitrine afin de faire pénétrer la pommade. Il me conseillait comment faire, tout en m’expliquant les risques que je prenais si je ne le faisais pas chaque jour. J’avais parfaitement compris les risques et, de plus, cela me donnait l’occasion de me faire du bien, tout en respectant la prescription médicale.

Quand la pommade eût bien pénétré, il en remit une seconde fois et resta à m’observer en silence pendant que j’opérais. Son regard fiévreux sur ma poitrine, combiné au fait que j’étais presque nue devant lui, m’émoustilla plus que de raison. Si j’avais été seule, j’aurais aimé me caresser, entre les jambes. Je connaissais depuis peu mes premiers émois. Les mains du médecin avaient disparu sous son bureau et je voyais parfaitement ses bras qui bougeaient légèrement.

J’étais assise plutôt loin de son bureau et, prise par ces nouvelles sensations, j’écartais imperceptiblement les cuisses, lui dévoilant innocemment la tâche d’humidité sur le devant de ma culotte. Il se retint de s’approcher de moi, je l’ai vu dans son regard. Il me demanda alors de me rhabiller et me poussa presque hors de son bureau. Allait-il se branler après mon départ ? J’en étais persuadée.

Ne soyez pas surpris, même si je suis jeune, je sais beaucoup de choses. Par entendre dire, le plus souvent. Mais aussi par expérience personnelle. Une de mes amies, Denise, vit dans une ferme. Ses parents élèvent des chevaux de trait. Des percherons pour être exacte. J’allais souvent chez elle, avant le collège, et j’ai pu assister à l’accouplement d’un étalon avec une pouliche.

Le propriétaire de l’étalon guidait son cheval, la maman de ma copine, habituée à cette opération, branlait activement le sexe de l’étalon. Plus long que mon bras, et plus gros également. Elle portait des gants, bien évidemment, et elle devait effectuer de grands mouvements sur cette queue monstrueuse. Quand l’étalon donna des signes d’impatience, elle se pencha en avant pour guider le sexe à l’intérieur du vagin de sa pouliche.

Dans cette position, le propriétaire du cheval avait une vue imprenable sur son merveilleux cul et, je suis presque certaine que si nous n’avions pas été présentes, mon amie Denise et moi, il se serait emparé des grosses miches de la fermière. Aurait-elle accepté ? Je ne peux y répondre. Je n’étais qu’une enfant, pas tout à fait une jeune fille.

Mais ce coquin de propriétaire se massait l’entrejambe sans aucune pudeur devant les deux petites filles innocentes que nous étions. Toujours avec cette amie, nous jouions un jour dans la grange quand sa sœur entra avec son petit copain qui bossait à la ferme. Ils se sont embrassés, caressés. Puis, il lui demanda de le branler. Nous avons assisté à tout, de la sortie de cette queue flasque à son épanouissement entre les mains expertes de sa grande sœur. Jusqu’au final tonitruant.

Le lendemain de ma visite chez le médecin, j’avais téléphoné à Mr Renaudin pour savoir si je pouvais passer le voir. Il était disponible et avait accepté. J’arrivais chez lui vers 9 heures 30, après avoir aidé ma mère pour les tâches ménagères. Il m’a guidée vers son salon et nous avons pris place, côte à côte, sur le canapé. Je me sentais flattée d’être considérée comme une invitée, plus vraiment une enfant.

Après les salutations d’usage, il aborda directement ma scolarité. Il voulait savoir comment se passait les cours, les relations avec les différents professeurs. Je lui expliquais que tout se passait bien de ce côté-là. Il comprit immédiatement que quelque chose n’allait pas vraiment bien. Il insista pour que je lui dise tout ce qui m’arrivait. Même s’il dût insister un peu, c’était la vraie raison de ma venue. Je lui parlais donc de ma solitude, des quolibets récents.

J’étais sur le point de pleurer quand il m’attira contre lui, ma tête sur sa poitrine. Je me suis sentie tout de suite rassurée entre ses bras. Il avait passé sa main par-dessus mon épaule gauche qu’il caressait tendrement. Il ne cessait de me parler, m’assurer que c’était les autres qui faisaient une erreur en m’ignorant de la sorte. J’écoutais religieusement, je buvais littéralement ses paroles. Sans que je ne m’en rende compte, sa main avait glissé sur mon bras, puis sous mon bras et s’était positionnée sur mon sein. Il ne bougeait plus, attendant une réaction.

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